mercredi 21 avril 2010

Palestine-Israël ; Obama prend l’affaire en main

publié le mardi 20 avril 2010
Gilles Paris

 
Soutien indéfectible à Israël ou "fissure irréparable" ? Quoi qu’il en soit, Obama préparerait un plan de paix contraignant car selon même le ministre israélien de la défense, Barak ,"« Le monde n’est pas disposé à accepter (...) qu’Israël domine un autre peuple durant encore des décennies. C’est quelque chose qui n’existe nulle part ailleurs dans le monde » [1].
Gilles Paris : La question, on l’a vu ici, agite beaucoup Washington : Barack Obama va-t-il présenter ses paramètres pour un règlement du conflit israélo-palestinien, à la manière de Bill Clinton mais avec un meilleur timing (son prédécesseur démocrate n’y songea qu’à la veille de quitter la Maison Blanche) ?
Cette question lui a donc été posée à la fin de la conférence de presse à laquelle il participait, le 13 avril, en clôture de la conférence de Washington sur la sécurité nucléaire (qui nous avait échappé, on plaide coupable).
Alors, un plan ? Pas de plan, mais l’emploi d’un mot, “vital”, (lire en bas de ce post l’extrait de la conférence de presse) qui a poussé deux journalistes du New York Times a une longue introspection. En déclarant que la paix entre Israéliens et Palestiniens constitue “un intérêt vital pour la sécurité nationale” américaine, M. Obama, selon Mark Landler et Helene Cooper, indique qu’il ne va pas rester les bras ballants. Il renvoie à la polémique suscitée par le général Petraeus sur le même sujet en mars (lire un commentaire de l’ancien ambassadeur des Etats-Unis Daniel Kurtzer sur l’excellent et quasi-unique site de débats israélo-palestinien Bitterlemons.)
Certes, un débat fait toujours rage au sein de la Maison Blanche entre ceux qui, comme le conseiller à la sécurité nationale, Jim Jones, plaide pour un plan américain, et ceux qui comme Dennis Ross (vétéran d’Oslo et assimilé pour beaucoup à l’échec de cette stratégie des petits pas) favorisent une approche plus prudente. Mais selon les deux journalistes du New York Times, qui rappellent la présence de M. Obama à des réunions d’experts autour de M. Jones, le président des Etats-Unis a désormais pris personnellement le dossier en main(...)
publié le 16 avril sur le blog du Monde "Guerre ou Paix"
Synthèse, titre modifié et intro : C. Léostic, Afps