vendredi 7 janvier 2011

L’unité inter-palestinienne, une nécessité

06 Janvier 2011 20:52 
IRIB- Suite à l’insistance de l’opinion publique, pour aboutir à une réconciliation nationale inter-palestinienne, Ahmad Alteib, le grand Imam d’Al-Azhar, a mis l’accent sur l’importance de l’unité des différents groupes palestiniens, pour avoir un pays indépendant, ayant pour capitale, la noble Qods, et faire face aux actes du régime sioniste. Ismaël Haniyeh, le Premier ministre palestinien élu, a souligné, pour sa part, la nécessité de la réconciliation. Il a déclaré que, dans un contact téléphonique avec Mahmoud Abbas, le Président de l’Autorité autonome palestinienne, ce dernier avait été mis au courant de cette volonté réconciliatrice. « En affichant une telle ouverture, qui puise sa motivation, dans les valeurs du peuple palestinien, le Hamas exprime son souhait de voir les Palestiniens, de nouveau, réunis. », a-t-il ajouté. Les négociations de réconciliation palestinienne ont échoué, en raison de la poursuite des coopérations sécuritaires du Fatah et de l’Autorité autonome palestinienne avec le régime sioniste et l’Amérique, et sous l’effet des mauvais conseils des puissances hégémoniques. La poursuite des ces négociations a été reportée à 2011, sans fixer de date précise. Des nouvelles font part, cependant, de la poursuite des efforts du Mouvement de la résistance islamique, pour apaiser le climat et renforcer l’unité entre les Palestiniens, pendant la nouvelle année chrétienne, même si le Fatah poursuit ses démarches divisionnistes, sur la scène politique palestinienne ; un Fatah qui, non seulement, reste indifférent à cette réconciliation, mais qui, en raison de ses politiques tendancieuses et inféodées à Washington et à Tel-Aviv a, pratiquement, conduit à l’échec ces pourparlers. Le point le plus remarquable, en cette année 2010, aura été l’intensification des politiques divisionnistes américano- sionistes, pour semer la discorde entre les Palestiniens. Ces politiques se sont soldés par la poursuite des démarches discordantes du Fatah et de l’Autorité autonome palestinienne, sur la scène politique palestinienne, sous tutelle sioniste. Le refus de Mahmoud Abbas de coopérer avec le gouvernement élu par le peuple palestinien a approfondi les divergences entre le Hamas et le Fatah, en 2010. Et ce, alors que la réconciliation nationale est une nécessité incontournable et que sa réalisation conduira à la consolidation de la position palestinienne vis-à-vis du régime sioniste et à la réalisation de la cause palestinienne.
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