Laurence Bézaguet | 08.02.2011 | 18:16
RENCONTRE | Un Dr norvégien racontera mercredi soir son vécu en Palestine. Trois questions à Laurence Deonna, vice-présidente de l’Association Enfants de Gaza, qui organise l’événement.
La guest star de la soirée est l’un des rares médecins à avoir pu se rendre à Gaza, durant les bombardements d’il y a deux ans…Nous sommes très fiers d’avoir pu faire venir cette sommité internationale! Envoyé par The Norvegian Aid Committee, durant «l’Opération Plomb Durci», lancée par l’armée israélienne il y a deux ans, le professeur Mads Gilbert fut, effectivement, l’un des deux seuls médecins autorisés à se rendre à Gaza. Et croyez-moi, ses témoignages sur les enfants de cette ville sont bouleversants.
L’ouvrage «Eyes in Gaza» (Quartet, London), qui relate son expérience, a été cité par le principal journal norvégien Klassekampen comme étant le «meilleur livre de l’année 2009».
L’ouvrage «Eyes in Gaza» (Quartet, London), qui relate son expérience, a été cité par le principal journal norvégien Klassekampen comme étant le «meilleur livre de l’année 2009».
Qu’attendez-vous de la prestation du professeur Gilbert?
Nous voulons que le public puisse se rendre compte combien il est important de soigner les enfants de Gaza, atteints dans leur santé physique mais aussi psychique. Relevons qu’en dépit de toutes les souffrances auxquelles il a assisté, sous les bombardements, Mads Gilbert ne souhaite pas diaboliser le peuple israélien. Palestiniens et Israéliens méritent tous de vivre en paix et en sécurité, selon lui.
De quels troubles souffrent ces enfants?
De l’effet des bombes, de la violence, du poids de l’enfermement et du manque d’espoir. Pour leur en donner un peu, notre association humanitaire Enfants de Gaza récolte de l’argent pour aider le Dr Eyad El-Sarraj à traiter ces mômes.
Ce psychiatre, qui a reçu le prix Olof Palme (ndlr, du nom du président suédois assassiné en 1986) pour son engagement contre le racisme et la xénophobie, est l’âme du programme de santé mentale communautaire de Gaza.
Mercredi 9 février à 19h30 à Uni Dufour (Genève-SUISSE) (salle U300)Ce psychiatre, qui a reçu le prix Olof Palme (ndlr, du nom du président suédois assassiné en 1986) pour son engagement contre le racisme et la xénophobie, est l’âme du programme de santé mentale communautaire de Gaza.