La deuxième Guerre du Liban, en 2006, où des milliers de civils ont été tués ou blessés, vient rappeler qu'Israel se moque totalement des droits les plus élémentaires des êtres humains qui ne sont pas juifs. Pour Israel, il y a les Juifs d'un côté, le Peuple Elu, et de l'autre les Goyims, les non-juifs, les sans-droits, les pires des Goyims étant les Palestiniens. Israel est donc clairement un état raciste. Que l'Occident soutienne le racisme agressif d'Israel me met en colère.
Mais que les choses soient dès à présent claires : l'Etat d'Israel a le droit d'exister, pourvu qu'il respecte les Droits de l'Homme et la légalité internationale. Comme n'importe quel état. Si des Juifs veulent créer un Etat là où ils sont majoritaires, c'est leur droit, mais sous les mêmes conditions que tous les autres, notamment sans oublier le respect des droits des minorités (arabes, chrétiennes et musulmanes, notamment).
Et ce n'est pas le cas ! Israel a ordonné votre départ pour qu'il puisse détruire votre maison, les routes et les autres infrastructures de votre région ? Si vous êtes mort pendant cette destruction, c'est donc votre faute ! Voilà le beau discours d'Israel suite aux massacres de nombreux libanais et aux destructions du Pays du Cèdre cautionnés par l'Occident par son absence de réaction (au delà de molles protestations, d'appels à de la mesure ou de la retenue).
On peut comprendre qu'un pays attaqué se défende. On peut comprendre que les Israéliens n'aiment pas recevoir des missiles du Hezbollah. Mais cela ne justifie pas la destruction d'un état normalement souverain, le Liban. Si la destruction des rampes de lancement du Hezbollah était le seul objectif, quelques commandos infiltrés auraient pu faire l'affaire. Certes, il y aurait eu violation de la souveraineté du Liban mais, au moins, elle aurait été limitée et proportionnée, bref une véritable légitime défense.
Rien ne peut justifier la destruction systématique des infrastructures du Liban. Rien ne peut l'expliquer sauf une stratégie raciste et impérialiste visant à l'exil définitif ou au massacre des populations du Sud Liban au nom du Lebensraum israélien.
Israel a le droit d'exister, je l'ai dit et je le répète. Israel a donc le droit à la sécurité. Mais quel Israel et quelle sécurité ? Voilà qui demande des précisions.
Le premier mouvement sioniste était pacifiste et socialiste. En réaction à l'antisémitisme traditionnel dans plusieurs pays européens, il visait à un retour progressif des juifs dans leur zone d'origine, la Palestine. Dans un monde largement colonisé, la création d'un état indépendant ne se posait pas. Les premiers sionistes achetèrent des terres et y créèrent des fermes collectives, les kibboutz. Les relations avec la population locale autochtone étaient plutôt bonnes : les juifs immigrés achetaient ce qu'ils pouvaient posséder, ils introduisaient de nouvelles techniques agricoles, ils apportaient des capitaux issus de l'industrie européenne...
Les choses ont commencé à se dégrader avec ce qu'il faudrait appeler le néo-sionisme mais le basculement fut progressif. Avec le néo-sionisme, comme avec les autres racismes fascisant de l'entre-deux guerres (environ 1920-1940), certains Juifs commencèrent à considérer que leur peuple avait des droits particuliers. Pour les Nazis, le Peuple Elu était les Aryens tandis que d'autres mouvements similaires existèrent à peu près partout en Europe proclamant que le peuple local (même le peuple artificiel de Belgique !) était l'Elu. Pour les Néo-Sionistes, le Peuple Elu est le peuple juif.
Les néo-sionistes s'appuyèrent sur la mythologie biblique pour revendiquer la totalité de la Palestine comme leur propriété de plein droit. Certains inventèrent le terrorisme moderne, comme par exemple en faisant sauter des transports collectifs pour terroriser la population arabe. Là, les choses se dégradèrent évidemment avec les Palestiniens, d'autant que les Britanniques ne savaient pas trop quoi faire, même si la Déclaration Balfour laissait entrevoir une idée d'un état juif.
