samedi 5 février 2011

Les colons causent d’importants dégâts à Bethléem

[ 04/02/2011 - 13:05 ]
Bethléem – CPI
Les colons ont causé d’importants dommages et dégâts dans les terres des citoyens des villages de Houssan, Wadi Foukine, et Nahaline, à l’ouest de Bethléem, après avoir procédé jeudi 3 février au pompage des eaux usées et y avoir installé de longs câbles électriques.
Oussama Shakarna, président du Conseil des villages à Nahaline, a fait appel aux organisations des droits de l’homme pour mettre fin aux agressions des colons qui encerclent la région de toutes parts et y causent de grands dégâts. Il a déclaré : « Les terres des régions de Aid Fares et al-Kabarat sont plantées d’oliviers, de vignes et d’amandiers, et y coulent les eaux usées provenant de la colonie Illit Beitar, provoquant de lourdes pertes ».
Shakarna a affirmé que les colons effectuent ce genre d’actes en permanence, ce qui entraine des pertes importantes pour les agriculteurs, et la destruction des terres et de leur qualité. Il a ajouté que ce vandalisme se produit en parallèle avec l’installation par des sociétés d’électricité sionistes de poteaux électriques à haute pression dans les terres agricoles appartenant à la ville.
Il a souligné que cela a sérieusement endommagé les terres de la région d’al-Kabarat et Jabal Abou al-Qouroun, Tour al-Zaafran, Ain al-Faqih, ce qui représente un autre prétexte pour contrôler de grandes surfaces des terres agricoles.
Dans un autre contexte, les soldats israéliens présents au barrage Atara au nord de Ramallah, ont délibérément paralysé la circulation, ce qui a provoqué des bouchons et la formation d’une longue queue de véhicules.
L’un des conducteurs a déclaré que les soldats ont forcé certains véhicules à s’arrêter pendant de longues durées en prétextant des fouilles et la vérification des cartes d’identité des passagers, ce qui a entrainé un blocage de la circulation et un retard des étudiants et des patients malades.
Le barrage Atara sépare le nord de la Cisjordanie du centre au nord, et les forces de l’occupation ont tenté d’y assurer une présence permanente, en procédant à l’arrestation des citoyens dans certains cas.