vendredi 7 janvier 2011

Tracé des frontières maritimes:L’Onu le fera en cas de demande israélo-libanaise

06/01/2011
Le porte-parole du secrétaire général de l’Onu, Martin Niserky, a réitéré que le tracé des frontières maritime entre le Liban et la Palestine occupée ne relève pas du rôle de la Finul .    
En revanche, précise Niserky , « l’Onu pourrait intervenir au cas où les deux parties en conflit lui demandent cela».
« Ce qui n’est pas le cas », enchaîne-t-il.
Selon lui, le bureau de Ban Ki-moon n’a pas encore officiellement reçu la lettre que lui avait adressée le ministre libanais des Affaires Etrangères, Ali Chami.
Dans ce contexte, le directeur des dossiers politiques et civils au sein de la Finul, Melosh Struger, a déclaré que « les forces onusiennes n’ont pas été chargées de tracer les frontières maritimes libanaises ».
Il a rappelé que « les Israéliens ont installé des signaux frontaliers maritimes dans la région de Ras Naqoura en 2000, mais le gouvernement libanais ne les reconnait pas.  Et la Finul n’a pas été chargée de les vérifier. »
L'avis n'est pas partagé avec les milieux de la diplomatie libanaise: " la mission de la Finul consiste dans le cadre de la 1701 à aider le Liban à assoir sa souveraineté sur l'ensemble de ses frontières, dont les maritimes", a indiqué un diplomate libanais. Rappelant aussi que "la force ounusienne se doit avant d'entamer sa mission dans un pays de délimiter les régions où elles opèrent, ce qui n'a pas été le cas pour ses forces maritimes". 
Rappelons que Mardi, le ministre libanais des Affaires étrangères Ali Chami a demandé à l'ONU de juguler les projets israéliens de forage de champs gaziers offshore en Méditerranée.  
"Nous vous demandons de faire tout votre possible pour garantir qu'Israël n'exploite pas les ressources d'hydrocarbures du Liban, qui se trouvent dans la zone économique du Liban telle que déterminée dans les cartes du ministère des Affaires étrangères soumises aux Nations unies en 2010", écrit-il dans une lettre adressée à Ban Ki-moon
"Toute exploitation par "Israël" de cette ressource est une violation flagrante de la loi internationale et une attaque contre la souveraineté libanaise", poursuit le texte cité par l'agence nationale d'information (ANI).
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