Or la création d'un état purement juif laissait sur le carreau la population autochtone. Celle-ci fit savoir qu'elle s'opposait clairement à ce projet. Au lieu de tempérer, de discuter, de tenter de trouver une solution qui conviendrait à tout le monde, les créateurs d'Israel choisirent la rupture en 1947-1948, alors même que l'ONU leur donnait le droit de créer un Etat là où ils étaient majoritaires, dans une logique de décolonisation. La politique n'a jamais changé depuis.
Jamais Israel n'a voulu la paix, sauf peut-être sous Rabbin. En effet, la Paix, cela veut dire accepter que l'Autre, le non-juif, le Goy, ait des droits. Cela veut dire que le fermier palestinien qui possède une exploitation agricole peut la conserver ou, s'il en a été chassé par la guerre, la retrouver. C'est le fameux Droit au Retour. Cela veut dire le Partage de la Palestine entre juifs et goyims alors que Dieu a donné la Palestine aux seuls Juifs (ben voyons !). Les néo-sionistes ne veulent pas de la Paix. Ils veulent la fin de la guerre par l'extermination ou la capitulation et l'exil des Goyims. Les néo-sionistes veulent le départ des Goyims, notamment des Palestiniens, de la Palestine. Les néo-sionistes veulent que les biens des Goyims soient confisqués au profit des Juifs partisans de leur doctrine raciste. D'où l'assassinat de Rabbin, le seul dirigeant laïc (donc pas intoxiqué par les discours mythologiques) à avoir envisagé la paix. De là aussi la volonté de toujours détruire toute autorité palestinienne, celle d'Arafat, le seul capable historiquement d'imposer la Paix aux siens, ou celle d'Abbas, en lui supprimant tout pouvoir, toute armée et toute police, livrant les Palestiniens aux milices extrémistes.
Les néo-sionistes veulent que les Palestiniens renoncent à leur droits, notamment au droit de recouvrer leurs propriétés immobilières. Cela rappelle le Troisième Reich refusant le retour des réfugiés d'Alsace Lorraine après l'Exode en 1940, avant d'attribuer les fermes abandonnées à de bons Aryens.
Bien sûr, le camp palestinien et, plus largement, arabe, n'est pas exempt de fautes. Pour faire la guerre, il faut être deux. Mais que fallait-il faire en 1947-1948 quand les terroristes juifs ont fait fuir par les armes des villageois palestiniens sans défense ? La guerre, bien sûr.
Le problème est qu'il faut ensuite savoir faire la paix. Le conflit aurait dû être une guerre d'indépendance classique. L'intransigeance des deux côtés a empêché sa conclusion sur des bases saines.
Pourquoi l'Occident soutient-il Israel ? Cela est pour moi un vrai mystère. Des raisons de politique intérieure ? Cela fait bien longtemps que l'électorat juif n'a plus de poids significatif, surtout en regard de l'électorat musulman.
La volonté de soutenir la démocratie occidentale face aux tyrans moyen-orientaux ? Israel n'est pas une démocratie (plus de la moitié de la population autochtone des territoires qu'Israel administre -les Palestiniens- n'a pas le droit de vote alors que des immigrés récents -mais juifs- ont ce droit), au contraire de l'Autorité Palestinienne, réellement démocratique, même si la corruption y est importante.
Maintenir un régime pro-occidental et une base au plus prêt des champs de pétrole ? Absurde. Israel est un générateur d'hostilités envers l'Occident et une usine à terroristes. De plus, l'Arabie Saoudite -comme la plupart des grands pays producteurs de pétrole- est déjà sous contrôle occidental. Bref, soutenir les régimes arabes serait plus pertinent en termes de géopolitique.
Un complot sioniste corrompant les capitales occidentales ? Absurde là aussi. Mais aux Etats-Unis, c'est presque pire : certains néo-conservateurs mystiques sont persuadés que la création d'Israel et le retour des Juifs en Palestine sont un des prémices de l'Apocalypse et que, une fois qu'Israel sera restauré complètement, les Juifs deviendront brutalement chrétiens et, pouf, miracles, jugement dernier, paradis sur Terre et Youplali-Youplala.
