lundi 19 juillet 2010

Les journalistes de l'AP, DPA et Reuters pris pour cible par les forces sionistes

Beit Ommar - 18-07-2010

Par Maan News 
Les forces sionistes ont tiré des grenades à percussion directement sur deux journalistes hier, les touchant au visage et au dos pendant une manifestation de protestation à Beit Ummar contre les confiscations continues de terre par une colonie israélienne voisine. Un troisième journaliste a été tabassé par les soldats et les secouristes du Croissant Rouge l’ont transporté à l’hôpital.














Les médecins disent que le reporter de Reuters, Abed Khweisa, a été soigné pour des fractures au visage après qu’une bombe assourdissante l’ai touché au menton, tandis que le photographe de DPA, Abdul-Hafidh Haslamoun était soigné pour des ecchymoses au dos après avoir été frappé par une grenade tirée par un lanceur à grande vitesse.
Hazim Badr, ont dit les médecins, a été tabassé par les soldats et a été soigné pour des contusions. Les trois journalistes disent qu’ils couvraient la protestation lorsqu’ils ont été visés.
Le secrétaire générale du comité local contre la confiscation des terres, Ahmad Khalil Abu Hashim, 43 ans, a été blessé lui aussi.
Le porte-parole de l’armée sioniste a dit que des soldats s'étaient déployés dans le secteur lorsque les manifestants se sont approchés du périmètre de la grille qui entoure la colonie illégale de Karmi Tzur, et « ont répondu par des moyens antiémeutes lorsque les manifestants ont commencé à jeter des pierres » aux soldats.
Interrogé sur le fait de prendre pour cible des membres de la presse, le porte-parole a dit que « quiconque choisit d’être présent lors d’affrontements violents le fait à ses risques et périls. »
Condamnant l'agression peu après, le Syndicat des journalistes palestiniens a publié une déclaration disant qu’un quatrième journaliste, Eyad Hamad de l'AP, a été arrêté « pendant quelques heures », et qu’il a déclaré que des soldats avaient endommagé sa caméra.
Le porte-parole militaire a confirmé qu’un « civil qui se tenait avec les émeutiers » a été emmené pour interrogatoire et libéré.
Le syndicat a déclaré qu'il « condamne cet attentat et demande instamment aux défenseurs locaux, régionaux et internationaux de la liberté de la presse et des droits de l’homme de faire pression sur Israël pour arrêter ses attaques contre les journalistes palestiniens. »