L'auteur suédois de romans policiers à succès Henning Mankell a dit, ce jeudi, étudier la possibilité d'interdire la traduction en hébreu de ses ouvrages, pour protester contre l'intervention sanglante de l'armée israélienne contre la flottille pour Gaza à laquelle il participait.
"Mes livres sont des best-sellers en "Israël" et je dois réfléchir sérieusement à la possibilité de faire interdire leur traduction en hébreu", déclare, dans le quotidien Dagens Nyheter, le créateur du personnage du commissaire Kurt Wallander, héros de plusieurs de ses polars.
L'écrivain de 62 ans dont les ouvrages ont été vendus à plus de 25 millions d'exemplaires dans le monde et dont certains ont été adaptés au cinéma ou à la télévision, a dit avoir du mal à comprendre "la stupidité" de cette attaque.
"S'ils (les Israéliens) avaient voulu nous arrêter sans perdre la face, ils auraient pu briser les hélices ou le gouvernail et remorquer les bateaux. Mais se lancer en toute conscience dans une confrontation violente et tuer des gens, je ne comprends simplement pas", dit l'écrivain.
"Jamais jusque là, Israël n'avait été autant condamné. (...) Le monde ne ressemble plus à ce qu'il était il y a une semaine", assure-t-il.
M. Mankell était l'un des 11 Suédois ayant pris part à la flottille pour Gaza, un convoi humanitaire de six bateaux avec 682 personnes représentant 42 pays, que les commandos israéliens ont attaquée lundi matin faisant au moins neuf martyrs.
"Mes livres sont des best-sellers en "Israël" et je dois réfléchir sérieusement à la possibilité de faire interdire leur traduction en hébreu", déclare, dans le quotidien Dagens Nyheter, le créateur du personnage du commissaire Kurt Wallander, héros de plusieurs de ses polars.
L'écrivain de 62 ans dont les ouvrages ont été vendus à plus de 25 millions d'exemplaires dans le monde et dont certains ont été adaptés au cinéma ou à la télévision, a dit avoir du mal à comprendre "la stupidité" de cette attaque.
"S'ils (les Israéliens) avaient voulu nous arrêter sans perdre la face, ils auraient pu briser les hélices ou le gouvernail et remorquer les bateaux. Mais se lancer en toute conscience dans une confrontation violente et tuer des gens, je ne comprends simplement pas", dit l'écrivain.
"Jamais jusque là, Israël n'avait été autant condamné. (...) Le monde ne ressemble plus à ce qu'il était il y a une semaine", assure-t-il.
M. Mankell était l'un des 11 Suédois ayant pris part à la flottille pour Gaza, un convoi humanitaire de six bateaux avec 682 personnes représentant 42 pays, que les commandos israéliens ont attaquée lundi matin faisant au moins neuf martyrs.