samedi 30 avril 2011

DELANOE préconise la reconnaissance d’un Etat Palestinien....où ça ?

vendredi 29 avril 2011
Bertrand Delanoë vient de se fendre d’un communiqué préconisant la "reconnaissance de l’Etat Palestinien", mais en se gardant bien de mentionner ses frontières et prérogatives. Jérusalem Est ? La Ligne Verte ? Le retrait des 500.000 colons qui occupent actuellement plus de la moitié de la Cisjordanie ? Le droit international ? Il ne connait pas. Une reconnaissance plus que platonique donc. Netanyahou, lui-même est d’accord pour reconnaître un Etat palestinien sur un bantoustan !
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
"Reconnaissance de l’État palestinien
Par M. Bertrand DELANOË
Alors qu’un vent de liberté souffle sur le monde arabe, un peuple qui aspire depuis longtemps à un État libre et démocratique doit, sans attendre, pouvoir y accéder pleinement : le temps est venu de reconnaître enfin l’État palestinien.
Cet acte de droit irait au-delà du symbole : il permettrait au peuple palestinien de se constituer en tant que nation. Les bases en sont aujourd’hui prêtes. Comme les précurseurs de l’État d’Israël avant 1948, les Palestiniens se sont dotés d’une économie, d’un système éducatif, d’une police et d’une diplomatie qui peuvent, dès à présent, être ceux d’un État. Seule l’initiative de la proclamation effective de cet État lui permettra d’exister en tant que tel.
Le monde considère depuis des années comme acquis le fait que le conflit israélo-palestinien se résoudra par l’existence de deux États, dans la reconnaissance réciproque de leurs souverainetés légitimes. Rien ne justifie d’attendre davantage pour transformer cet acquis en réalité. La création, la proclamation et la reconnaissance de l’État palestinien sont des conditions de la paix, et donc de la sécurité de toutes les parties en présence, notamment Israël. C’est probablement la seule façon de relancer des négociations, aujourd’hui bloquées, sur la question des frontières ou le choix de la capitale. C’est une opportunité pour le peuple palestinien de passer, collectivement et irréversiblement, de la lutte pour l’indépendance à la gestion des affaires d’un pays. C’est enfin et surtout un acte de justice élémentaire que la communauté internationale ne peut pas différer plus longtemps.
Je souhaite donc que la France, et au-delà l’Union européenne, reconnaissent dès maintenant l’État palestinien."
28/04/2011
Quel courage ! Quel amour de la liberté de la part de celui qui a fait élire Gilad Shalit, soldat de l’armée d’occupation israélienne, citoyen d’honneur de la ville de Paris.
CAPJPO-EuroPalestine
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Palestine : Engagez-vous !

vendredi 29 avril 2011
L’assassinat de Juliano Meir Khamis à Jénine, suivi par celui de Vittorio Arrigoni à Gaza, n’empêcheront pas la mobilisation de la société civile internationale aux côtés du peuple palestinien.
La terreur exercée à tous les niveaux par Israël et ses relais dans le monde, allant du chantage à l’antisémitisme aux meurtres, en passant par la répression des femmes et des hommes de conscience en Palestine, en Israël et dans nos pays occidentaux, ne pourra réduire aux silence toutes celles et tous ceux qui refusent la barbarie, et qui sont de plus en plus nombreux dans le monde à prendre conscience du grave danger que constitue, pour la paix dans le monde, la fuite en avant de la politique coloniale israélienne.
Au Caire, plus d’un million d’Egyptiens sont descendus dans la rue il y a une quinzaine de jours pour exiger un soutien actif à leurs frères palestiniens.
En Israël même, des opposants se lèvent malgré les nouvelles lois scélérates votées par la Knesset. Ils réclament la fin de l’occupation, appelent au boycott de leur pays ("Boycott From Within") et se joignent aux manifestations contre le vol des maisons et des terres palestiniennes.
La Flottille pour Gaza a repoussé son départ à la fin juin pour tenir compte des élections en Turquie le 12 juin, et non par crainte des menaces israéliennes.
La mission internationale du 8 juillet, qui répond à l’appel des associations palestiniennes de Cisjordanie prend une ampleur considérable en France, en Belgique, Grande-Bretagne, en Allemagne.... (voir le site : http://www.BienvenuePalestine.com ). Des centaines d’hommes, de femmes et d’enfants sont déjà munis de leurs billets d’avion pour aller à Jérusalem Est et en Cisjordanie du 8 au 16 juillet prochains.
Des personnalités de tous horizons apportent leur soutien à cette initiative importante, qui vise à affirmer notre droit absolu à répondre à l’invitation pacifique de nos amis palestiniens :
- Jean-Claude AMARA, Porte Parole de Droits Devant !
- Hassan AOUMMIS, Maire adjoint à Choisy le Roi et conseiller départemental du Mouvement Républicain et Citoyen
- Alima BOUMEDIENNE-TIERY, Sénatrice
- Patrick BRAOUEZEC, Député de la Seine-Saint-Denis, Président de l’agglomération Plaine Commune
- Eitan BRONSTEIN, directeur de Zochrot, Tel Aviv
- Alain BROSSAT, Professeur des universités, département de philosophie, Paris VIII
- Maurice BUTTIN, avocat honoraire à la Cour. Président du CVPR PO
- Michel COLLON, journaliste, écrivain
- Raymond COMBAZ, Elu P.C.F à Givors (69)
- Sylvain DESMET, Conseiller Régional d’Ile de France, Europe Ecologie- Les Verts
- Yannis EL MAHDI, Elu de Saint-Priest
- Georges Yoram FEDERMANN, Psychiatre (Strasbourg)
- Mgr. Jacques GAILLOT, Evêque de Partenia
- Nadine GARCIA, Conseillère Générale de Nanterre (PC)
- Jean-Pierre GARNIER, Chercheur et enseignant en sociologie urbaine
- Gisèle HALIMI, Avocate
- Stéphane HESSEL, Ancien ambassadeur de France
- Nicole KIIL-NIELSEN, Eurodéputée, Europe Ecologie- Les Verts
- Annie LACROIX-RIZ, Pr. d’Histoire contemporaine à l’Université Paris 7
- Olivier LE COUR GRANDMAISON, Historien, Pr. de Sciences politiques à l’université d’Evry-Val d’Essonne
- Gilles LEMAIRE, Ancien Secrétaire national des Verts, membre du bureau de Attac France
- Edgar MORIN, Philosophe, écrivain
- Christophe OBERLIN, Chirurgien, responsable de missions chirurgicales à Gaza
- Jean-Claude PONSIN, Médecin et polytechnicien, président des Amis d’Al-Rowwad
- Xavier RENOU, Porte-parole des Désobéissants
- Roger SALAMON, Professeur Santé Publique (Bordeaux)
- Serge TEYSSOT-GAY, guitariste
- Pierre TEVANIAN, philosophe, collectif « Une école pour tou-t-e-s »
- Odile TOBNER, Ecrivain (auteur notamment de « Du racisme français »)
- Elodie TUAILLON, avocate, syndicaliste et militante communiste
- Alain de WAILLY, Chercheur en physiologie théorique
- Jean ZIEGLER, (Vice-Président du Comité des Droits de l’Homme de l’ONU)
- HK, Groupe de musique
- ZEP, Groupe de musique
INSCRIVEZ - VOUS EGALEMENT ! CONTACTEZ-NOUS !
- RESERVEZ LE VENDREDI 6 MAI PROCHAIN !
Le vendredi 6 mai, de 14H à 22 H à la Bourse du Travail de Saint-Denis, nous vous attendons pour une grande journée et une soirée sur le thème :
« PALESTINE : ENGAGEZ-VOUS ! »
Meetings, débats, expositions, musique, films, hommages à Juliano Meir Khamis et à Vittorio Arrigoni.
Avec :
- LUBNA MARSAWA (Jérusalem)
- ABDALLAH ABU RAHMA (Bi’lin)
- RONNIE BARKAN (Tel Aviv - AAW)
- Ayman QWAIDER (Gaza)
- TARIQ RAMADAN (dès 15 H)