Reste la seule explication possible : l'Europe et les Etats-Unis ont tellement été traumatisés par la Shoah (et leur responsabilité partielle) que tous les Juifs, quel qu'ils soient et quoiqu'ils fassent, sont intouchables et sacrés. Bref, un racisme positif en quelque sorte, attribuant à un peuple tiers donné non pas une infériorité naturelle (comme avec le racisme classique) mais des droits particuliers.
Imaginons un instant les vraies conséquences du discours néo-sioniste.
Si un peuple peut, sur la base d'une mythologie, de légendes et de quelques éléments historiques, être en droit de conquérir ses terres d'il y a 2500 ans, alors cela signifie que les Indiens doivent chasser tous les immigrés européens des Etats-Unis. Cela signifie également que les Français doivent conquérir la Hongrie où nos ancêtres les Gaulois étaient il y a 2500 ans des cavaliers nomades.
Le cas de « nos ancêtres les Gaulois » appuie sur le point le plus gênant du discours néo-sioniste. Si l'identité juive n'est pas strictement religieuse, alors c'est la quasi-totalité de la population européenne qui doit avoir le droit d'immigrer en Israel. En effet, nous avons tous des ancêtres juifs et une bonne partie par la voie matrilinéaire, de la même façon que nous avons tous probablement Charlemagne dans nos ancêtres, par le simple jeu de la multiplication par 2 du nombre d'ancêtres à chaque génération.
La seule bonne politique concernant Israël est donc de cesser de reconnaître cet état et son gouvernement tant qu'Israël n'aura pas reconnu ses frontières de 1947 et les droits inaliénables des Palestiniens et, d'une manière générale, des Goyims. Bref, de ne reconnaître Israel de nouveau que simultanément à un état palestinien réellement souverain. Une solution est effectivement un état unique sur toute la Palestine mais où chaque résident légitime (notamment tous les Palestiniens nés en Palestine ou dont les ancêtres résidaient en Palestine en 1947) aurait le droit de vote.
Ne plus reconnaître Israel implique de ne plus reconnaître ses décisions et ses actes, notamment administratifs. Si les documents douaniers israéliens ne sont plus reconnus, il y a de fait embargo.
Enfin, il ne faut hésiter à frapper Israel au moins autant que lui même frappe ses voisins. Si Israel détruit un aéroport palestinien ou libanais, l'aéroport de Tel Aviv doit être détruit.
Mais que les choses soient dès à présent claires : l'Etat d'Israel a le droit d'exister, pourvu qu'il respecte les Droits de l'Homme et la légalité internationale. Comme n'importe quel état. Si des Juifs veulent créer un Etat là où ils sont majoritaires, c'est leur droit, mais sous les mêmes conditions que tous les autres, notamment sans oublier le respect des droits des minorités (arabes, chrétiennes et musulmanes, notamment).
Et ce n'est pas le cas ! Israel a ordonné votre départ pour qu'il puisse détruire votre maison, les routes et les autres infrastructures de votre région ? Si vous êtes mort pendant cette destruction, c'est donc votre faute ! Voilà le beau discours d'Israel suite aux massacres de nombreux libanais et aux destructions du Pays du Cèdre cautionnés par l'Occident par son absence de réaction (au delà de molles protestations, d'appels à de la mesure ou de la retenue).
On peut comprendre qu'un pays attaqué se défende. On peut comprendre que les Israéliens n'aiment pas recevoir des missiles du Hezbollah. Mais cela ne justifie pas la destruction d'un état normalement souverain, le Liban. Si la destruction des rampes de lancement du Hezbollah était le seul objectif, quelques commandos infiltrés auraient pu faire l'affaire. Certes, il y aurait eu violation de la souveraineté du Liban mais, au moins, elle aurait été limitée et proportionnée, bref une véritable légitime défense.
Rien ne peut justifier la destruction systématique des infrastructures du Liban. Rien ne peut l'expliquer sauf une stratégie raciste et impérialiste visant à l'exil définitif ou au massacre des populations du Sud Liban au nom du Lebensraum israélien.
Israel a le droit d'exister, je l'ai dit et je le répète. Israel a donc le droit à la sécurité. Mais quel Israel et quelle sécurité ? Voilà qui demande des précisions.
