mercredi 24 novembre 2010

Approbation du référendum: "les bêtes seulement négocieront avec « Israël »"

23/11/2010  
Le Parlement israélien a voté, lundi soir, en faveur d'une proposition de loi imposant un référendum qui complique tout retrait du plateau syrien du Golan et de l’Est de Jérusalem occupée. 
Le texte a été comme prévu définitivement adopté --par 65 voix contre 33-- à l'issue d'une deuxième et troisième lecture par la Knesset, le Parlement israélien. Il avait obtenu récemment le feu vert en première lecture avec l'appui du gouvernement. 
Les débats, qui avaient commencé en milieu d'après-midi, se sont achevés tard dans la soirée.
Ce texte devenu loi, déposé par Yariv Levin, un député du Likoud (droite), le parti du Premier ministre Benjamin Netanyahu, stipule qu'un référendum devra être organisé avant l'application de tout accord prévoyant un retrait de n'importe quel territoire occupé par « Israël ». 
Sitôt le vote terminé, le Premier ministre israélien, s'est félicité de l'adoption de la loi.
"Tout accord réclame un large consensus national et c'est ce qu'apporte cette loi", a-t-il plaidé dans un communiqué.
Il avait auparavant défendu le projet de loi en arguant qu'il empêcherait "des accords irresponsables". 
LES BETES NEGOCIERONT AVEC ISRAEL APRES L’APPROBATION DE CETTE LOI 
En réaction le député arabe à la Knesset, Jamal Zahalka, a affirmé qu’il s’agit d’ « une invention israélienne sans précédent dans l’histoire du monde ».  
M.Zahalka a assuré que « l’approbation de ce projet démontre qu’Israël  ne veut pas de paix », ajoutant que « ce sont les bêtes seulement qui accepteront de négocier avec Israël après cette approbation qui rend impossible tout compromis, et entrave les tentatives de parvenir à un accord ». 
M.Zahalka a en outre expliqué qu’ « en cas d’occupation, ce sont les habitants sous occupation qui participent à des référendums pour déterminer leur sort. Cela a déjà été fait des dizaines de fois au cours du siècle passé. Alors que ce nouveau projet réclame des occupants de déterminer le sort des régions occupés et du peuple sous-occupation ». 
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