lundi 12 octobre 2009

Le président turc se démarque des accusations occidentales contre l'Iran.

10/10/2009 Lors de sa visite en France, la première depuis l'investiture de Nicolas Sarkozy en 2007, Abdullah Gül s'est démarqué de la position des pays occidentaux qui déclarent soupçonner l'Iran de vouloir se doter de l'arme nucléaire.

"Avant la guerre en Irak, il y a eu des déclarations selon lesquelles l'Irak était sur le point d'atteindre l'arme nucléaire, et après on a vu que ce n'était que de la propagande", a-t-il répondu lors d'un entretien conjoint de trois médias français, la télévision TV5, le journal le Monde et la radio RFI, qui l'interrogeaient sur l'éventualité de frapper l'Iran.


Rappelant le cas irakien et les soupçons véhiculés pour justifier la guerre contre ce pays, malgré les affirmations de l'inspecteur onusien Hans Blix sur l'absence d'armes de destructions massives.
"Si l'on agit comme lors de la guerre d'Irak, on risque de faire beaucoup d'erreurs", a poursuivi le président turc, prévoyant dans ce cas que ce serait "une situation inextricable".


Gül a estimé que l'ouverture de l'Iran à de nouveaux contrôles de son programme nucléaire constituait un développement "tout à fait positif": " l'Iran a accepté d'ouvrir ses frontières aux nouveaux contrôles de l'Agence internationale de l'énergie atomique, il ne va pas entraver ces contrôles" a-t-il assuré, en allusion à l'acceptation par Téhéran de l'inspection de son nouveau site d'enrichissement d'uranium de Qom, dont la présence a été révélée fin septembre.

http://www.almanar.com.lb/NewsSite/NewsDetails.aspx?id=106429&language=fr