lundi 19 juillet 2010

Fiasco : Abbas réclame des garanties américaines avant la reprise des négociations avec Tel Aviv

[ 18/07/2010 - 14:08 ]
Ramallah - CPI
Le quotidien indépendant jordanien "Al-Ghad", a publié le samedi 17/7, une interview avec l’ex-président, Mahmoud Abbas qui a affirmé qu'Israël doit accepter la présence d'une force internationale avec tout État palestinien futur, avant le lancement des négociations de paix directes.
Abbas a réclamé à la direction de la maison blanche des garanties sur les contentieux de la colonisation juive et la partie Est d’Al Qods occupée, avant la reprise des pourparlers directs avec l’occupation israélienne.
Les palestiniens s’inquiètent de l’inexistence d’une position américaine claire à propos de plusieurs  questions épineuses, notamment celles qui permettront de passer à des dialogues sur un compromis final
Ces soupçons palestiniens ont été publiés lors d’un long accueil, à Ramallah, du chef de l'Autorité palestinienne, à l’émissaire américain, George Mitchell.
Malgré que l’occupation israélienne s’attache à ses positions anti-gel du colonialisme, en pressant sur l’administration de Barack Obama pour arriver à des négociations directes, et même avant la fin du moratoire désigné d’avance de 4 mois de préparations pour la reprise directe des discussions, notamment après l'échec très flagrant des négociations indirectes, les dirigeants de Ramallah sont convaincus qu’ils sont tombés dans un piège israélo-américain, tout en appelant actuellement à des garantis américaines afin de garder leur réputation devant leur peuple opprimé et totalement privé de ses droits légaux et qui souffre extrêmement à cause du blocus, de l'expulsion de ses représentants, à Al Qods, l’escalade des restrictions dans les prisons sionistes, en plus des expansions coloniales …etc.
Le Hamas avait annoncé que toute reprise des négociations directes ou indirectes sous les pires situations que vivent les palestiniens, sur tous les niveaux, sera considéré comme un crime solennel contre la nation et les intérêts, principes et droits légitimes du peuple palestinien, notamment durant cette étape très critique où l’état de l’entité sioniste se trouve confronter à d’énormes pressions et querelles diplomatiques, au monde entier, dont la Turquie qui exige la levée totale et durable du blocus, et refuse la commission d’enquête de l’occupation autour du crime sauvage de la marine sioniste contre les humanitaires pacifistes de la flottille internationale "Liberté" qui avait fait 9 morts turcs et des dizaines de solidaires blessés.