09/02/2011
« Le Conseil des ministres a décidé de tenir les élections locales le samedi 9 juillet prochain et a chargé la Commission électorale centrale d'entamer les préparatifs nécessaires à cette fin », a déclaré hier le porte-parole du gouvernement de l'Autorité palestinienne Ghassan Khatib.
Le 31 janvier, en pleine vague de contestation populaire en Égypte et en Tunisie, le Premier ministre Salam Fayyad avait appelé les mouvements palestiniens à « commencer à réfléchir sérieusement à des élections générales », après le scrutin local qui « aura lieu au cours de cette année ». Il avait estimé « opportun de les utiliser pour mettre fin à la division et rétablir l'unité nationale », en référence à la séparation de fait entre la Cisjordanie, dont l'Autorité palestinienne gouverne les zones autonomes, et la bande de Gaza contrôlée par le Hamas depuis juin 2007.
Le 31 janvier, en pleine vague de contestation populaire en Égypte et en Tunisie, le Premier ministre Salam Fayyad avait appelé les mouvements palestiniens à « commencer à réfléchir sérieusement à des élections générales », après le scrutin local qui « aura lieu au cours de cette année ». Il avait estimé « opportun de les utiliser pour mettre fin à la division et rétablir l'unité nationale », en référence à la séparation de fait entre la Cisjordanie, dont l'Autorité palestinienne gouverne les zones autonomes, et la bande de Gaza contrôlée par le Hamas depuis juin 2007.
Les élections municipales devraient néanmoins se tenir dans la seule Cisjordanie, face au refus annoncé par le Hamas d'en permettre l'organisation à Gaza et à celui d'Israël qui interdit toute activité politique palestinienne à Jérusalem-Est, occupée et annexée en 1967. De fait, le Hamas les a aussitôt rejetées comme « invalides parce qu'elles émanent de l'Autorité et du gouvernement (Fayyad) ». « Il n'y aura d'élections à Gaza que si elles résultent de la réconciliation et du consensus national », a réaffirmé son porte-parole, Fawzi Barhoum. « Nous, au Hamas, ne participerons pas à cette farce et n'en reconnaîtrons pas les résultats », a-t-il ajouté, y voyant « une tentative de l'Autorité et du gouvernement Fayyad pour détourner l'attention des scandales révélés par WikiLeaks et par le satellite (en référence à la chaîne qatariote al-Jazira) et de l'éradication de la résistance et du Hamas en Cisjordanie ». Ces fuites ont provoqué un durcissement de ton entre le Hamas et le Fateh, parti du président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, après une récente détente.
Il s'agira du premier test pour la direction palestinienne de l'impact sur la population de ces révélations donnant un aperçu de l'étendue des concessions envisagées par les responsables palestiniens dans les négociations de paix avec Israël ainsi que de leur coopération avec l'État hébreu sur le plan de la sécurité.
Les responsables palestiniens avaient motivé le report des municipales en 2010 par le refus du Hamas, vainqueur des dernières élections (les législatives de janvier 2006), d'en autoriser la tenue à Gaza.
Par ailleurs, la ministre espagnole des Affaires étrangères Trinidad Jimenez, en visite dans la ville palestinienne de Hébron en Cisjordanie, a ouvert un dialogue avec des colons juifs après un accueil d'abord hostile. Selon les colons, l'Espagne a l'intention de financer la construction dans la zone de Hébron sous contrôle israélien d'un quartier destiné aux familles des prisonniers palestiniens détenus en Israël.
Il s'agira du premier test pour la direction palestinienne de l'impact sur la population de ces révélations donnant un aperçu de l'étendue des concessions envisagées par les responsables palestiniens dans les négociations de paix avec Israël ainsi que de leur coopération avec l'État hébreu sur le plan de la sécurité.
Les responsables palestiniens avaient motivé le report des municipales en 2010 par le refus du Hamas, vainqueur des dernières élections (les législatives de janvier 2006), d'en autoriser la tenue à Gaza.
Par ailleurs, la ministre espagnole des Affaires étrangères Trinidad Jimenez, en visite dans la ville palestinienne de Hébron en Cisjordanie, a ouvert un dialogue avec des colons juifs après un accueil d'abord hostile. Selon les colons, l'Espagne a l'intention de financer la construction dans la zone de Hébron sous contrôle israélien d'un quartier destiné aux familles des prisonniers palestiniens détenus en Israël.