Et de nombreux autres invités, tels que : Annie LACROIX-RIZ, Xavier RENOU, Sophia DEEG, Christophe OBERLIN, Houria BOUTELDJA, Olivier LECOUR-GRANDMAISON, Hassan AOUMMIS, Olivia ZEMOR, Nadia BOUMAZOUGHE, Myriam DELY, Elisa CENI, Karim AÏCHI, ABDEL AZIZI...
Accueil dès 13 H. Entrée gratuite. Restauration sur place.
A LA BOURSE DU TRAVAIL DE SAINT-DENIS 9 rue Génin - 93200 Saint-Denis. M° Saint-Denis-Porte-de-Paris (Ligne 13)
CAPJPO-EuroPalestine
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Mélissa Theuriau échappe à la mort à Gaza

29 avr 2011 à 11:00
Mélissa Theuriau échappe à la mort à Gaza
Tourner à la bande de gaza n’est pas de tout repos. Mélissa Theuriau peut le confirmer. 
Elle est en effet passée  à côté d’une morte certaine, lors de son passage dans cette région du Moyen Orient,  pour y tourner un reportage sur les enfants palestiniens.
Un obus lancé par l’aviation israélienne est en effet  tombé à 500 mètres, confie-t-elle lors d’un entretien accordé au dernier numéro de « TV Magazine ».
«Durant les deux derniers jours de tournage, les bombardements ont éclaté et nous avons pu tourner en essayant de limiter les risques, mais nous n’avons dormi que trois-quatre heures par nuit, sachant qu’un obus est tombé à 500 mètres de nous ! », dit-elle.
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Le rapprochement inter-palestinien dénote un changement égyptien

publié le 29/04/2011 à 15:32
L'accord de réconciliation entre les "frères ennemis" palestiniens du Fatah et du Hamas, fruit d'une médiation du Caire, dénote un net changement de la stratégie égyptienne au Moyen-Orient depuis la chute du président Hosni Moubarak, le 11 février.
En poussant le président palestinien Mahmoud Abbas et ses rivaux du mouvement islamiste à enterrer la hache de guerre, les généraux qui dirigent désormais l'Egypte cherchent à renforcer leur main par rapport à Israël, à améliorer leurs relations avec la puissance régionale rivale iranienne et s'acquérir l'opinion palestinienne.
L'Egypte partage avec la bande de Gaza, aux mains du Hamas depuis quatre ans, une frontière commune, et une véritable réconciliation entre le mouvement islamiste et le Fatah d'Abbas, qui administre la Cisjordanie, mettrait fin à leurs dissensions en rendant cette frontière plus sûre.
"Le Caire a un certain nombre d'intérêts dans cet accord et les autorités militaires transitoires ont joué un rôle clé dans sa conclusion", souligne Kamrane Boukhari, analyste au cabinet de consultants Stratfor Global Intelligence.
"L'Egypte ne souhaite pas voir de troubles à Gaza au moment où elle est engagée dans une transition sur le front intérieur. Il semble aussi que l'Egypte cherche à s'affirmer par rapport à Israël", qui ne voit pas d'un bon oeil cet accord de réconciliation, explique-t-il.
L'Egypte est le pays arabe le plus peuplé mais son influence régionale a décliné au fur et à mesure des trente ans de règne d'Hosni Moubarak, durant lesquelles la politique du Caire s'est progressivement alignée sur celle de Washington et de son allié israélien, et s'est éloignée des sentiments de la population.
Si l'Egypte a signé un accord de paix en 1979 avec Israël, sous la houlette des Etats-Unis, bon nombre d'Egyptiens restent hostiles à leur voisin oriental en raison de la perpétuation depuis 1967 de l'occupation de la Cisjordanie, de Jérusalem-Est et du Golan syrien.
Lors de la chute de Moubarak, Israël a exprimé la crainte que les nouveaux dirigeants ne remettent en cause l'accord de paix, mais l'une des premières déclarations des généraux qui lui ont succédé a été de rassurer l'Etat juif sur la pérennité du traité.
Mais, peu de temps après, le Conseil suprême des forces armées (CSFA) égyptien a tendu la main à l'Iran, ennemi juré d'Israël, avec lequel le régime de Moubarak était en très mauvais termes, et qui soutient le Hamas.
L'Egypte semble avoir coordonné avec l'Iran ses efforts pour rapprocher le Hamas et le Fatah, signe sans doute d'un certain dégel entre les deux puissances régionales.
Que le ministère iranien des Affaires étrangères se soit félicité de l'accord, qui sera signé lors d'une cérémonie de trois jours prévue au Caire à partir du 2 mai, est un signe que Téhéran soutient cette réconciliation, souligne Boukhari.
"Et comme l'Iran a donné son accord et que le Hamas est basé à Damas, cela signifie que la Syrie aussi a autorisé la réconciliation à se faire", ajoute-t-il.
"La politique contre le Hamas et l'alliance étroite avec les Etats-Unis et Israël remonte aux efforts de l'administration de Moubarak pour faire passer ses intérêts personnels au-dessus de ceux de la nation", estime un responsable égyptien.
Depuis la chute de Moubarak, les dirigeants militaires provisoires se sont employés à s'éloigner de cette politique pour étendre les relations avec les pays voisins et rétablir le statut de l'Egypte comme puissance régionale.
Ce sont les services de renseignement militaires égyptiens qui ont facilité l'accord de réconciliation entre le Hamas et le Fatah, et l'Egypte compte dépêcher à Gaza une équipe de sécurité pour veiller à la bonne application de l'accord.
Les services de renseignement égyptien ont considérablement allégé le blocus de la bande de Gaza décrété par Israël avec l'aide de l'Egypte de Moubarak.
La cérémonie de signature de l'accord de réconciliation, à laquelle les autres factions palestiniennes sont invitées à se joindre, aura lieu en présence du président Mahmoud Abbas et du chef du bureau politique du Hamas en exil à Damas, Khaled Méchaal.
Par Reuters 