Le premier mouvement sioniste était pacifiste et socialiste. En réaction à l'antisémitisme traditionnel dans plusieurs pays européens, il visait à un retour progressif des juifs dans leur zone d'origine, la Palestine. Dans un monde largement colonisé, la création d'un état indépendant ne se posait pas. Les premiers sionistes achetèrent des terres et y créèrent des fermes collectives, les kibboutz. Les relations avec la population locale autochtone étaient plutôt bonnes : les juifs immigrés achetaient ce qu'ils pouvaient posséder, ils introduisaient de nouvelles techniques agricoles, ils apportaient des capitaux issus de l'industrie européenne...
Les choses ont commencé à se dégrader avec ce qu'il faudrait appeler le néo-sionisme mais le basculement fut progressif. Avec le néo-sionisme, comme avec les autres racismes fascisant de l'entre-deux guerres (environ 1920-1940), certains Juifs commencèrent à considérer que leur peuple avait des droits particuliers. Pour les Nazis, le Peuple Elu était les Aryens tandis que d'autres mouvements similaires existèrent à peu près partout en Europe proclamant que le peuple local (même le peuple artificiel de Belgique !) était l'Elu. Pour les Néo-Sionistes, le Peuple Elu est le peuple juif.
Les néo-sionistes s'appuyèrent sur la mythologie biblique pour revendiquer la totalité de la Palestine comme leur propriété de plein droit. Certains inventèrent le terrorisme moderne, comme par exemple en faisant sauter des transports collectifs pour terroriser la population arabe. Là, les choses se dégradèrent évidemment avec les Palestiniens, d'autant que les Britanniques ne savaient pas trop quoi faire, même si la Déclaration Balfour laissait entrevoir une idée d'un état juif.
Or la création d'un état purement juif laissait sur le carreau la population autochtone. Celle-ci fit savoir qu'elle s'opposait clairement à ce projet. Au lieu de tempérer, de discuter, de tenter de trouver une solution qui conviendrait à tout le monde, les créateurs d'Israel choisirent la rupture en 1947-1948, alors même que l'ONU leur donnait le droit de créer un Etat là où ils étaient majoritaires, dans une logique de décolonisation. La politique n'a jamais changé depuis.
Jamais Israel n'a voulu la paix, sauf peut-être sous Rabbin. En effet, la Paix, cela veut dire accepter que l'Autre, le non-juif, le Goy, ait des droits. Cela veut dire que le fermier palestinien qui possède une exploitation agricole peut la conserver ou, s'il en a été chassé par la guerre, la retrouver. C'est le fameux Droit au Retour. Cela veut dire le Partage de la Palestine entre juifs et goyims alors que Dieu a donné la Palestine aux seuls Juifs (ben voyons !). Les néo-sionistes ne veulent pas de la Paix. Ils veulent la fin de la guerre par l'extermination ou la capitulation et l'exil des Goyims. Les néo-sionistes veulent le départ des Goyims, notamment des Palestiniens, de la Palestine. Les néo-sionistes veulent que les biens des Goyims soient confisqués au profit des Juifs partisans de leur doctrine raciste. D'où l'assassinat de Rabbin, le seul dirigeant laïc (donc pas intoxiqué par les discours mythologiques) à avoir envisagé la paix. De là aussi la volonté de toujours détruire toute autorité palestinienne, celle d'Arafat, le seul capable historiquement d'imposer la Paix aux siens, ou celle d'Abbas, en lui supprimant tout pouvoir, toute armée et toute police, livrant les Palestiniens aux milices extrémistes.
Les néo-sionistes veulent que les Palestiniens renoncent à leur droits, notamment au droit de recouvrer leurs propriétés immobilières. Cela rappelle le Troisième Reich refusant le retour des réfugiés d'Alsace Lorraine après l'Exode en 1940, avant d'attribuer les fermes abandonnées à de bons Aryens.
Bien sûr, le camp palestinien et, plus largement, arabe, n'est pas exempt de fautes. Pour faire la guerre, il faut être deux. Mais que fallait-il faire en 1947-1948 quand les terroristes juifs ont fait fuir par les armes des villageois palestiniens sans défense ? La guerre, bien sûr.
