| [ 24/08/2011 - 23:57 ] | 
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|             Al-Khalil – CPI Au soir du dimanche 21 août 2011, Hadj  Ali Al-Qawasimi, presque aveugle, n’a pas encore fini son repas, au  moment de la rupture du jeûne, qu’il a entendu les engins de  l’occupation israélienne venir encercler sa maison, dans le quartier de  Wad Abou Ktila, à l’ouest de la ville d’Al-Khalil. La famille s’est mise  sur ses gardes. Le père et sa vieille femme connaissent bien la  brutalité des soldats de l’occupation israélienne qui ont tué deux de  leurs neuf garçons et en ont interné deux. Ils sont seuls avec leurs  petits-enfants dont les pères sont enfermés derrière les barreaux de  l’occupation israélienne. Les soldats israéliens ordonnent à la famille  de quitter leur maison.      Tous sont internés    Hadj Ali Al-Qawasimi dit que l’occupation  israélienne est venue mettre la main sur les cinq garçons restants, tous  à la fois, Hossam, Hassan, Hossein, Mohammed et Hodjazi, après avoir  donné l’assaut à leur maison, dans le quartier d’Abou Katila. Ils ont  détenu les cinq, laissant leurs familles sans leurs pères. Comme ces multiples arrestations ne leur  suffisent pas, les occupants israéliens ont donné l’assaut à leurs  magasins, dans la rue Al-Salam, dans la ville d’Al-Khalil, où ils ont  confisqué leurs documents et leurs outils de commerce, ajoute le père. Les autorités de l’occupation israélienne  ont détenu deux de ses efants. Son fils Mahmoud a été arrêté en 2003.  Elles l’ont condamné à vingt ans de prison. Actuellement, il survit dans  la prison israélienne d’Al-Damoun. Il connaît tout le saint Coran par  cœur. Il vient d’obtenir un diplôme à ce sujet. Et l’autre garçon Ziyad a été arrêté par les occupants israéliens il y a trois ans. Ils l’ont condamné à treize ans de prison. Les occupants israéliens ont dispersé ces cinq garçons dans les prisons d’Al-Maskobiyya, Ofer, et Atsion. Deux de ces cinq garçons ont déjà été  arrêtés par les occupants israéliens. Hossam a été interné pour huit  ans. Il en est sorti avec une main invalide. Hassan, lui, a été interné  pour dix ans. Il souffre encore des conséquences d’une balle mal  soustraite du bassin.      Deux martyrs    En plus de ces captifs, le cheikh Hadj Ali Al-Qawasimi a donné à la cause palestinienne deux de ses garçons en martyre. En l’an 2000, les occupants israéliens ont  tué son fils qui n’avait à l’époque que quatorze ans. Et en 2004, ils  ont assassiné son autre fils Mourad. Il était recherché, après avoir  effectué plusieurs opérations de résistance, dans la volonté de venger  le cheikh Ahmed Yassine. Il a quitté ce bas monde en laissant derrière  lui un garçon, Ahmed, et deux filles.      Destruction de leur maison    En 2003, les autorités ont fait exploser la  maison du cheikh Hadj Ali Al-Qawasimi, une grande maison de huit étages  et de vingt-six appartements, lors de l’assassinat de deux chefs des  brigades d’Al-Qassam, Izzidin Mask et Ahmed Badr, en 2003. Et cette fois aussi, les forces  israéliennes d'occupation sont revenues pour faire exploser la maison du  captif Mahmoud, de trois étages, où habitait Hadj Ali et sa femme. La famille avait refusé de laisser aux  occupants israéliens le champ libre pour exploser sa maison. Alors ils  ont procédé à l’évacuer par la force, ce qui a causé un affrontement  entre la force israélienne et les enfants et les habitants du quartier.  25 personnes ont été blessées ou asphyxiées. La femme de Hadj Ali a été  transférée à l’hôpital, dans un état grave. En fait, pour enfoncer encore plus le clou,  les forces israéliennes d'occupation ont pris son fils Hassan, les  mains enchaînées. Et dès que sa mère l’a vu, elle est tombée par terre,  perdant connaissance. Les forces israéliennes n’ont permis que l’on  vienne à son secours durant toute l’opération militaire qui avait  commencé à huit heures du soir et qui s’est poursuite jusqu’à deux  heures du matin du lundi 22 août 2011. Ce n’est qu’après le départ la force  israélienne que la mère des captifs a été transférée vers l’hôpital  d’Al-Mizan. Malgré tout, cette famille continue à louer le Tout  Puissant, cette famille qui agace l’occupation israélienne par sa  résistance, par son endurance.  |