jeudi 28 octobre 2010

Manifestations en Jordanie pour la fermeture de l'ambassade sioniste à Amman

[ 27/10/2010 - 11:34 ]
Amman – CPI
Des dirigeants des partis islamiques et nationalistes ainsi que des syndicaux ont participé à un sit-in organisé près de l'ambassade sioniste à Amman, lors de la 16e commémoration de la signature de l'accord de Wadi Araba entre l'entité sioniste et la Jordanie.
Les participants du sit-in ont demandé la fermeture de l'ambassade sioniste, en brandissant des pancartes sur lesquelles était écrit « l’Accord de Wadi Araba… 16 ans que nos lieux saints sont pillés, nos eaux volées et nos captifs dans les prisons », et « la Jordanie est menacée, al-Qods est judaïsée et la menace d’une réinstallation se renouvelle ».
Les forces de la sécurité jordanienne ont empêché les manifestants de s'approcher des alentours du bâtiment de l'ambassade sioniste qui est encadrée par des mesures sécuritaires renforcées.
Ce sit-in a été organisé dans le cadre des activités préparées par l'opposition jordanienne contre l'accord de Wadi Araba signé en 1994, qu’elle considère comme une menace contre la Jordanie. 
 Le Secrétaire général du parti du Front islamique d’action, et président du comité exécutif pour la protection de la patrie et la lutte contre la normalisation, Hamza Mansour, a déclaré que l'accord de « Wadi Araba a représenté un retrait officiel par rapport à la question palestinienne qui était la cause principale de la nation ».
Il a accusé les signataires de l'accord d'avoir ignoré « le sang pur des martyrs jordaniens qui ont défendu al-Qods et la Palestine » et d’avoir « abusé de parties très chères de notre bien-aimée Jordanie, certaines par le silence comme la région d'Oum Rechrach et d’autres par la location peut être prolongée, et de nos eaux dont nous avons désespérément besoin car nous sommes le pays le plus pauvre en eau dans le monde entier ».
Le dirigent islamique a considéré que cet accord a « assuré des frontières sécurisées pour que l'ennemi sioniste puisse frapper au nord et au sud, et confisquer le reste des territoires palestiniens ».
Mansour a appelé les manifestations populaires à annoncer l’invalidité de l'accord, et à balayer l'ambassade sioniste de Amman car « sa présence y représente une agression continuelle contre nous, une atteinte à notre souveraineté nationale, et une provocation contre nous tous ».
Il a également appelé à soutenir le peuple palestinien et sa résistance par tous les moyens possibles pour développer leur performance, et activer leurs efforts afin de réaliser le projet de la libération et du retour.