Le VN se félicite de l'accord de réconciliation Fatah-Hamas

29/04/2011 
Le Vietnam apprécie l'accord de réconciliation entre le Fatah et le Hamas, et soutient la solidarité et l'unité nationale du peuple palestinien, a déclaré la porte-parole du ministère vietnamien des Affaires étrangères (AE), Nguyen Phuong Nga.
Répondant vendredi à Hanoi à la question de correspondants sur la réaction du Vietnam devant l'accord de réconciliation préliminaire signé le 27 avril 2011 entre le Fatah et le Hamas, la porte-parole du ministère vietnamien des AE a affirmé:
"Le Vietnam soutient le règlement pacifique du conflit entre la Palestine et Israël sur la base des résolutions de l'ONU, de l'Initiative arabe et aussi d'une solution intégrale, égale, durable qui assure les intérêts légitimes des deux parties". -AVI

Il ne faut pas être plus palestinien que le palestinien

29 Avril 2011
Par Karima Essabak.
Je savais qu’on pouvait pécher par orgueil mais pas par excès d’empathie. Avec ce voyage en Palestine, c’est chose faite.
Depuis notre arrivée, les clichés sur la vie des palestiniens tombent et nous amènent à l’introspection : cette indignation qui soulève notre cœur à chaque check point, à chaque apparition du mur de la honte, improbable dans un paysage d’oliviers, pourquoi ne se lit-elle pas sur les visages de nos hôtes ? Pourquoi n’entendons-nous pas, le soir au sein de nos familles d’accueils, des diatribes endiablées sur l’injustice, alors qu’il ne se passe pas une heure au sein de notre groupe sans débats passionnés et indignés ?
Serions-nous au final plus palestiniens que les palestiniens ? Sommes-nous trop à l’écoute de nos sens et pas assez du peuple qui nous entoure, qui n’aspire qu’à la paix du quotidien ?  Peut-être aussi sommes-nous victimes, depuis la France, d’une propagande qui construit un imaginaire de guerre et de lutte, de palestiniens violents et incontrôlables ; si bien que l’on s’attend à croiser des révolutionnaires à tous les coins de rue de Ramallah, là où en réalité, on ne trouve que des familles faisant leurs courses …
Péché n°1 : boycotter les produits israéliens. Ou pas ...
Reçus par Dov Hanin, député progressiste israélien, nous nous sommes rendus à Tel Aviv. Arrivée à l’heure du déjeuner, des divergences d’opinions ont couverts les cris de nos estomacs. Non pas sur le menu, mais sur le principe même de la consommation en territoire israélien. Participer à la vie économique de la ville était pour certains, en contradiction avec leurs démarches militantes. D’autres pensaient qu’il ne fallait pas tomber dans un dogmatisme aveugle.
Ce sont les palestiniens, mi- amusés mi- touchés, qui nous apporteront de la tempérance, En tête de file, Salam Fayyad, le premier ministre palestinien  nous dira simplement qu’Israël est un futur partenaire économique, et que le boycott que les palestiniens prônent se limite aux productions venues des colonies juives. Une position qui nous rallie tous : impossible de cautionner un délit reconnu internationalement.
Péché n°2 : le droit international.
Sept ans bientôt qu’elle n’a pas serré son fils dans ses bras. Dans un petit café de Ramallah, Denise Hamouri nous raconte son combat pour faire libérer son fils, Salah, emprisonné sur une présomption de volonté de nuire à l’état d’Israël. Elle n’espère plus être reçue par M. Sarkozy, malgré ses nombreux courriers, mais continue les démarches pour faire sortir son fils même dix jours avant la fin de sa peine. « C’est toujours ça » dit-elle. Du courage, elle en a, de la résistance aussi. Pourtant, on n’a pas pu s’empêcher de demander à Mme Hamouri, si elle avait essayé, par exemple, de créer une association de parents de prisonniers politiques pour mutualiser leurs forces. Ou encore, si elle avait songé à entreprendre une démarche juridique auprès d'une cour internationale de justice, afin, par exemple, de mettre en cause le fait que son fils ait été jugé par un tribunal militaire et non civil. « Non" nous répond-t-elle," je n’y ai pas pensé".
Devant cette réponse, donnée avec beaucoup d’humilité par une mère dont le quotidien est un combat, nous avons honte d’avoir pris cette femme à partie. Elle faisait tout ce qui était possible de faire pour son fils. De notre prisme français et européen, nous oublions, naïvement parfois, que la justice et le droit ne sont pas des évidences partout, et certainement pas des clés de liberté.
Péché 3 : le loisir.
Sous le niveau de la mer, on étouffe. Pas seulement lorsque le soleil tape fort, mais aussi, parce que le droit au loisir peut s’y noyer. Jéricho, ville palestinienne millénaire et point d’entrée au site mystique de la mer Morte. Après une semaine de road trip, nous avions envie de nous laisser porter un peu par ses eaux à forte salinité. L’ambiance du groupe était au beau fixe. A peine descendus du bus sur le parking, un ballon roulait déjà entre nos pieds. C’était bien trop beau pour être vrai. L’accès à la mer morte, qu’elle soit côté palestinien ou pas, est contrôlée par les israéliens : check point aux loisirs. Deux jeunes branchés se font refoulés devant nous. Parce qu‘ils sont palestiniens, nous expliquera le responsable du lieu. Ils ne bronchent pas, ne négocient pas, ils s’en vont. Pour certains d’entre nous, le spectre du délit de faciès à l’entrée de boites de nuit refait surface. C’est vrai que c’est la même chose : être privé d’amusement, de fun, de loisir, de sas de décompression, c’est injuste où que l’on soit. Par ailleurs, constater qu’un joyau naturel tel que la mer Morte, ne puisse pas être accessible à tous, gratuitement, c’est heurter notre sens de l’espace public, tel qu’on le conçoit en France. On se sent confisqué d’un droit universel, celui de l’accès à la nature.
De manière unanime, nous décidons de renoncer à l’expérience de la mer morte, par solidarité avec les deux jeunes palestiniens refoulés.  Comment s’amuser quand d’autres n’y ont pas le droit ? De retour à Ramallah, nous étions tous assez fiers de raconter à nos familles d’accueils que nous avions été fidèles à nos principes. La belle affaire. Nous ne nous rendons même pas compte que de jouer aux "boycotteurs moraux" est un luxe. Mon hôte me dira, les yeux un peu dans le vague, qu’il aimerait bien offrir un peu d’oxygène à ses petits. Il aimerait bien pouvoir jouer pleinement son rôle de père en réalisant l’un des besoins fondamentaux pour les enfants : l’amusement, le jeu, la découverte …
Finalement, être face à ces situations nous a appris que le peuple palestinien est ventriloque : il ne parle jamais de leur propre voix. Les médias transforment les Palestiniens en combattants violents. Les militants les érigent en révolutionnaires acharnés. Si le monde se décidait à écouter ce que le peuple palestinien dit, il entendrait distinctement : les poings sont baissés depuis longtemps, il reste quelques bleus au corps, c'est vrai. Mais plus que jamais perdure en lui l’envie de vivre juste comme le reste du monde : libre ni plus ni moins.

