mercredi 24 novembre 2010

En réaction au vote d’une loi israélienne : Les Palestiniens insistent pour une reconnaissance de leur Etat aux frontières de 1967

23-11-2010
Le chef des négociateurs palestiniens Saëb Arekat a de nouveau appelé hier la communauté internationale à mettre fin à  l'occupation israélienne et à reconnaître un Etat palestinien indépendant  aux frontières de 1967 avec El-Qods comme capitale.        
En réaction au vote d'une loi israélienne imposant un référendum  avant tout retrait d'El-Qods et du plateau syrien du Golan occupés, M. Arekat  a souligné dans un communiqué que "La réponse de la communauté internationale  à ce texte devrait être une reconnaissance mondiale de l'Etat palestinien dans  ses frontières de 1967 avec El-Qods comme capitale". Le Parlement israélien a adopté lundi une proposition de loi imposant  un référendum avant tout retrait du plateau du Golan et d'El-Qods occupée, imposant ainsi un préalable à la ratification de tout traité de paix avec la  Syrie et les Palestiniens.        
"Avec l'adoption de ce texte, la direction israélienne tourne une fois  encore en dérision le droit international qui n'est pas soumis aux caprices  de l'opinion publique israélienne", a estimé M. Erakat.         
Il a rappelé que le droit international "fait obligation à Israël de  se retirer non seulement d’El-Qods-Est et du plateau du Golan, mais  de tous les territoires qu'il a occupés depuis 1967".        
"Mettre fin à l'occupation de notre terre ne dépend pas et ne peut pas  dépendre de quelque sorte que ce soit d'un référendum", a ajouté  M. Arekat.

Hamas espère parvenir à la réconciliation pour mettre fin aux divergences  

Le responsable palestinien du bureau politique du  Hamas, Khaled Machaâl a exprimé hier à Damas (Syrie) son souhait de concrétiser  la réconciliation nationale, tout en faisant part de la détermination du mouvement de résistance à aplanir les difficultés entravant l'aboutissement du processus.        
Dans une déclaration à la presse, M. Mechaâl a souligné l'entière disposition  du Hamas de travailler de paire avec les autres factions, dont le parti Fatah  du président Mahmoud Abbas, pour tenter de mettre un terme aux divergences  entre palestiniens.        
Le chef du bureau politique du Hamas, basé à Damas, a aussi exprimé  le soutien de son mouvement "à toute position politique palestinienne unifiée  contre celle de l'occupant israélien et contre le gel de 90 jours", proposé  par les Etats-Unis à Israël contre des "garanties sécuritaires (armes et matériels  militaires)". Il a, à cet effet appelé à "la poursuite de la résistance après l'échec du processus de paix avec l'occupant sioniste".         
Les mouvements palestiniens, Fatah et Hamas tiennent une réunion  à Damas pour tenter de parvenir à une formule d'entente définitive commune en  vue d'un accord de réconciliation.
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