Le départ prochain du chef d'état-major  israélien Gaby Ashkenazi a déclenché une "guerre de généraux" pour sa  succession, qui s'est envenimée en fin de semaine avec la publication  d'un document, à l'authenticité contestée, portant sur l'un des  candidats.   
L'affaire faisait dimanche les manchettes des journaux israéliens qui exigent une enquête rapide et diligente pour déterminer l'authenticité de ce texte.
L'affaire faisait dimanche les manchettes des journaux israéliens qui exigent une enquête rapide et diligente pour déterminer l'authenticité de ce texte.
 Le  document diffusé par la deuxième chaîne de télévision (privée) comporte  une série de recommandations censées avoir été fournies par un bureau  d'études et de conseils à la demande du général Yoav Galant, chef de la  région militaire sud de l'entité sioniste.   
L'objectif aurait été de rehausser son prestige et déstabiliser ses rivaux ainsi que le chef d'état-major sortant, qui lui serait hostiles.
L'objectif aurait été de rehausser son prestige et déstabiliser ses rivaux ainsi que le chef d'état-major sortant, qui lui serait hostiles.
  Le directeur du bureau, un ancien conseiller de l'ex-Premier ministre  Ariel Sharon, Eyal Arad a catégoriquement démenti être l'auteur du  document et toute implication de sa société dans la course à la  nomination du nouveau chef de l'armée.   
Il a annoncé dimanche avoir déposé plainte pour usage de faux, le document portant le logo de sa société. Entre-temps, le chef d'état-major a publié un communiqué déplorant le "dommage fait à l'armée et à son image au sein de la population", par toute cette affaire.
"Que le document soit authentique ou non, les conséquences sont très graves et il faut enquêter en profondeur," a-t-il averti.
Il a annoncé dimanche avoir déposé plainte pour usage de faux, le document portant le logo de sa société. Entre-temps, le chef d'état-major a publié un communiqué déplorant le "dommage fait à l'armée et à son image au sein de la population", par toute cette affaire.
"Que le document soit authentique ou non, les conséquences sont très graves et il faut enquêter en profondeur," a-t-il averti.
 Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a quant à lui annoncé avoir  saisi le conseiller juridique du gouvernement, qui a le rôle de  procureur général, pour faire la lumière sur cette affaire.    
 La presse lie ce scandale aux relations exécrables qu'entretiendrait le  ministre de la guerre Ehud Barak avec le général Askenazi, dont Barak  s'était empressé il y a quelques mois d'annoncer qu'il quitterait son  poste en février 2011.    
 Outre le général Galant,  les deux autres principaux candidats au poste de chef d'état-major sont  l'adjoint du général Ashkénazi, le général Benny Gantz, et le chef de la  région militaire nord, le général Gadi Eizenkot.
 
 