Israël lance une campagne internationale contre l'accord Fatah/Hamas

JERUSALEM — Israël s'efforce d'exploiter l'accord de réconciliation entre l'Autorité palestinienne et le mouvement islamiste Hamas, qui refuse d'accepter l'existence de l'Etat hébreu, pour torpiller la tentative de reconnaissance d'un Etat palestinien à l'ONU en septembre.
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a décidé de lancer une campagne diplomatique contre toute reconnaissance d'un gouvernement unitaire palestinien incluant le Hamas, a-t-on appris vendredi de source gouvernementale.
M. Netanyahu va tenter de convaincre ses interlocuteurs européens lors de sa visite prévue la semaine prochaine à Londres et Paris, visite initialement destinée à persuader les pays européens de ne pas voter à l'ONU en faveur de la reconnaissance de la Palestine sans accord de paix préalable avec Israël.
"Nous étions déjà contre toute proclamation unilatérale d'un Etat palestinien. Mais si le Hamas devient un parti au pouvoir, ce serait encore plus dangereux", a déclaré à l'AFP le porte-parole du ministère des Affaires Etrangères, Ygal Palmor.
M. Palmor a évoqué le risque que le Hamas "noyaute un futur gouvernement" palestinien. "Aussi longtemps que ce mouvement ne s'est pas plié aux conditions du Quartette pour le Proche-Orient, il demeure aux yeux d'Israël et des pays occidentaux une organisation terroriste", a-t-il souligné.
Les membres du Quartette (Etats-Unis, UE, Russie et ONU) ont fixé ces conditions en janvier 2006: cessation des violences, reconnaissance des accords signés précédemment par Israël et l'OLP et reconnaissance du droit à exister d'Israël.
Selon un communiqué de son bureau, le chef de la diplomatie israélienne Avigdor Lieberman a appelé vendredi son homologue de l'Union européenne, Catherine Ashton, pour la presser d'"exiger du Hamas qu'il applique absolument toutes les conditions fixées par le Quartette".
L'accord de réconciliation interpalestinien conclu mercredi, à la surprise générale, entre le Hamas et le mouvement Fatah du président palestinien Mahmoud Abbas ne mentionne pas ces principes.
Mahmoud Zahar, un dirigeant du Hamas à Gaza, a rejeté jeudi toute reconnaissance d'Israël, tout en déclarant que le mouvement n'essayerait pas d'empêcher le Fatah de chercher à obtenir un accord de paix avec Israël.
Dès mercredi soir, M. Netanyahu a affirmé que Mahmoud Abbas devait "choisir entre la paix avec Israël et la paix avec le Hamas", qui contrôle la bande de Gaza.
Depuis, des ministres israéliens martèlent ce thème, menaçant entre autres d'interdire au Hamas de présenter des candidats à des élections palestiniennes en Cisjordanie, territoire occupé par Israël.
Le président israélien Shimon Pérès est également monté au créneau: "Les Nations unies ne peuvent pas accepter ou reconnaître une organisation terroriste en tant qu'Etat en septembre".
Les médias israéliens ont fait un large écho à ces dénonciations de l'accord tout en émettant des doutes sur sa mise en oeuvre, compte tenu des divergences de fond entre le Fatah et le Hamas.
Pour le quotidien Yediot Aharonot, cet accord "facilitera la tâche du Premier ministre (fin mai) à Washington dans ses efforts de contrer la proclamation d'un Etat palestinien".
Le journal estime cependant que, bon gré mal gré, "Israël en viendra à négocier avec le Hamas".
Le Haaretz (gauche) ironise sur "le spectre qui terrifie Israël: l'Etat palestinien", arguant qu'Israël ferait mieux de prendre les devants en étant "le premier à soutenir la création d'un Etat vivant en paix à ses côtés".
Le président de l'Autorité palestinienne et leader du Fatah, Mahmoud Abbas, et le chef en exil du mouvement islamiste Hamas, Khaled Mechaal, doivent signer mercredi au Caire l'accord de réconciliation interpalestinien.

Gaza: l'Égypte ouvre sa frontière

29/04/2011 
L'Égypte s'apprête à ouvrir de manière permanente la frontière avec Gaza afin d'alléger le blocus imposé par Israël à ce territoire. L'Égypte "va prendre des mesures importantes pour aider à alléger le blocus dans les jours à venir", a annoncé aujourd'hui  le ministre égyptien des Affaires étrangères, Nabil al-Arabi, sur la chaîne de télévision al-Jezira.
Il a précisé que son pays n'accepterait plus que le terminal frontalier de Rafah, le seul de l'enclave palestinienne qui ne soit pas contrôlé par Israël, reste bloqué et jugé qu'il était "honteux" de maintenir fermer ce terminal.
Depuis que le président égyptien Hosni Moubarak a cédé le pouvoir sous la pression de la rue le 11 février, les nouvelles autorités du pays ont desserré l'étau sur le passage de Rafah, qui n'était auparavant ouvert que de manière exceptionnelle, quelques jours par mois, pour des raisons humanitaires. 
Israël inquiet 
"Nous sommes très inquiets", a réagi un haut responsable israélien après cette annonce. Plus généralement, ce responsable a souligné qu'Israël était "troublé par les développements en Egypte, par ces voix qui appellent à annuler le traité de paix (israélo-égyptien), par le rapprochement entre l'Egypte et l'Iran et par le rehaussement des relations entre l'Egypte et le Hamas".
L'Autorité palestinienne, basée en Cisjordanie, comme le mouvement islamiste Hamas qui contrôle la bande de Gaza, ont salué la décision égyptienne. "Nous nous félicitons de ce pas de l'Egypte. Cela fait longtemps que nous faisions pression pour que soit mis fin aux souffrances de la population de Gaza", a déclaré le négociateur palestinien, Saëb Erakat. Un responsable du Hamas chargé des frontières, Hatem Ewideh, s'est réjoui de la réouverture prochaine du terminal, en soulignant "l'importance de l'ouverture d'un point de passage commercial avec l'Egypte".
Selon l'agence officielle Mena, le rythme des passages était soutenu à Rafah ces derniers jours: 11.800 entrées en Egypte (des malades, des étudiants en Egypte et des détenteurs de nationalités étrangères) et 10.925 départs pour Gaza.
L'ancien régime était régulièrement accusé de complicité de fait avec le blocus israélien pour son refus de maintenir le terminal ouvert, une décision que les autorités de Hosni Moubarak justifiaient en invoquant la lutte contre les trafics de toutes sortes avec l'enclave palestinienne.
Imposé en juin 2006 à la suite de l'enlèvement d'un soldat israélien, le blocus de la bande de Gaza a été considérablement renforcé après la prise de contrôle du territoire en juin 2007 par le Hamas. Israël l'a assoupli à la suite d'intenses pressions internationales après la mort de neuf Turcs dans un assaut de sa marine le 31 mai 2010 contre une flottille humanitaire qui tentait d'atteindre le territoire palestinien. Mais il a maintenu un strict blocus maritime et l'interdiction des exportations. 