Le problème est qu'il faut ensuite savoir faire la paix. Le conflit aurait dû être une guerre d'indépendance classique. L'intransigeance des deux côtés a empêché sa conclusion sur des bases saines.
Pourquoi l'Occident soutient-il Israel ? Cela est pour moi un vrai mystère. Des raisons de politique intérieure ? Cela fait bien longtemps que l'électorat juif n'a plus de poids significatif, surtout en regard de l'électorat musulman.
La volonté de soutenir la démocratie occidentale face aux tyrans moyen-orientaux ? Israel n'est pas une démocratie (plus de la moitié de la population autochtone des territoires qu'Israel administre -les Palestiniens- n'a pas le droit de vote alors que des immigrés récents -mais juifs- ont ce droit), au contraire de l'Autorité Palestinienne, réellement démocratique, même si la corruption y est importante.
Maintenir un régime pro-occidental et une base au plus prêt des champs de pétrole ? Absurde. Israel est un générateur d'hostilités envers l'Occident et une usine à terroristes. De plus, l'Arabie Saoudite -comme la plupart des grands pays producteurs de pétrole- est déjà sous contrôle occidental. Bref, soutenir les régimes arabes serait plus pertinent en termes de géopolitique.
Un complot sioniste corrompant les capitales occidentales ? Absurde là aussi. Mais aux Etats-Unis, c'est presque pire : certains néo-conservateurs mystiques sont persuadés que la création d'Israel et le retour des Juifs en Palestine sont un des prémices de l'Apocalypse et que, une fois qu'Israel sera restauré complètement, les Juifs deviendront brutalement chrétiens et, pouf, miracles, jugement dernier, paradis sur Terre et Youplali-Youplala.
Reste la seule explication possible : l'Europe et les Etats-Unis ont tellement été traumatisés par la Shoah (et leur responsabilité partielle) que tous les Juifs, quel qu'ils soient et quoiqu'ils fassent, sont intouchables et sacrés. Bref, un racisme positif en quelque sorte, attribuant à un peuple tiers donné non pas une infériorité naturelle (comme avec le racisme classique) mais des droits particuliers.
Imaginons un instant les vraies conséquences du discours néo-sioniste.
Si un peuple peut, sur la base d'une mythologie, de légendes et de quelques éléments historiques, être en droit de conquérir ses terres d'il y a 2500 ans, alors cela signifie que les Indiens doivent chasser tous les immigrés européens des Etats-Unis. Cela signifie également que les Français doivent conquérir la Hongrie où nos ancêtres les Gaulois étaient il y a 2500 ans des cavaliers nomades.
Le cas de « nos ancêtres les Gaulois » appuie sur le point le plus gênant du discours néo-sioniste. Si l'identité juive n'est pas strictement religieuse, alors c'est la quasi-totalité de la population européenne qui doit avoir le droit d'immigrer en Israel. En effet, nous avons tous des ancêtres juifs et une bonne partie par la voie matrilinéaire, de la même façon que nous avons tous probablement Charlemagne dans nos ancêtres, par le simple jeu de la multiplication par 2 du nombre d'ancêtres à chaque génération.
La seule bonne politique concernant Israël est donc de cesser de reconnaître cet état et son gouvernement tant qu'Israël n'aura pas reconnu ses frontières de 1947 et les droits inaliénables des Palestiniens et, d'une manière générale, des Goyims. Bref, de ne reconnaître Israel de nouveau que simultanément à un état palestinien réellement souverain. Une solution est effectivement un état unique sur toute la Palestine mais où chaque résident légitime (notamment tous les Palestiniens nés en Palestine ou dont les ancêtres résidaient en Palestine en 1947) aurait le droit de vote.
Ne plus reconnaître Israel implique de ne plus reconnaître ses décisions et ses actes, notamment administratifs. Si les documents douaniers israéliens ne sont plus reconnus, il y a de fait embargo.
Enfin, il ne faut hésiter à frapper Israel au moins autant que lui même frappe ses voisins. Si Israel détruit un aéroport palestinien ou libanais, l'aéroport de Tel Aviv doit être détruit.