dimanche 14 novembre 2010

Infiltrations sionistes à l’ONU : Un Israélien a la tête du comité anti terrorisme un autre comme conseiller juridique

13 Novembre 2010 
Alors même que l’ONU n’a jamais été capable de définir précisément ce qu’est le «Terrorisme», son Conseil de Sécurité a crée après les attaques du 11 Septembre 2001 aux US un Comité Anti Terrorisme. Actuellement le sous directeur de son directoire exécutif est un Israélien, le Dr Howard Stoffer, un conseiller juridique de ce Comité du CSONU, le Dr Sharia, est aussi Israélien. Autrement dit le CSONU incorpore des représentants d’un état terroriste à des postes clés de son Comité Anti Terrorisme ?!
Infiltrations Sionistes A L’ONU : Un Israélien A La Tête Du Comité Anti Terrorisme Un Autre Comme Conseiller Juridique
L’ONU n’a jamais pu définir précisément ce qu’était le « Terrorisme » chaque pays membre ayant souvent une définition toute personnelle de celui-ci. Certains comme les USA et Israël considèrent comme du «Terrorisme » toute résistance armée à une occupation coloniale dont les deux pays sont le fer de lance.
L’ONU n’a jamais pu non plus simplement envisager qu’un état puisse être qualifié d’entité terroriste.
Pourtant toute une série de résolutions du CSONU portent sur la définition d’actes de terrorisme et sous la pression des Américano Sionistes l’ONU tend de plus en plus à intégrer dans cette définition des luttes armées inscrites comme légitimes dans la Charte même des Nations Unies puisque les peuples ont le droit de se défendre et défendre leur territoire y compris par la force.
Le mois dernier alors même qu’une vague d’hystérie politico médiatique était orchestrée en Europe et aux USA, le CSONU a invité Israël a participé à la création d’un centre régional de « guerre contre le terrorisme.»
Le centre dont la zone d’opération se concentre sur l’Ouest de l’Afrique emploiera des experts professionnels dont des Israéliens qui vont enseigner aux Africains différentes techniques anti terroristes.
Quand on connaît les méthodes utilisées par Israël pour lutter contre ce que les Sionistes appellent le «terrorisme » du Hamas du Hezbollah et de tous ceux qui résistent à leur hégémonie au Moyen Orient, on est en droit de s’inquiéter pour la stabilité d’une région du continent Africain déjà en proie à des guerres et autres conflits larvés (Soudan, Somalie etc…). Les US et le Canada devraient également participer à ce projet.
Récemment le Dr Howard Stoffer sous directeur du directorat exécutif du Comité Anti Terrorisme du CS de l’ONU ainsi qu’un autre israélien, le Dr David Sharia, qui sert comme conseiller juridique auprès du Comité Anti terrorisme du CS ont rendu visite à leurs donneurs d’ordre au ministère des affaires étrangères israélien. Nul doute qu’ils ont transmis les dernières informations accessibles à ce Comité Anti Terrorisme Onusien.
Le mandat de ce Comité Anti Terrorisme c’est de vérifier que les états appliquent la Résolution 1373 du CSONU adoptée après les attaques du 11 Septembre 2001 à New York aux USA. Cette résolution définit un certains nombre d’actions à entreprendre par les états, notamment celles qualifiées de préventives, pour lutter contre le terrorisme.
Le Comité a déjà œuvré à la mise sur pied de projets visant le contrôle des frontières et de la sécurité dans les aéroports en Afrique et en Amérique Latine et a pu bénéficier pour celà du soutien israélien autrement dit l’entité sioniste ayant infiltré ce Comité peut dispatcher ses agents de sécurité/espions sous couverts d’activités onusiennes et orienter les actions de ce Comité vers la surveillance et répression contre ses ennemis et leurs alliés.
Si Shoffer n’est pas très bavard sur ses fonctions il n’en va pas de même de Sharia.
Selon Sharia ce sont surtout les états africains réputés faibles qui ont besoin de l’aide du Comité Anti Terrorisme de l’ONU ses états étant des paradis en matière de blanchiment d’argent et de commerce illégal d’armes auxquels sont liés toujours selon ses dires des Sud Américains et des Européens.