vendredi 29 avril 2011

Convocation devant la justice pour un article BDS

France - 29 avril 2011
Par Alexandre Moumbaris
Chers Amis et Camarades
Je viens d’être convoqué au Tribunal d’instance à titre de directeur de publication, à propos de l’article ci-dessous (1) publié dans le numéro 140 du BIP (2).
J’ai par conséquent besoin de votre solidarité dans tous les domaines et surtout du soutien auprès de l’opinion publique.
En attaché vous trouverez le compte rendu d’audience de la gendarmerie et la convocation au tribunal.
En vous remerciant d’avance,
Amitiés
Alexandre Moumbaris
(1) http://conscience-musulmane.over-blog.com/article-2010-l-annee-du-bds-65387373.html
(2) Bureau Information Presse 140
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Deux enfants blessés par balle à Bil'in

Bilin - 29 avril 2011
Par ISM
Le 28 avril vers midi, Jamal Atef Al-Khateeb (15 ans) a été blessé à l'estomac et à la bouche et Nashmi Mohamad Abu Rahma (16 ans) à la jambe par balles. Ils ont été transportés à l'hôpital. L'armée israélienne a surgi dans le village alors que les élèves rentraient chez eux après l'école. Les soldats se sont mis à tirer des balles caoutchouc-acier et des grenades lacrymogènes sur les jeunes, blessant Jamal et Mohamad.
Deux enfants blessés par balle à Bil'in
Les soldats ont empêché Rani Burnat, caméraman local, de prendre des photos de leurs actes en le menaçant de casser sa caméra.
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Source : Palsolidarity
Traduction : MR pour ISM

L’Égypte réaffirme son rôle dans la réconciliation palestinienne

Palestine occupée - 29 avril 2011
Par Khaled Amayreh
En dépit de ses préoccupations en matière d'affaires intérieures suite à la révolution égyptienne qui a renversé le vieux dictateur Hosni Moubarak, l’Égypte réaffirme son rôle central dans les efforts de réconciliation palestinienne. La direction intérimaire égyptienne a rencontré des dirigeants palestiniens représentant l'Autorité palestinienne (AP), le Hamas et d'autres factions importantes. L'ambassadeur égyptien auprès de l'AP, Ahmed Othman, a réfuté cette semaine des assertions selon lesquels l’Égypte était trop occupée à gérer ses affaires intérieures pour s'impliquer dans la lourde tâche de restauration de l'unité nationale palestinienne. "L’Égypte a discuté avec toutes les factions palestiniennes et a l'intention de redoubler d'efforts pour les convaincre de mettre fin à la division une bonne fois pour toutes," a-t-il dit.
L’Égypte réaffirme son rôle dans la réconciliation palestinienne
Moussa Abu Marzouk, chef de la délégation Hamas, et Azzam al-Ahmad, vice-président du bureau politique du Fatah et membre du comité central, au Caire le 28 avril (photo AFP)
Othman a ajouté que le résultat des efforts égyptiens dépendait en fin de compte de la volonté des Palestiniens d''en finir avec les divisions et de restaurer l'unité nationale. "Ce dont nous avons réellement besoin pour parvenir au résultat escompté, c'est d'efforts concertés," a-t-il dit.
Selon des sources dans la Bande de Gaza, des préparatifs sont en cours pour une visite au Caire d'Ismail Haniyeh, premier ministre du gouvernement dirigé par le Hamas à Gaza. Ces sources ont souligné que la question n'était pas si, mais quand la visite aurait lieu. "Les tabous qui empêchait la visite d'Haniyeh au Caire sous l'ère Moubarak sont tombés. Le Caire n'a pas d'objection à la visite, sur le principe, comme c'était le cas lorsque Moubarak était au pouvoir. Moubarak craignait de fortes réactions israéliennes et ne voulaient pas incommoder les Américains. Mais aujourd'hui, la nouvelle direction au Caire se fiche de ce qu'Israël et ses alliés pensent de la manière dont l’Égypte traite avec le Hamas," a dit Ahmed Youssef, ancien conseiller politique d'Haniyeh.
Outre la question principale, la réconciliation palestinienne, les dirigeants égyptiens devraient discuter de la coopération sécuritaire avec le Hamas, la lutte contre le terrorisme et le contrôle des frontières. Haniyeh a l'intention de soulever une foule d'autres questions avec ses interlocuteurs égyptiens, dont les importations de carburant et d'électricité égyptiens, ainsi que la facilitation des déplacements par le passage de Rafah.
"Haniyeh voudrait sortir son peuple de la griffe d'Israël. Comme vous le savez, Israël a pris en otage, avec cruauté, les 1,6 million de Gazaouis," a dit un porte-parole du gouvernement islamique à Gaza.
Il est largement admis que l’Égypte est maintenant plus réceptive aux griefs des Palestiniens de la Bande de Gaza, découlant principalement des quatre années de blocus de l'enclave côtière après que le Hamas ait expulsé les forces de l'AP en 2007.
Tous les efforts visant à combler le fossé entre le Hamas et le Fatah ont échoué à cause de toute une série de facteurs, dont la méfiance mutuelle, l'intervention étrangère et les différences politiques et idéologiques. Les deux groupes ont également cherché à réprimer les partisans et les sympathisants de l'autre groupe dans leurs zones respectives de contrôle.
Israël et les États-Unis ont mis en garde, à maintes reprises, le régime de l'AP basé à Ramallah contre tout rapprochement sérieux avec le Hamas, disant qu'une telle réconciliation aurait des conséquences négatives. L'AP reçoit des centaines de millions de dollars des États-Unis par an, sans lesquels le régime de Ramallah ne pourrait pas payer les salaires de dizaines de milliers de fonctionnaires et autres employés, en particulier les membres de ses services de sécurité.
L'aide financière versée à l'AP requiert l'approbation du Congrès US, qui est soumis à une forte influence du lobby juif américain. Néanmoins, les révolutions dans le monde arabe, et surtout la révolution égyptienne, semblent avoir remodeler l'atmosphère politique générale dans la région, y compris à Ramallah et dans la Bande de Gaza.
Des observateurs dans les territoires palestiniens occupés affirment que les relations entre le Hamas et le Fatah ne peuvent plus être fondées sur les vieux modes de pensée, et que les deux partis devront prendre en compte ce que l'intellectuel palestinien Ahmed Sameh Al-Khalidi appelait le "zeitgeist", ou "esprit du temps" dans le monde arabe, sinon ils risquent de perdre.
L'AP a dit qu'elle allait demander officiellement à l'ONU la reconnaissance d'un État palestinien dans les territoires occupés par Israël en 1967, à savoir la Cisjordanie , Jérusalem Est et la Bande de Gaza. La direction de l'AP pense qu'une réconciliation rapide avec le Hamas renforcerait considérablement sa position vis-à-vis de la communauté internationale et d'Israël.
Outre les efforts égyptiens, des groupes civils en Palestine occupée se sont acharnés à la réconciliation Hamas-Fatah. Une des personnalités publiques à s'être impliquées activement dans ces démarches est l'homme d'affaires palestiniens Munib Masri. La semaine dernière, lors d'une réunion publique à Ramallah, il a déclaré qu'une conférence de réconciliation aurait lieu cet été pour mettre fin à la scission entre le Fatah et le Hamas une fois pour toutes.
Des dizaines d'intellectuels, de notables, de militants politiques, ainsi que des personnalités indépendantes, ont assisté au meeting de Ramallah. Masri a dit que la réconciliation nationale était impérative parce qu'elle était "la mère de toutes les priorités palestiniennes sans laquelle rien ne marcherait."
Selon un document en circulation et approuvé par des notables, des personnalités publiques et des intellectuels œuvrant à la réconciliation nationale, la conférence envisagée, à laquelle participeront toutes les factions palestiniennes, devrait avoir lieu à la "Maison des Arabes", en référence au Caire.
"La conférence fera l'objet d'un ensemble d'accords de courte durée ; elle partira du moment où les discussions antérieures se sont arrêtées, elle se centrera sur l'encourt des questions litigieuses et prendra en considération les changements révolutionnaires dans le monde arabe et leurs ramifications et répercussions sur la situation palestinienne."
Le document souligne la nécessité de former un gouvernement d'unité nationale sur la base d'un programme politique large bénéficiant du soutien du peuple palestinien. Il appelle aussi à la réactivation et au plein fonctionnement du Conseil Législatif Palestinien jusqu'à l'organisation de nouvelles élections législatives et présidentielles, ainsi qu'à des élections du Conseil National Palestinien.

