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Attaque  des commandos israéliens contre la Flottille de la Liberté : le premier  ministre israélien devant une commission israélienne :
Le mandat de la commission  est limité. Il consiste à déterminer la validité, au regard du droit  international, du blocus maritime imposé par Israël à Gaza, et du raid  contre la flottille d’aide, ainsi que les actes des participants et des  organisateurs de l’expédition maritime.
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu comparait ce  lundi matin devant la commission d’enquête israélienne, chargée  d’examiner les aspects juridiques de l’assaut meurtrier de la flottille  d’aide pour Gaza le 31 mai.Son témoignage, prévu vers 06H00 GMT, devrait  être en partie public et en partie à huis clos, selon un communiqué  officiel.
Neuf Turcs avaient été tués dans des affrontements avec  les commandos de marine israéliens lors de l’abordage dans les eaux  internationales du navire turc Mavi Marmara qui tentait de forcer le  blocus du territoire palestinien de Gaza.
Présidée par le juge à la retraite de la Cour Suprême,  Yaakov Tirkel, la commission est officiellement composée de cinq membres  tous israéliens. Deux observateurs étrangers sans droit de vote lui ont  été adjoints, Lord Trimble, ex-Premier ministre protestant d’Irlande du  Nord [1], et Ken Watkin, un ex-avocat général de l’armée canadienne.
Le mandat de la commission est limité. Il consiste à  déterminer la validité, au regard du droit international, du blocus  maritime imposé par Israël à Gaza, et du raid contre la flottille  d’aide, ainsi que les actes des participants et des organisateurs de  l’expédition maritime. Le gouvernement israélien qui a désigné la  commission et auquel elle est redevable, a toujours affirmé qu’aussi  bien le raid que le blocus imposé sur Gaza étaient conformes au droit  international.
La commission n’est pas habilitée à examiner le  processus de prise de décisions par la classe politique ni à recommander  des sanctions personnelles contre les responsables politiques et  militaires qui ont préparé, ordonné ou conduit le raid.
Le ministre de la Défense Ehud Barak doit être entendu  mardi et le chef d’état-major Gaby Ashkenazi mercredi. Il sera le seul  militaire à témoigner devant la commission [2].
Une commission militaire avait reconnu le 12 juillet que  l’armée avait commis des "erreurs" lors de la planification et  l’exécution du raid tout en justifiant le recours à la force.
[1]  Trimble est un soutien bien connu et affirmé des autorités israéliennes, notamment B. Netanyahou
[2] la commission n’a pas le droit d’interroger les soldats qui ont commis l’attaque
[3]  Israël, l’"accusé", en fait partie, comme l’ancien président colombien,  fidèle ami d’Israël et criminel de guerre, Uribe qui en est vice  président, ce qui entache très gravement la légitimité de cette  commission.
[4] Israël refuse de se plier au travail de cette commisssion
 
 