Sharia évite bien entendu de mentionner les Israéliens devenus experts en matière de blanchiment d’argent et surtout de trafic d’armes en Afrique, une expertise connue et reconnue par tous ceux qui se sont penchés sur le trafic illégal d’armes en Afrique mais aussi sur d’autres continents. C’est ainsi que l’armée israélienne recycle non seulement ces ex militaires gradés ou non mais aussi ces surplus d’armes considérées comme désuètes dans un pays qui bénéficie gratuitement d’une pléthore d’armes US high tech * les plus modernes.
Sharia est le premier israélien à servir comme conseiller juridique du Conseil de Sécurité de l’ONU. Dans le cadre de ses fonctions il visite donc différents pays et rédige des rapports. Carte blanche donc de la part du CS de l’ONU à cet Israélien pour espionner librement dans différents états et ensuite faire son « rapport d’expertise » auprès de son ministère de tutelle, le ministère des affaires étrangères israélien.
Mais aussi Sharia et son équipe contrôlent les différentes manières dont ces états s’occupent de la lutte contre le financement du terrorisme, des contrôles aux frontières et de leur façon de limiter les déplacements des supposés « terroristes ». Sharia et son équipe organisent ensuite une réunion avec les responsables de l’anti terrorisme dans ces pays et leur offrent un ensemble de mesures à prendre pour gérer ces problèmes autrement dit leur dictent ce qu’ils doivent faire.
L’entité sioniste a donc réussi en s’infiltrant dans ces instances onusiennes à faire la promotion de SON approche du « Terrorisme » et de ses méthodes pour lutter contre en plus de bénéficier d’informations que les meilleurs réseaux d’espionnage ne pourraient obtenir.
Sharia a lui-même directement imposé ses vues en matière de « Terrorisme » dans ces instances onusiennes. Pour lui chaque région fait face à des défis uniques pour combattre le terrorisme.
Sharia considère que l’Europe est confrontée aux collectes de fonds transfrontaliers pour des activités qu’il considère comme « terroristes » (exemple : financement des mouvements de résistance palestiniens - Hamas- Libanais - Hezbollah etc…) et d’actions éventuelles de ce qu’il nomme des « terroristes intérieurs ».
Pour lui « En Afrique les problèmes sont plus liés au fait d’empêcher les mouvements des terroristes et aux poursuites judiciaires à leur encontre. » Ainsi en Juin dernier des agents israéliens ont participé à un projet de contrôle de la frontière du Kenya dans le cadre de ces efforts onusiens pour aider les états africains à lutter contre le terrorisme.
En Asie du Sud Est, selon Sharia, là ou les pays ont développé des équipements de haute technologie ce sont les mouvements d’argent via les téléphones portables de Singapore aux Philippines qui sont difficiles à surveiller d’où pour lui l’importance de développer la surveillance des données téléphoniques cellulaires.
On peut comprendre dés lors pourquoi l’industrie High Tech israélienne s’est précipitée pour créer des logiciels d’espionnage des systèmes de télécoms et mis au point des méthodes d’infiltration très performantes de ces systèmes notamment par exemple pour contrôler totalement les télécoms libanaises. Dans ce domaine d’ailleurs Israël ne se contente pas d’espionner mais a développé des techniques permettant de trafiquer les données téléphoniques ainsi captées pour servir ensuite de « preuves » comme c’est le cas dans l’affaire de l’assassinat de Rafiq Hariri en 2005, preuves qui serviront au TSL -lui aussi complètement sous la coupe américano sioniste - à accuser prochainement des membres du Hezbollah de cet assassinat.
Pour Sharia en Amérique Latine il y a un lien indéniable entre le trafic de drogue et les « organisations terroristes ». Il accuse notamment le Hezbollah, mouvement de résistance libanais, de financer une partie de ses activités grâce au trafic de drogue dans cette région.
D'où l’importance pour les Israéliens d’avoir infiltré ce Comité Anti Terrorisme du CS ONU afin de détourner les moyens mis à sa disposition pour mener clandestinement leur propre guerre contre leurs ennemis jurés le Hamas le Hezbollah et l’Iran.
Cela fait 5 ans que Sharia travaille au sein du CS de l’ONU. Auparavant il travaillait pour le bureau du procureur général d’Israël. Il a représenté l’état israélien contre le Mouvement Islamique et ce qu’il nomme des « terroristes ». Il a été membre d’un comité inter ministériel supervisant les relations entre la police le Shin Bet (sécurité intérieure israélienne) et le procureur général et a conçu une loi israélienne contre le financement du « terrorisme » tel que défini par Israël (toute résistance armée ou non violente à l’occupation coloniale sioniste est considéré comme du « terrorisme »).