Près de 50% des Israéliens pour la reconnaissance d’un Etat palestinien

29-04-2011
Près de 50% des Israéliens estiment que l’entité sioniste doit "reconnaître un Etat palestinien à condition de préserver en Cisjordanie des blocs de colonies", selon un sondage publié vendredi par le quotidien israélien Yediot Aharonot.
48% des personnes interrogées sont en faveur d'une telle reconnaissance, alors que 41% estiment qu'Israël "doit s'opposer avec force à toute proclamation d'un Etat palestinien, même au prix d'une confrontation avec l'ONU".
Par ailleurs, 53% des Israéliens estiment que le Premier ministre Benjamin Netanyahu doit présenter un "plan pour résoudre le conflit avec les Palestiniens au prix de concessions substantielles", alors que 42% sont d'avis contraire et le reste sans opinion.
Selon le quotidien le sondage a été réalisé cette semaine avant l'annonce d'un accord de réconciliation entre le Hamas et l'Autorité palestinienne.
L’Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas est déterminé à obtenir la reconnaissance internationale d’une partie de la Palestine occupée sur les lignes de 1967, soit l'intégralité de l’Est de Jérusalem, de la Cisjordanie et de la bande de Gaza. Elle a l'intention de porter sa revendication devant l'ONU en septembre.

Abbas et Mechaal vont signer l’accord de réconciliation mercredi au Caire

29-04-2011
Le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, et le chef du bureau politique du Hamas, Khaled Mechaal, signeront mercredi au Caire l'accord de réconciliation interpalestinien, a annoncé vendredi le Fatah.
"La signature de l'accord aura lieu le 4 mai quand Abbas et Mechaal ainsi que toutes les factions palestiniennes se rencontreront au siège de la Ligue arabe au Caire", a déclaré un haut responsable du mouvement Fatah, Azzam al-Ahmad, chargé des négociations sur la réconciliation.
Outre les deux principaux mouvements, d'autres factions palestiniennes comme le Jihad islamique, le Front populaire de libération de la Palestine (FPLP, gauche), le Front démocratique de libération de la Palestine (FDLP, gauche) et le Parti du peuple palestinien (ex-communiste) seront invitées à parapher le document du Caire.
Après plus d'un an et demi de discussions infructueuses, Hamas et Fatah se sont mis d'accord mercredi au Caire pour former un gouvernement composé de personnalités indépendantes, en vue d'élections présidentielle et législatives simultanées d'ici un an.
L'accord de réconciliation, applaudi par les Palestiniens, a été vivement critiqué par les dirigeants israéliens.  Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a dénoncé le rapprochement interpalestinien, sommant Abbas de "choisir entre la paix avec « Israël » et la paix avec le Hamas".
La présidence palestinienne a répliqué que la réconciliation était "une affaire interne" et qu'il incombait à Netanyahu de "choisir entre la paix et la colonisation" des territoires palestiniens occupés.

La frontière entre l’Egypte et Gaza bientôt ouverte, Israël troublé

29-04-2011 
Deux jours après avoir parrainé un accord de réconciliation entre les frères ennemis palestiniens le Hamas et le Fatah, l'Egypte s'apprête à ouvrir de manière permanente la frontière avec Gaza afin
d'alléger le blocus imposé par Israël à ce territoire.
L'Egypte va rouvrir de manière permanente la frontière avec Gaza afin d'alléger le blocus imposé par «Israël» contre ce territoire, a annoncé vendredi le ministre égyptien des Affaires étrangères, Nabil al-Arabi.
L'Egypte "va prendre des mesures importantes pour aider à alléger le blocus dans les jours à venir", a-t-il dit, précisant que son pays n'acceptera plus que le terminal frontalier situé à Rafah reste bloqué.
M. Arabi a qualifié de "honteuse" la décision de fermer ce terminal, seul point d'entrée de la bande de Gaza à ne pas être contrôlé par l’entité sioniste.
Dans une déclaration mercredi au quotidien indépendant al-Chourouq, M. Arabi a affirmé que son pays ne pouvait "pas ignorer la souffrance inhumaine du peuple palestinien à Gaza".
En réaction, un responsable du Hamas chargé des frontières, Hatem Ewideh, s'est réjoui de la réouverture prochaine du terminal, en soulignant "l'importance de l'ouverture d'un point de passage commercial avec l'Egypte".
L'Egypte n'ouvrait jusqu'ici qu'exceptionnellement le terminal de Rafah pour des raisons humanitaires, comme en février dernier notamment.
Le 11 février, lorsque le président égyptien Hosni Moubarak, un grand allié d'Israël, avait été obligé de céder le pouvoir sous la pression de la rue, des milliers de Palestiniens à Gaza avaient fêté son départ, espérant qu'il permettrait la fin du blocus du territoire.
Israël troublé
"Israël" est "très inquiet" de la décision de l'Egypte de rouvrir de manière permanente sa frontière avec Gaza, qui pourrait avoir des conséquences stratégiques pour la sécurité de l'entité sioniste, a
déclaré à l'AFP un haut responsable israélien sous couvert de l'anonymat.
"Nous sommes très inquiets de la situation dans le nord du Sinaï où le Hamas a réussi à monter une dangereuse machine militaire, en dépit des efforts de l'Egypte pour l'en empêcher", a ajouté ce responsable gouvernemental.

