mercredi 3 novembre 2010

D'inutiles efforts pour sauver les négociations de compromis

Mardi, 02 Novembre 2010 08:43 
IRIB - Le 19ème anniversaire des négociations de la soi-disant paix au Moyen-Orient est une bonne occasion d'en faire un bilan, un bilan quoique désastreux même aux yeux des plus optimistes. Pourtant rien de surprenant! Il allait de soi que les politiques expansionnistes d’Israël mèneraient directement ces négociations vers l'impasse, et les enliseraient dans une totale inertie. Pour le rappel, le 31 octobre 1991, les Arabes ont fini par accepter de participer aux soi-disant négociations de paix du Moyen-Orient et au dialogue avec le régime sioniste, se fiant aux promesses des Etats-Unis sur le retrait du régime sioniste de leurs territoires occupés. Nonobstant, c'est dès les premières années, qu' ils ont tout compris: les sionistes cherchaient à travers ces négociations à tuer le temps et qu’à leurs yeux, il était hors de question qu'ils se retirent des territoires occupés. Entre temps, en 1993, les chefs et les leaders palestiniens de l’époque se sont désistés de l'équipe des négociateurs arabe pour signer un traité de paix exclusif avec Israël, une démarche qui a porté le plus grand préjudice à la cause palestinienne, et qui les a coincés dans les engrenages d'un processus de compromis dont ils seraient loin de s'en affranchir même après  deux décennies de négociations. Pour le rappel, l’entité sioniste s’était engagée, conformément à l’accord d’Oslo, de retirer, entièrement, son armée de la Cisjordanie et de la bande de Gaza, et cela dans une période de trois à cinq ans ; et une fois la situation de Qods oriental éclaircie, l'Etat indépendant palestinien aurait dû voir le jour, en mai 1996. Or, ce qui se passe depuis, c’est un cercle vicieux de négociations dont les résultats n'ont été que le blocus de Gaza, la destruction de la mosquée d’al-Aqsa, une colonisation effrénée, la construction de la barrière de séparation, pour n'en dire que les plus importants, la liste étant longue. Ceci dit, pour d'aucuns, il fait longtemps que les négociations de compromis sont cliniquement mortes, seule l'insistance de Washington à les raviver par respiration artificielle, a retardé de l'annoncer officiellement. S’inscrivent dans ce même cadre, les efforts latents et patents des pionniers du Camp David, après des échecs répétitifs de la Maison Blanche, pour organiser une conférence internationale afin d'empêcher au moins l’arrêt total des négociations. Côté palestinien, les chefs du Hamas insistent que le processus de compromis est déjà mort et que le dossier des négociations de paix demandent une révision et une nouvelle étude. Au 19ème anniversaire de la formation des négociations de compromis, le monde est témoin de cette réalité : il n'y a désormais ni paix ni  négociations de paix et que tôt ou tard, le dossier de la paix sera définitivement jeté aux oubliettes de l’Histoire.  
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