mercredi 12 octobre 2011

L’accord d’échange est une réussite nationale qui brise les normes d’échange avec l’entité

[ 12/10/2011 - 14:37 ]
Gaza – CPI
Plusieurs analystes politiques se sont entretenus avec le CPI lors de réunions privées, et ont convenu que l’accord d’échange de prisonniers avec l’entité sioniste représente une victoire pour le peuple palestinien et sa résistance vaillante. Il a brisé les normes des accords d’échanges avec l’occupation sioniste tout au long de l’histoire.
L’analyste politique Naji Shirab a affirmé que la réalisation de l’accord de cette manière supervisée est une grande réussite pour le mouvement du Hamas et pour la résistance en général. Il précise que les factions de la résistance ont montré une capacité évidente à garder le soldat sioniste pendant une longue période.
Shirab a clarifié certains points qui forment une dimension positive pour la réalisation de la transaction de cette façon. Il s’agit de la détermination de la résistance palestinienne dans les négociations avec l’entité dans le but d’obtenir le plus de gains possibles. L’accord a brisé les normes d’échanges de prisonniers, « peu importe le nombre de détenus, ce qui nous importe est que l’entité sioniste a cédé et a inclus des prisonniers dont la libération était impossible », a-t-il assuré.
Il a souligné que le nombre de prisonniers concerné par l’accord est important, sans compter les différentes peines qu’ils purgent. Il précise que cet accord représente une réussite sur laquelle on pourra se baser dans le futur, après que l’entité sioniste ait été contrainte de libérer des prisonniers qui représentaient une « ligne rouge ».
Il a explique que la résistance palestinienne a adopté une stratégie d’intransigeance flexible, elle a fait preuve de sévérité dans les bases de l’accord, telles que les noms des prisonniers, et s’est montrée souple dans les questions secondaires comme les dispositions de leur libération même si ce n’est pas dans les territoires palestiniens. Il note que ce qui importe à cette étape est la sortie des détenus de l’intérieur des prisons.
La réussite de l’accord
De son côté, l’analyste politique et observateur dans les affaires sionistes, Tawfiq Abou Shoumar, a affirmé que la réalisation de l’accord de cette manière représente une réussite nationale palestinienne. Il précise que c’est bonne chose que le rêve des palestiniens se réalise sans tenir compte des numéros, ce qui compte est qu’il réussisse pour qu’il constitue un gain national.
Il a souligné que l’accord a réussi malgré le fait que les palestiniens vivent dans des circonstances particulières que représente l’occupation sioniste, précisant que la stratégie de la résistance fut un succès en plus de la réussite du rôle du médiateur égyptien, montrant que l’entité sioniste a, pour la première fois, cédé à la volonté palestinienne et admis sa défaite.
« Lorsque j’ai lu les journaux sionistes de ce matin, j’ai remarqué qu’il y avait une claire admission de la défaite sioniste, la réalisation de l’accord a été calculée en faveur de Netanyahu dans l’entité, mais il a subi une défaite diplomatique après avoir cédé aux exigences palestiniennes, ce qui montre la profondeur du droit palestinien enraciné et l’échec des efforts sionistes », a-t-il ajouté. 
Ingéniosité de la résistance
Quant à l’analyste Walid Moudallil estime que la réalisation de l’accord a bouleversé la volonté de la résistance d’une part, la crise de l’entité d’autre part, et la situation régionale d’une troisième part. Ces cas sont ceux qui ont résolu l’affaire de l’échange de prisonniers contre le soldat sioniste.
Il a précisé que la résistance palestinienne a réussi à innover dans l’enlèvement de Gilad Shalit, et à rester ferme en le gardant par rapport aux pratiques sionistes contre elle avec un blocus injuste et une guerre belliqueuse dont un des buts était de libérer Shalit, mais les efforts sionistes ont échoué.
Il a souligné que l’accord a suscité la joie au sein des Palestiniens, après avoir appris les types de prisonniers concernés par la libération proviennent de Gaza, de Cisjordanie, d’al-Qods et des territoires de 48. Sans compter la fin du problème des femmes prisonnières, sachant que l’arrestation de la femme est hautement considérée par le peuple palestinien, la nation arabo-islamique, et que leur libération est une grande réussite.