mercredi 30 mars 2011

L'occupation prolonge la détention de l'avocate Chirin Issawi et de ses frères

[ 29/03/2011 - 14:16 ]
Ramallah – CPI
La Cour suprême sioniste dans la ville occupée d'al-Qods, a décidé, le lundi 28/3, de prolonger la détention de l'avocate Chirin Tariq Issawi et de ses deux frères Raafat et Medhat, en attendant la publication d'une décision finale qui devrait être annoncée dans une semaine.
L'avocate Bouthainah Dekmak, présidente de l'association de Mandela, a déclaré que cette décision est arbitraire et représente une violation flagrante de toutes les normes et les lois, y compris sionistes, parce que la détention n'est fondée sur aucune base légale.
L'avocate Dekmak a souligné l'existence d'une violation grave et flagrante à la loi dans le dossier des Issawis qui ont passé environ un an dans les prisons sionistes, et l'occupation refuse de les libérer alors qu'aucune charge ne pèse contre eux.
Elle a appelé le syndicat des avocats à soutenir leur consoeur, l'avocate, Chirin Issaw, détenue à tort et soumise à de graves abus.
Al-Haj Tariq Issawi, père des détenus, a déclaré que le tribunal sioniste a tenu sa séance en présence de ses 3 fils et de leurs avocats qui ont demandé leur libération immédiate après la fin du délai limité par le parquet pour présenter des preuves et des témoignages à charge contre eux, mais il a été impossible de présenter un chef d'accusation contre eux.
Issawi (le père) a ajouté que le procureur sioniste a demandé de prolonger leur détention pour donner une occasion à l'accusation jusqu'à la fin de l'audition de son témoignage au cours de la prochaine étape .
Il a poursuivi que la Cour centrale à al-Qods a fixé cinq séances pour examiner le cas des Issawis et débuteront le 24 mai pour une durée de deux mois.
Issawi a finalement assuré que pour masquer son échec et son incapacité à faire condamner son fils,  le parquet sioniste a fait sortir un ancien dossier de sécurité de son fils, Medhat, lors de son arrestation, il y a 19 ans. Il se base sur cette charge pour demander le prolongement de la détention, prétendant que leur libération constitue un danger pour la question, ce que le tribunal a accepté.