"Nous n'avons pas peur des menaces du régime sioniste" (Erekat)

29 Avril 2011 09:09 
IRIB- Le haut négociateur palestinien a déclaré que l'Autorité autonome palestinienne n'avait pas peur des menaces du régime sioniste. Suite à la signature d'un accord initial de réconciliation, au Caire, par les représentants du Hamas et du Fatah, les Etats-Unis et le régime israélien ont lancé une mise en garde à l'Autorité autonome palestinienne. "Le parlement israélien a menacé d'annexer la Cisjordanie aux territoires occupés, en cas de la création d'un Etat indépendant palestinien, mais cela ne nous fait pas peur", a souligné Saeb Erekat. "L'Etat indépendant palestinien, sans Al-Qods, comme capitale, n'a aucun sens, et la paix ne sera pas possible, sans le retrait d'Israël de la partie Est de la ville d'Al-Qods", a-t-il souligné. Réagissant aux propos du ministre israélien des Affaires étrangères, Avigdor Lieberman, concernant l'accord de réconciliation entre le Fatah et le Hamas, le haut négociateur palestinien les a qualifiés d'inacceptables et d'ingérence dans les affaires intérieures des Palestiniens. Le chef de la diplomatie israélienne a menacé l'Autorité autonome de mesures de rétorsion, suite à l'accord de réconciliation signé entre le Fatah et le Hamas.
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Les Etats-Unis menacent de couper l'aide financière à l'Autorité autonome

29 Avril 2011 10:52 
IRIB - Suite à l'accord de réconciliation entre le Fatah et le Hamas, pour la formation d'un gouvernement de coalition, la Chambre des représentants américaine a menacé de couper l'aide financière à l'autorité Autonome palestinienne. Cette menace a été proférée, après la rencontre d'un groupe d'élus démocrates et républicains, avec le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, à Tel-Aviv. "L'argent des contribuables américains ne devrait et ne doit pas être dépensé pour soutenir ceux qui menacent la sécurité des États-Unis, nos intérêts et notre allié indispensable, Israël", a affirmé Ileana Ros-Lehtinen, la Présidente des Affaires étrangères de la Chambre des représentants.  
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L'Egypte entend rouvrir le point de passage de Rafah

29 Avril 2011 11:26 
IRIB - Le ministre égyptien des Affaires étrangères a déclaré, lors d’un entretien avec Al-Jazira, jeudi dernier, que des préparatifs étaient en cours, pour ouvrir le passage de Rafah avec Gaza, de façon permanente. "Dans les sept à dix jours qui viennent, des mesures seront prises, afin de soulager le «blocus et les souffrances de la nation palestinienne». a indiqué Mr Nabil al-Arabi. Cette annonce montre qu’il y a un changement significatif, dans la politique égyptienne, à l’égard de la bande de Gaza, politique, qui, avant l’insurrection, en Égypte, était mise en œuvre, conjointement, avec Israël. L’ouverture de Rafah permettra aux marchandises et aux personnes de circuler vers et hors de la bande de Gaza, sans l’autorisation, ni le contrôle israélien, ce qui n’a pas été le cas, jusqu’à maintenant. Avant la révolution du peuple égypttien et la destitution du régime dictatorial de Hosni Mubarak, la frontière entre l’Égypte et Gaza était tenue fermée. Ce n’est qu’occasionnellement, que le passage s’ouvrait, et pour des périodes limitées.  
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Le Hamas rejette toute négociation avec le régime sioniste

29 Avril 2011 11:58 
IRIB - Le Mouvement de la résistance palestinienne, le Hamas, a apporté un démenti aux rapports, diffusés, par certains médias, comme quoi ce mouvement aurait accepté de négocier avec Israël. "Le Hamas refuse de négocier avec le régime sioniste, car de telles négociations, engagées, depuis des années, n'ont rien rapporté au peuple palestinien", a déclaré Mahmoud al-Zahar, l'un des hauts responsables du Hamas. "Le Mouvement de la résistance islamique ne reconnaîtra jamais le régime israélien et poursuivra sa lutte, jusqu'à la libération de tous les territoires palestiniens", a-t-il martelé.  
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Le régime israélien, irrité par l'accord de réconciliation entre le Hamas et le Fatah

29 Avril 2011 08:31 
IRIB- L'accord initial de réconciliation, signé entre les deux mouvements palestiniens, le Fatah et le Hamas, a suscité la colère des autorités du régime sioniste. De fortes divergences ont éclaté entre ces deux mouvements palestiniens, en 2006, suite à la victoire du Hamas, lors des élections législatives. Depuis, ils n'étaient pas parvenus, en dépit de tous les efforts déployés, à se réconcilier. Les dirigeants du Hamas accusaient le Fatah de fomenter un complot visant à mater leurs partisans et à éliminer ce mouvement, sur la scène politique. Par contre, le Fatah présentait le Hamas comme un obstacle au processus de compromis engagé par l'Autorité autonome avec le régime israélien, tout en jugeant que la stratégie de combat du Hamas était contraire aux intérêts nationaux du peuple palestinien. Abusant d'une telle ambiance politique, le régime sioniste a enlevé, en 2007, 22 membres des députés du Hamas, en vue de les mettre en minorité, au sein du parlement. Les efforts de médiation de certains pays arabes, comme l'Egypte, la Syrie et le Qatar, pour réconcilier ces deux mouvements, n'ont pas abouti. Le régime israélien a, alors, profité au maximum d'un tel climat, pour construire des dizaines de colonies, en Cisjordanie et à Al-Qods. L'Autorité autonome palestinienne, qui s'était fixée comme objectif de constituer un front contre le Hamas plutôt que contre l'ennemi sioniste, a observé un silence coupable envers la construction des colonies. Ce silence, accompagné de celui de la communauté internationale, a encouragé le régime sioniste à développer ses activités, en matière de colonisation. Ceci dit, la donne a, totalement, changé, suite aux soulèvements populaires, en Tunisie, en Egypte, en Libye et au Yémen, poussant les dirigeants des deux principaux mouvements palestiniens, Fatah et Hamas, à réviser leur stratégie ; un changement de stratégie dont le résultat a été la signature d'un accord de sécurité entre le Fatah et le Hamas, un accord salué par le peuple palestinien. Cet accord qui est sur le point d'être finalisé, a suscité les vives inquiétudes des autorités du régime sioniste. Les dirigeants des groupes combattants palestiniens ont baptisé, le 15 mai prochain, journée de la troisième intifada, jour où tous les Palestiniens qui habitent à l'intérieur et à l'extérieur des territoires occupés, se soulèveront contre le régime sioniste. En ce jour, les Palestiniens résidant au Liban, en Syrie et en Egypte, se dirigeront vers les frontières de la Palestine occupée, pour y entrer. Cette démarche qui se fera, de manière pacifique, a mis dans une situation difficile le cabinet du Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, d'autant plus que de nombreuses institutions et organisations civiques, dans les pays arabes et islamiques, ont exprimé leur solidarité avec les Palestiniens. Très inquiet de cette initiative et de l'accord de réconciliation entre le Fatah et le Hamas, le Premier ministre du régime sioniste a dit que le Président de l'Autorité autonome palestinienne devait choisir entre la paix avec Israël et la paix avec le Hamas. Y réagissant, Mahmoud Abbas a souligné que la convergence du Fatah avec les groupes combattants palestiniens était une décision définitive, et par là même, irréversible.
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Fin de la division, la joie règne en Cisjordanie

