vendredi 5 novembre 2010

Les EU cherchent toujours des solutions pour la reprise des négociations

04/11/2010 Washington - PNN -
La secrétaire d'État américaine Hillary Clinton a confirmé qu'elle rencontrerait le premier ministre israélien Benyamin Netanyahu lors de sa visite aux États-Unis la semaine prochaine.
"Je rencontrerais le premier ministre lors de sa visite la semaine prochaine" a-t-elle déclaré lors d'une conférence en Nouvelle-Zélande, aux côtés du premier ministre John Key. Elle a ajouté qu'elle avait toujours de l'espoir dans le processus de paix au Moyen-Orient, malgré les obstacles récents.
Les négociations directes entre israéliens et palestiniens, qui avaient repris le 2 septembre dernier, ont été interrompu depuis maintenant un mois suite à la reprise de la colonisation en Cisjordanie fin septembre. Netanyahu, malgré les tentatives conjointes des États-Unis, de l'ONU, de l'Europe et du Quartet pour le Moyen-Orient, a refusé de geler la colonisation. Les dirigeants palestiniens l'accusent de bloquer toutes tentatives de paix.
Clinton a affirmé "[travailler] sans relâche avec [ses] amis israéliens et palestiniens pour tenter de trouver une nouvelle issue", ajoutant qu'elle croyait toujours dans la solution à deux États pour mettre fin au conflit.
Le président Abbas, a déclaré à l'agence de presse KUNA, que de réels efforts avaient été faits par les États-Unis pour tenter de redresser les négociations. Les dirigeants de l'Autorité palestinienne ont souligné que les élections aux États-Unis ne menaçaient pas le processus de paix, et Abbas a ajouté qu'il avait confiance dans les dirigeants de tous les partis pour maintenir les efforts.
Il a également affirmé que les diplomates du Quartet pour le Moyen-Orient étaient en relations avec les dirigeants israéliens et palestiniens pour essayer de trouver une solution à la question de la colonisation. Cependant, Abbas a tenu à préciser : "Si nous ne tirons rien de ces négociations, nous chercherons d'autres solutions avec le soutient des États-Unis et du Conseil de Sécurité de l'ONU."