Jeudi 6 Mai 2010
Avgidor Liberman n'est plus à présenter. Il est à lui seul l'incarnation de la mauvaise tournure que prend le sionisme international à l'instar de sa locomotive principale : Israël. Il est, en effet, l'expression suprême de sa folie et de sa grossièreté.
Car, en bon videur de boite de nuit, le moldave compte bien tirer profit de son expérience professionnelle pour résoudre, à sa façon, le conflit qui l'oppose aux habitants d'origine de la Palestine.
Cependant, pour les apôtres du sionisme international, la lumière, la vraie, n'émane que de Jérusalem. Les autres, sont secondaires. Peut-être, parce-qu'elles émanent des terres basses. Celles des nations de transit. Ces nations escales en attendant la montée « l'Alya » vers la terre,
considérée, elle, haute: Israël.
Chaque homme dans sa nuit s'en va vers sa lumière, avait prédit Victor Hugo, et dans la longue nuit de leur honte, les sionistes du monde s'en sont allés vers celle, justement, de Liberman.
Depuis, la libermanisation du monde, à commencer par l'Europe, est devenue le maitre mot de ces chantres de la mystification des masses. Pour cette entreprise, chaque pays européenne est mis sous la responsabilité d'une équipe dont la mission principale consiste à envenimer les cœurs et les esprits contre, d'abord, les communautés musulmanes européennes et, en suite, contre l'Islam et les musulmans de par le monde.
En France, par exemple, des agitateurs comme Elisabeth Levy et Eric Zemmour s'activent, non sans réussite, pour alimenter l'inquisition citoyenne anti musulmane inaugurée par leur grand frère en Sion : Finkielkraut.
En Italie, Fiamma Nirenstein, l'auteur du livre « Israël c'est nous », surfe, elle, à merveille, sur cette vague islamophobe importée d'Israël jouant sur le souci démographique européen qui s'exprime souvent par l'a priori raciste claironné d'une "bombe démographique islamique".
En Hollande, la collaboration et la convergence des visions entre l'islamophobe Wilders et les tribunes sionistes mondiales sont étalées avec beaucoup de fierté au grand jour.
Du Mossade, jusqu'à la coalition juive républicaine, en passant par Daniel Pipes et Harowits, le blond néerlandais est sur un terrain conquis d'avance.
En suisse, son disciple Oskar Freysinger a, sur ce créneau, tout le succès qu'on lui connait.
Et ce projet est extensible à tous les pays du monde. De ce fait un pacte implicite est proposé à tous les extrêmes : haïssez l'Islam et les Musulmans et vous serez acceptés sur la table républicaine et les médias vous seront ouverts. Beaucoup en ont consenti. La nouvelle réhabilitation de Marine Le Pen et son futur Front National en est la preuve.
Si le génie de cette opération de libermanisation se révèle dans l'habilitée de ces rabatteurs de haine à orienter le coup de grisou populiste et xénophobe, comparable à celui des années 30, qui traverse actuellement, pour des raisons socio-économiques, les peuples d'Europe, force est de constater qu'il ne sera pas sans danger sur les minorités, toutes les minorités, y compris la communauté juive, victime première dans le passé de ce même grisou.
En somme, d'après Aragon, Il n'y a pas de lumière sans ombre, et celle émanant, actuellement, d'Israël risque de faire sombrer le monde entier dans les ténèbres.
Cependant, pour les apôtres du sionisme international, la lumière, la vraie, n'émane que de Jérusalem. Les autres, sont secondaires. Peut-être, parce-qu'elles émanent des terres basses. Celles des nations de transit. Ces nations escales en attendant la montée « l'Alya » vers la terre,
considérée, elle, haute: Israël.
Chaque homme dans sa nuit s'en va vers sa lumière, avait prédit Victor Hugo, et dans la longue nuit de leur honte, les sionistes du monde s'en sont allés vers celle, justement, de Liberman.
Depuis, la libermanisation du monde, à commencer par l'Europe, est devenue le maitre mot de ces chantres de la mystification des masses. Pour cette entreprise, chaque pays européenne est mis sous la responsabilité d'une équipe dont la mission principale consiste à envenimer les cœurs et les esprits contre, d'abord, les communautés musulmanes européennes et, en suite, contre l'Islam et les musulmans de par le monde.
En France, par exemple, des agitateurs comme Elisabeth Levy et Eric Zemmour s'activent, non sans réussite, pour alimenter l'inquisition citoyenne anti musulmane inaugurée par leur grand frère en Sion : Finkielkraut.
En Italie, Fiamma Nirenstein, l'auteur du livre « Israël c'est nous », surfe, elle, à merveille, sur cette vague islamophobe importée d'Israël jouant sur le souci démographique européen qui s'exprime souvent par l'a priori raciste claironné d'une "bombe démographique islamique".
En Hollande, la collaboration et la convergence des visions entre l'islamophobe Wilders et les tribunes sionistes mondiales sont étalées avec beaucoup de fierté au grand jour.
Du Mossade, jusqu'à la coalition juive républicaine, en passant par Daniel Pipes et Harowits, le blond néerlandais est sur un terrain conquis d'avance.
En suisse, son disciple Oskar Freysinger a, sur ce créneau, tout le succès qu'on lui connait.
Et ce projet est extensible à tous les pays du monde. De ce fait un pacte implicite est proposé à tous les extrêmes : haïssez l'Islam et les Musulmans et vous serez acceptés sur la table républicaine et les médias vous seront ouverts. Beaucoup en ont consenti. La nouvelle réhabilitation de Marine Le Pen et son futur Front National en est la preuve.
Si le génie de cette opération de libermanisation se révèle dans l'habilitée de ces rabatteurs de haine à orienter le coup de grisou populiste et xénophobe, comparable à celui des années 30, qui traverse actuellement, pour des raisons socio-économiques, les peuples d'Europe, force est de constater qu'il ne sera pas sans danger sur les minorités, toutes les minorités, y compris la communauté juive, victime première dans le passé de ce même grisou.
En somme, d'après Aragon, Il n'y a pas de lumière sans ombre, et celle émanant, actuellement, d'Israël risque de faire sombrer le monde entier dans les ténèbres.