21/04/2010
Parallèlement aux festivités du 62e anniversaire de la création d’Israël, les Arabes israéliens et des militants pacifistes ont manifesté hier pour le droit au retour des réfugiés palestiniens. Ammar Awwad/Reuters
Les Israéliens ont célébré hier « la fête de l'Indépendance » marquant le 62e anniversaire de la création de l'État hébreu. À cette occasion, le président Shimon Peres a reçu des messages de congratulations de plusieurs chefs d'État étrangers, dont les présidents américain Barack Obama, russe Dmitri Medvedev, turc Abdullah Gül et égyptien Hosni Moubarak.
Dans son message, M. Obama a souligné « l'engagement inébranlable des États-Unis à la sécurité d'Israël et l'objectif commun d'une paix durable ». Il a insisté sur les « liens indéfectibles » entre Washington et Tel-Aviv, se disant persuadé que leurs relations « ne feront que se renforcer » dans l'avenir. « Nous saluons une fois encore les extraordinaires réalisations du peuple d'Israël, et leur profonde et durable amitié avec le peuple américain », a-t-il conclu. Le président Moubarak a, lui, souligné la nécessité de « voir le processus de paix au Proche-Orient remis sur les rails, pour mettre un terme au cycle de violences et d'effusions de sang ».
La fête avait débuté lundi soir par des feux d'artifice, des bals populaires et des pique-niques familiaux, à l'issue du Jour du souvenir en l'honneur des « soldats morts au combat et des victimes d'attentats ». À cette occasion et pour la première fois hier, M. Peres, le Premier ministre Benjamin Netanyahu et le chef d'état-major Gaby Ashkenazi ont entonné en solo et ensemble des chants traditionnels. Des appareils de l'armée de l'air israélienne, notamment une escadrille de F16, ont survolé Jérusalem et les autres principales villes israéliennes alors que la marine de guerre effectuait des parades au large des côtes israéliennes en Méditerranée. Les festivités ont toutefois été assombries par de brefs affrontements entre des soldats et des colons près de la colonie de Yitzhar dans la région de Naplouse, en Cisjordanie.
De son côté, le ministre des Affaires étrangères, Avigdor Lieberman, a mis en garde contre toute tentative étrangère d'imposer une solution au conflit israélo-palestinien et rejeté à nouveau toute division de Jérusalem. « La paix ne peut pas être imposée, elle doit être bâtie », a-t-il affirmé.
Dans son message, M. Obama a souligné « l'engagement inébranlable des États-Unis à la sécurité d'Israël et l'objectif commun d'une paix durable ». Il a insisté sur les « liens indéfectibles » entre Washington et Tel-Aviv, se disant persuadé que leurs relations « ne feront que se renforcer » dans l'avenir. « Nous saluons une fois encore les extraordinaires réalisations du peuple d'Israël, et leur profonde et durable amitié avec le peuple américain », a-t-il conclu. Le président Moubarak a, lui, souligné la nécessité de « voir le processus de paix au Proche-Orient remis sur les rails, pour mettre un terme au cycle de violences et d'effusions de sang ».
La fête avait débuté lundi soir par des feux d'artifice, des bals populaires et des pique-niques familiaux, à l'issue du Jour du souvenir en l'honneur des « soldats morts au combat et des victimes d'attentats ». À cette occasion et pour la première fois hier, M. Peres, le Premier ministre Benjamin Netanyahu et le chef d'état-major Gaby Ashkenazi ont entonné en solo et ensemble des chants traditionnels. Des appareils de l'armée de l'air israélienne, notamment une escadrille de F16, ont survolé Jérusalem et les autres principales villes israéliennes alors que la marine de guerre effectuait des parades au large des côtes israéliennes en Méditerranée. Les festivités ont toutefois été assombries par de brefs affrontements entre des soldats et des colons près de la colonie de Yitzhar dans la région de Naplouse, en Cisjordanie.
De son côté, le ministre des Affaires étrangères, Avigdor Lieberman, a mis en garde contre toute tentative étrangère d'imposer une solution au conflit israélo-palestinien et rejeté à nouveau toute division de Jérusalem. « La paix ne peut pas être imposée, elle doit être bâtie », a-t-il affirmé.
