lundi 28 novembre 2011

Mechaal: Menaces de l’occupation après la réconciliation prouvent que nous sommes sur la bonne voie

[ 25/11/2011 - 16:10 ] 
Caire - CPI
Le chef du bureau politique du Hamas, Khaled Mechaal, a annoncé vendredi 25/11, que les menaces du gouvernement sioniste après l'annonce de la mise en œuvre de l'accord de la réconciliation entre le Hamas et Fatah, ne nous font pas peur, mais elles nous assurent que la réconciliation est le bon chemin pour le peuple palestinien.
Selon l’agence de presse « Safa », Mechaal a déclaré : "Ces menaces du gouvernement de Netanyahu et son Cabinet de sécurité qui s’est réuni, ne nous font pas peur, mais elles nous assurent et nous rassurent que nous évoluons dans le bon chemin, le chemin de la réconciliation», ajoutant: "Aucun fait ne pourra provoquer la colère du peuple palestinien ou de lui faire peur lorsqu’il opte son intérêt», tout en s’interrogeant: «Pourquoi avons-nous peur ? L’ennemi israélien pratique son oppression quotidienne contre toutes les parties du peuple palestinien et l’occupation( Israël) a exercé et exerce encore toute agression, d'abus et d'injustice contre notre peuple ».
"Il y aura une autre réunion le 22 Décembre prochain pour l'Organisation de libération palestinienne à mettre en œuvre ce qui a été convenu à cet égard (OLP),  à la re-construire et développer, comme nous allons discuter de la question politique et les élections à venir", a ainsi souligné Mechaal.
Mechaal a également ajouté : «Il est prématuré de parler que le Hamas élira un tel responsable pour le poste de la présidence palestinienne ».
Il a noté qu’après sa rencontre avec Mahmoud Abbas, il a demandé à la direction du Hamas à l’intérieur et à l'étranger pour adopter un discours médiatique et politique conformément à l'atmosphère positive et réparatrice, mais pour vraiment refléter l'atmosphère de réconciliation.
Il est à noter que le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas a annoncé, jeudi, après sa rencontre avec Mechaal, au Caire, le début d'un partenariat pour activer la réconciliation palestinienne bloquée, depuis plus de six mois, entre les deux mouvements, dans une mesure que le Premier ministre sioniste (Benjamin Netanyahu) l’a rapidement condamnée.