mercredi 26 janvier 2011

Un comité d'enquête turc condamne l'occupation pour le massacre de la "Flottille de la Liberté"

[ 25/01/2011 - 14:41 ]
Istanbul – CPI
La Turquie a dévoilé hier, lundi 24/1, son rapport sur la « flottille de la Liberté » suite à l'annonce de l'entité sioniste du rapport de Turkel qui a servi à justifier les crimes perpétrés par ses soldats criminels qui ont pris d'assaut le bateau turque "Mavi Marmara".
Le rapport turc souligne que le bateau "Mavi Marmara" transportait du matériel de secours enregistrés, et que les cargaisons de tous les bateaux de la "Flottille de la Liberté" qui étaient partis  de Turquie avaient été vérifiés, et qu’il avait été constaté qu'il n'y avait pas d'armes à bord.
Il a souligné que les soldats sionistes ont utilisé pendant leur assaut du convoi des fusils automatiques à visée laser, et ont effectué une attaque globale et programmée avec l'appui de frégates, d’hélicoptères, de canots pneumatiques et de sous-marins.
Le rapport mentionne que les soldats sionistes ont tué deux civils à bord avant le débarquement du bateau "Mavi Marmara" et que les femmes ont subis des traitements dégradants, ce qui a été considéré comme une violation des règles du droit international.
De son côté, le président du comité d'enquête turc a totalement rejeté le rapport de "Turkel" qui a innocenté l'entité sioniste de l'attaque contre le convoi "Flottille de la Liberté", le 31 mai 2010, conduisant au martyre de 9 militants turcs et des dizaines de blessés.
Dans un entretien téléphonique avec "al-Jazeera", le chef du comité turc a affirmé : « Nous nous attendions à un rapport plus équilibré et raisonnable », en exprimant son étonnement et sa déception vis-à-vis du rapport sioniste.
Il a ajouté qu'il transmettra le rapport turc à la commission d'enquête de l'ONU  sur le même incident, pour que son Secrétaire général prenne la décision ou non d'enquêter ou de mener un autre rapport d'enquête.
Le gouvernement sioniste avait chargé une commission présidée par le juge sioniste, Jacob Turkel , pour enquêter sur l'attaque des soldats sionistes contre le bateau turc "Mavi Marmara" dans les eaux internationales.
Le comité "Turkel" a tenu les militants turcs, et à leur tête l'ONG turque "IHH", responsable des martyrs et des blessés, considérant que l'attaque sioniste contre la flottille de la liberté est légale, sous prétexte qu'elle essayait de briser l'embargo naval imposé contre la Bande de Gaza.
Le premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, a condamné à son tour, les résultats du comité de "Turkel" qui a justifié les crimes sionistes contre la flottille de la liberté qui apportait des aides humanitaires à plus de 1.5 millions palestiniens assiégés dans la Bande de Gaza depuis plus de 4 ans consécutifs.
Erdogan a décrit dimanche la décision du comité "Turkel" comme n’ayant aucune valeur, qu’il s’agit d’une décision interne qui ne concerne pas son pays.
« La résolution du comité formé par l'ONU est claire et la décision internationale a déclaré qu’il s’agit d’une opération criminelle menée par les soldats israéliens contres des civils innocents dans les eaux internationales et nos positions à l'encontre de cette affaire sont claires et connues », a-t-il ajouté.