[ 06/02/2011 - 12:35 ] |
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Gaza – CPI Le centre "Sawassia" pour les droits de l'homme a mis en garde contre les difficiles situations humanitaires et sanitaires dont souffre le secteur de santé dans la Bande de Gaza, en particulier, par le manque d'environ 183 types de médicaments et 165 autres médicaux consommables dont la plupart liés à des malades touchés du cancer de sang, de la thalassémie ainsi que l'interdiction à l'entrée des matières médicales nécessaires. Dans un communiqué de presse publié le samedi 5/2, le centre a souligné à la gravité de la crise du gaz et ses conséquences contre les citoyens palestiniens qui vivent sous le sévère blocus sioniste, en plus la crise du manque de blé et de la farine à cause du transfert du travail du passage de Karni à celui de Karm Abou Salem, ce qui a conduit à la réduction des quantités de blé acheminées au secteur assiégé. Il a indiqué aux mauvais effets des événements de l'Egypte sur la vie du citoyen et la hausse remarquable des prix ainsi que l'interruption de l'essence et le diesel égyptiens nécessaires pour faire fonctionner les générateurs et les pompes d'eaux, où les habitants de Gaza dépendent des centaines de marchandises égyptiennes entrant via les tunnels en raison de l'embargo sioniste et la fermeture des passages. "Le citoyen palestinien est toalement préocupé par ces affaires quotidiennes et qui n'est plus apte de les supporter", a ajouté le centre, appelant tout le monde à assumer leur responsabilité juridiques et morales à sauver le peuple palestinien des crimes de l'occupation qui ont atteint un pic par ces mesures et décisions. Il a appelé toutes les organisations internationales et les institutions des droits de l'hommes dans le monde entier à la nécessité d'intervenir face à ces dangereuses causes qui sont devenues un fardeau pour les citoyens palestiniens, appelant aussi la nation arabe et islamique, la ligue d'Etats arabes et l'Organisation de la Conférence Islamique à un mouvement populaire et influent pour dénoncer la politique sioniste et la juger devant la cour pénale internationale. Le centre a exigé de mettre la pression sur l'occupation sioniste pour briser son sévère embargo imposé contre la Bande de Gaza et pour permettre la reconstruction du secteur, le plus tôt possible pour accueillir environ 40 000 familles palestiniens dont la majorité sont des femmes, enfants et des hommes âgés qui habitent dans les tentes sous le froid depuis plus deux ans. Le centre a finalement insisté dans son communiqué sur l'importance de l'intervention du CICR et l'organisation mondiale de la santé pour sauver la vie des détenus palestiniens surtout les malades avec la nécessité d'autoriser les familles des détenus de les rendre visite et de vérifier leurs situations, conformément aux règles et principes relatives aux droits de l'homme. De son côté, le ministre palestinien de la santé à Gaza a mis en garde contre la gravité de la crise médicale dans la Bande de Gaza dont subissent les malades que leur état de santé se détériore jour après jour. |