Concernant les relations ONU Israël Sharia affirme que :
« Le ministère des affaires étrangères a pris conscience que la coopération avec l’ONU devait être renforcée. Cela s’applique à la guerre contre le terrorisme mais c’est aussi vrai en matière de développement d’infrastructures, dans le domaine agricole, et de l’eau. Cet engagement à coopérer s’est matérialisé avant le rapport Goldstone et la publication de ce rapport a peut être accentué la prise de conscience qu’il est impossible d’ignorer des processus qui sont importants pour Israël et que malgré toutes les critiques émises par Israël contre l’ONU il est important de coopérer ».
On notera que Sharia ne parle pas de coopération d’Israël avec l’ONU pour appliquer les nombreuses résolutions prises par le Conseil de Sécurité concernant le conflit israélo palestinien, l’organe même de l’ONU qui emploie Sharia.
Ces dernières années Israël a décidé de s’impliquer directement dans les instances onusiennes plutôt que de compter entièrement sur les US et leur véto au CSONU. D’où ces opérations d’infiltrations des institutions onusiennes visant à occuper des postes clés qui permettent aux Israéliens de circuler librement alors que leurs passeports israéliens limitent leur déplacements dans un grand nombre de pays, d’espionner en toute liberté et surtout d’avoir accès à des dossiers sensibles comme c’est le cas dans le cadre des activités de ce Comité Anti Terrorisme du CSONU.
Cela leur permet également d’influencer directement les politiques onusiennes notamment quant à la définition du « Terrorisme » afin de manipuler cette organisation pour éliminer leurs ennemis afin de satisfaire leurs propres intérêts hégémoniques coloniaux au Moyen Orient.
*Les Etats Unis ont décidé de stocker pour 400 milliards de $ d’équipements militaires dits « d’urgence » en Israël.
Parmi ces équipements des « Smart Bombs » Bunker Buster pour pénétrer des installations souterraines. Ceci en plus des 1.2 mille milliards de $ d’équipements fournis à Israël pour la période allant jusqu’en 2012.
Les US stockent des équipements militaires en Israël en vertu d’une clause spéciale incluse dans une loi d’aide militaire US à leurs alliés. Selon cette clause, les équipements militaires peuvent être utilisés par les US partout dans les pays servant de lieu de stockage mais aussi en cas d’urgence par l’armée de ces pays.
Par conséquent Israël peut en cas « d’urgence » utiliser ces stocks d’armement américains ce que l’armée israélienne a fait par exemple avec la permission des US pendant la guerre contre le Liban en 2006.
Le type d’équipements militaires ainsi stockés sur le territoire de l’entité sioniste fait régulièrement l’objet d’une discussion entre l’armée israélienne et le commandement de l’armée US en Europe. Ce sujet a été abordé lors de la visite la semaine dernière au Pentagone à Washington du chef de la logistique et des technologies de l’armée israélienne, le Maj Gl Dan Biton.
Les accords passés entre les deux armées incluent aussi les conditions d’utilisation par l’armée israélienne de ces équipements militaires stockés « pour l’armée US ».
Dans ces 400 milliards d’équipements militaires mis à la disposition gratuitement d’ Israël par les US figurent des armes sophistiquées de précision pour selon les dires du chef d’état major israélien, Gabi Ashkénazi, frapper par voie aérienne des cibles urbaines dans les prochaines guerres en évitant les pertes civiles.
Pendant l’Opération Plomb Durci contre la Bande de Gaza Décembre 2008 - Janvier 2009, 81 %¨des missiles et bombes lancées sur la Bande de Gaza par voie aérienne et par des tirs d’artillerie au sol étaient des armes dites de précision.
Le nombre de victimes civiles palestiniennes tuées, blessées dont certaines handicapées à vie (1400 morts palestiniens des centaines de blessés dont certains brûlés vifs au phosphore blanc) parlent de lui-même quant à la supposée précision de ces armes hypersophistiquées utilisées en zone urbaine densément peuplée pour, comme l’affirme cyniquement Ashkenazi, éviter les pertes civiles. 
Myriam Abraham
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