mercredi 3 novembre 2010

L’administration pénitentiaire isole un détenu qui demande sa liberté après la fin de sa peine

[ 02/11/2010 - 12:11 ]
Gaza – CPI
L’administration pénitentiaire sioniste a procédé au transfert du prisonnier Shadi Mohamed JadAllah Abou al-Hasin, 34 ans, de Khan Younès à la prison du Neguév, en attendant son transfert en isolement à la prison de Rimmon, en raison de sa reprise de la grève de la faim pour le deuxième jour de suite. Ceci après avoir demandé sa remise en liberté suite à la fin de sa peine qui a atteint sept années le 31 août 2010, et n’a pas été libéré sous prétexte de ne pas avoir de nationalité palestinienne.
L’ancien détenu, Raafat Hamdouna, directeur du Centre d’études pour les détenus et membre du Comité des captifs des Forces nationales et islamiques, a averti dans une déclaration de presse aujourd’hui mardi 2 novembre, sur l’isolement du prisonnier Shadi. Il a affirmé que l’administration pénitentiaire se sert de l’isolement comme une punition pour n’importe quelle raison, même les plus triviales.
Hamdouna a ajouté que les cellules d’isolement ressemblent à des tombes obscures, et la vie des détenus est mise en danger à la fois par le geôlier et les criminels juifs qui détestent l’aide de la police lorsqu’ils se font agresser, et par la solitude et l’isolement qui ont un impact psychologique sur les détenus. Les dures conditions dans les cellules avec de nombreux insectes, le peu de lumière et d’air, et la présence d’humidité élevée ont également des conséquences sur la santé des détenus.
Le directeur du Centre a fait appel au ministère des détenus, à la Croix-Rouge internationale, aux spécialistes, chercheurs et organisations publiques et locales, aux associations de droits de l’homme, à la solidarité avec les prisonniers et leur apporter un soutien pour faire pression contre l’occupation afin de libérer le détenu Abou al-Hasin et qu’il puisse retourner auprès de sa famille à Khan Younès.
Hamdouna a demandé au comité des captifs, au ministère des détenus, et aux factions palestiniens, et à tous les médias d’être aux côtés du détenu Abou al-Hasin dans sa grève de la faim pour que l’administration pénitentiaire ne le mette pas en isolement, et pour qu’elle ne puisse pas exercer une pression sur lui en l’isolant à partir d’aujourd’hui.