05/05/2010
La Haute Cour de Justice avait accepté la pétition Palestinienne clamant que l'avant-poste était construit sur des terres privés, mais plus de structures ont surgi là-bas depuis la démolition de 2008.
La Cour Suprême mercredi a diffusé une injonction temporaire requérant à l'état d'expliquer pourquoi il n'a pas poursuivi les évacuations de l'avant-poste illégal construit sur la terre Palestinienne en Cisjordanie.
La cour a rendu sa décision particulièrement au regard de l'avant-poste d'Amona, où les colons ont commencé à construire en 1995 et ont continué de le faire malgré une évacuation officielle comme récemment en 2006.
Les colons ont placé leurs premières caravanes à Amona en 1995, et ont reçu des ordres de démolition pour ces structures en 1997, 2003 et 2004. Les forces de sécurité en 1996 ont rasé neuf structures qui avaient été construites là, affrontant une opposition forte du mouvement colonial.
Un groupe de 8 Palestiniens des villages voisins, via l'organisation des Droits de l'Homme Yesh Din, a pétitionné la Haute Cour de Justice en 2008 pour évacuer l'avant-poste illégal d'Amona. Les pétitionnaires ont aussi demandé l'enlèvement des barrières qui empêchent l'accès à leurs terres.
La cour a accepté leur pétition sur les bases que n'importe quelle construction sur des terres privés était sujette à démolition. Le débat mercredi a été tenu à la demande des Palestiniens, demandant que la Cour renforce la décision alors que l'état a apparemment mis cette démolition comme dernier ordre à son agenda, tournant ses ressources envers un marché avec les interruptions du gel des constructions autour de la zone.
L'avocat de la défense Michael Sfard a dit à la cour durant une audience tenue mercredi que les colons ont commencé en avril à construire de nouveau à Amona, sans interférence de l'état malgré l'illégalité inhérente ou la déclaration du Premier Ministre Benjamin Netanyahu d'un gel des constructions de 10 mois.
"C'est évident que l'état et les colons feront tout ce qu'ils peuvent pour arrêter ça, mais c'est notre devoir d'aider ces propriétaires dont les propriétés ont été volées pour réussir la justice", a dit Sfard.
Sfard a noté que durant les quatre ans depuis la démolition de neuf structures à l'avant-poste (qui a eu lieu seulement après une pétition précédente par Yesh Din), les colons d'Amona ont construit de nouveaux bâtiments pour les remplacer.
Dans la déclaration à la Haute Cour le mois dernier, le Bureau du Procureur d'Etat a confirmé Amona comme un avant-poste illégal. Cela a accentué le fait que le ministre de la défense, l'Administration Civile et la police prennent une vue sérieuse de la conduite incorrecte du conseil local de Mateh Benjamin (qui reçoit son budget de l'état!), "et plus certainement quand cela vient à la construction sur des terres privées appartenant aux Palestiniens."
Source : Chaim Levinson pour Haaretz, 5 mai 2010, http://www.haaretz.com/news/diplomacy-defense/court-orders-state-to-explain-why-amona-outpost-not-demolished-1.288360
http://french.pnn.ps/index.php?option=com_content&task=view&id=4771La Cour Suprême mercredi a diffusé une injonction temporaire requérant à l'état d'expliquer pourquoi il n'a pas poursuivi les évacuations de l'avant-poste illégal construit sur la terre Palestinienne en Cisjordanie.
La cour a rendu sa décision particulièrement au regard de l'avant-poste d'Amona, où les colons ont commencé à construire en 1995 et ont continué de le faire malgré une évacuation officielle comme récemment en 2006.
Les colons ont placé leurs premières caravanes à Amona en 1995, et ont reçu des ordres de démolition pour ces structures en 1997, 2003 et 2004. Les forces de sécurité en 1996 ont rasé neuf structures qui avaient été construites là, affrontant une opposition forte du mouvement colonial.
Un groupe de 8 Palestiniens des villages voisins, via l'organisation des Droits de l'Homme Yesh Din, a pétitionné la Haute Cour de Justice en 2008 pour évacuer l'avant-poste illégal d'Amona. Les pétitionnaires ont aussi demandé l'enlèvement des barrières qui empêchent l'accès à leurs terres.
La cour a accepté leur pétition sur les bases que n'importe quelle construction sur des terres privés était sujette à démolition. Le débat mercredi a été tenu à la demande des Palestiniens, demandant que la Cour renforce la décision alors que l'état a apparemment mis cette démolition comme dernier ordre à son agenda, tournant ses ressources envers un marché avec les interruptions du gel des constructions autour de la zone.
L'avocat de la défense Michael Sfard a dit à la cour durant une audience tenue mercredi que les colons ont commencé en avril à construire de nouveau à Amona, sans interférence de l'état malgré l'illégalité inhérente ou la déclaration du Premier Ministre Benjamin Netanyahu d'un gel des constructions de 10 mois.
"C'est évident que l'état et les colons feront tout ce qu'ils peuvent pour arrêter ça, mais c'est notre devoir d'aider ces propriétaires dont les propriétés ont été volées pour réussir la justice", a dit Sfard.
Sfard a noté que durant les quatre ans depuis la démolition de neuf structures à l'avant-poste (qui a eu lieu seulement après une pétition précédente par Yesh Din), les colons d'Amona ont construit de nouveaux bâtiments pour les remplacer.
Dans la déclaration à la Haute Cour le mois dernier, le Bureau du Procureur d'Etat a confirmé Amona comme un avant-poste illégal. Cela a accentué le fait que le ministre de la défense, l'Administration Civile et la police prennent une vue sérieuse de la conduite incorrecte du conseil local de Mateh Benjamin (qui reçoit son budget de l'état!), "et plus certainement quand cela vient à la construction sur des terres privées appartenant aux Palestiniens."
Source : Chaim Levinson pour Haaretz, 5 mai 2010, http://www.haaretz.com/news/diplomacy-defense/court-orders-state-to-explain-why-amona-outpost-not-demolished-1.288360