vendredi 5 novembre 2010

L'occupation lie l'annulation de l'expulsion des députés à l'opération d'échange des prisonniers

[ 04/11/2010 - 11:32 ]
Al-Qods occupée – CPI
L'ancien ministre des affaires d'al-Qods, Khaled Abou Arafa, a révélé des informations qui montrent que les forces de l'occupation sioniste lie le dossier de l'annulation de la décision d'expulser les députés d'al-Qods à l'opération d'échange des prisonniers dans laquelle des centaines de détenus palestiniens seront libérés en échange de la libération du soldat sioniste, Gilad Chalit, capturé par la résistance palestinienne dans la Bande de Gaza.
Dans ses déclarations de presse, Abou Arafa a affirmé que  la décision sioniste d'expulser les trois députés d'al-Qods et l'ancien ministre des affaires de la ville sacrée est « devenue une gêne pour l'occupation devant l'opinion publique mondiale et les instances internationales. Et en même temps, aucun côté sioniste ne veut assumer la décision d'annuler l'expulsion des députés, ils cherchent donc des issues à cette affaire ».
Abou Arafa, qui poursuit son sit-in avec deux députés Maqdissins pour le 125e jour consécutif dans le siège de la mission du CICR au quartier de Cheikh Jarrah situé dans le centre d'al-Qods occupée, a souligné que « des diplomates arabes et européens et des responsables palestiniens leur ont transmis des informations selon lesquelles l'occupation tente d'annexer la décision de l'annulation d'expulsion au lot des exigences concernant le dossier de la libération de Chalit capturé par les factions de la résistance à Gaza ».
 « Ces délégations ont précisé que les côtés responsables de l'occupation tentent à travers cette liaison entre les deux affaires, de fuir leur responsabilité dans l'annulation de la décision d’expulsion, et de la mettre dans le cadre des exigences de l'opération d'échange des prisonniers qui doit être approuvée par la Knesset et par toutes les institutions officielles sionistes, ainsi, cette opération sera la sortie pour éviter de porter la responsabilité de la décision », a-t-il poursuivi.
Abou Arafa a attiré l'attention sur le fait que « les tribunaux sionistes procèdent au report de la décision dans le dossier des députés Maqdissins et ils reportent les séances de façon continuelle sans prendre de décision positive ou négative, ce qui signifie que le dossier sera suspendu jusqu'à la prise d'une décision politique de le fermer ».