[ 28/04/2011 - 23:17 ]
Cisjordanie – CPI
La joie s’est répandue partout en Cisjordanie dès la signature de la feuille de principe d’une réconciliation entre les mouvements du Fatah et du Hamas. La signature définitive s’effectuerait le mercredi prochain, le 4 mai 2011. Une réconciliation devrait voir la lumière du jour, après huit ans de division. Durant ces huit ans, les milices d’Abbas, dont le mandat de présidence a depuis longtemps expiré, ont enlevé des milliers de jeunes membres du mouvement du Hamas en Cisjordanie. Des centaines d’associations et de centres culturels ont été fermés. Des milliers de gens ont perdu leurs travails.
Libération des détenus
Abou Alaa, habitant de la Cisjordanie et père d’un jeune détenu dans les prisons de ces milices depuis cinq ans, a exprimé une joie réservée concernant l’approche du jour de la signature de la réconciliation : « J’aimerais bien voir mon fils avec sa famille, autour de la table, avec nous, après trois ans de torture. Il est condamné à cinq ans de prison, la seule raison étant qu’il est membre du Hamas ! »
Et lorsque le père nous parlait, sa mère préparait tous les plats que leur fils aime.
Un rapport du centre d’information du ministère des affaires étrangères et de la planification, dans la bande de Gaza, parle de 420 membres du Hamas toujours enfermés dans les prisons de l’autorité de Ramallah, dont 300 captifs libérés des prisons israéliennes. Et par des jugements militaires illégaux, les milices de cette autorité ont envoyé plus 117 personnes en prison, dont certaines y sont encore.
Un espoir pour les orphelins
La veuve Om Khaled est mère de quatre orphelins. Elle dit que les années de la division leur ont fait beaucoup de mal. Les milices d’Abbas ont fermé la seule association qui leur venait en aide. Le gouvernement de la Cisjordanie et son ministère des affaires sociales ne leur donnent que quelque 150 dollars, à peine suffisant pour une dizaine de jours.
Avant la fermeture de cette association, nous arrivions à joindre les deux bouts ; après, nous avons été obligés d’accepter les aides de voisins, de parents, d’hommes de bien, dit la femme d’un ton brisé.
« Je ne veux pas d’aumônes, confirme-t-elle. Je veux l’ouverture des ces associations de bienfaisance qui venaient en aide à mes enfants orphelins, qui étaient tendres avec eux, qui essayaient de remplacer leur père irremplaçable ». Et cela est le cas de toutes les veuves qu’elle rencontrait jadis dans les couloirs de l’association, dit-elle.
Notons que les milices du Fatah ont fermé quelque 107 associations de bienfaisance, partout en Cisjordanie, depuis le début de la division en 2007.
Les fonctionnaires
Un instituteur qui avait perdu son poste à cause de la division se montre joyeux de voir la réconciliation enfin arrivée, pour retourner à son travail, pour reprendre son projet de mariage, pour reprendre la construction de son appartement.
Beaucoup de membres du mouvement du Hamas qui ont été détenus dans les prisons israéliennes pendant plus de cinq ans expriment leur souhait de voir le retour de la rétribution par le ministère des captifs.
Le captif libéré a laissé quinze ans de sa vie dans les prisons israéliennes, mais « à cause de la division, le ministère des captifs a oublié tous nos sacrifices. Il nous a coupé nos prestations, au lieu de nous honorer ».
Le nombre de fonctionnaires dont les salaires ont été coupés, pour la seule raison que ce sont des membres du Hamas, a atteint 40 mille personnes, partout en Cisjordanie.
Notons enfin que la fin de la division reste un rêve pour tout Palestinien. L’unité du peuple palestinien mettra fin à ces actions de ces milices qui ne font que travailler contre le peuple palestinien et ses résistants. Les forces seront orientées contre quiconque agresse les territoires palestiniens et les lieux saints du peuple palestinien. Les associations qui viennent en aide aux veuves et aux orphelins ouvriront leurs portes. Les fonctionnaires retourneront à leurs postes. Tout un chacun retrouvera son compte.

Al-Arbi promet de lever le siège de Gaza d’ici dix jours

[ 29/04/2011 - 10:21 ]
Le Caire – CPI
Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Nabil al-Arbi, a assuré que l’Egypte prendra une décision d’ici une semaine ou dix jours au maximum pour mettre fin aux souffrances du peuple palestinien et lever le blocus imposé contre la bande de Gaza depuis près de cinq années consécutives.
Al-Arbi a déclaré au Caire jeudi que « la situation vécue par Gaza est inhumaine, et la décision de fermer le passage (Rafah) était immorale et inhumaine ».
Il a affirmé que dans dix jours, une décision importante et stratégique sera prise concernant Gaza et l’ouverture du passage de Rafah de manière complète et définitive. Il a également souligné que la situation dans la bande de Gaza va radicalement changer.

4 Palestiniens blessés dans un bombardement sioniste contre une maison à l’est de Bureij

[ 29/04/2011 - 09:54 ]
Gaza – CPI
Les chars de l’occupation sioniste ont bombardé jeudi soir une maison palestinienne dans la région de Jahr al-Dik, à l’est du camp de Bureij, avec plusieurs obus d’artillerie qui ont fait de nombreux blessés dont des enfants.
Des sources sécuritaires ont déclaré jeudi dans un communiqué de presse : « l’occupation a tiré près de six obus d’artillerie près de la région de Jahr al-Dik, à l’est de Bureij ». Quatre palestiniens ont été blessés lorsque leur maison a été bombardée, leur état est entre léger et modéré.
Le porte-parole du haut comité d’urgences et de secours, Adham Abou Salmiya a précisé au CPI que les ambulances palestiniennes ont transporté quatre blessés dont un enfant et une femme à l’hôpital « Martyrs d’al-Aqsa » à Deir al-Balah.
Notre correspondant a souligné que la maison ciblée appartient au citoyen Nasser Abou Said, située à seulement 200 mètres à l’est du camp de Bureij, dans le centre de Gaza.
Il a ajouté que les équipes de secours ont pu transporter les blessés une heure et demie après le bombardement, et après sa coordination avec la Croix-Rouge, car la maison ciblée était proche du site militaire d’Alcamer.

Fondation d’al-Aqsa : l’occupation facilite les opérations d’assaut de la mosquée sacrée

[ 29/04/2011 - 12:34 ]
Al-Qods occupée – CPI
La Fondation d’al-Aqsa pour les Legs pieux et le patrimoine a déclaré qu’un groupe de soldats sioniste ont pris d’assaut la mosquée sacrée d’al-Aqsa jeudi en fin de matinée, et ont patrouillé dans différentes parties de celle-ci accompagné de plusieurs officiers des forces de l’occupation sioniste.
La Fondation a également affirmé dans un communiqué qu’un groupe suspect, probablement des colons ingénieurs, portant des cartes du prétendu temple, ont pris d’assaut la mosquée d’al-Aqsa mercredi, et ont organisé de longues tournées dans divers endroits.
Elle a averti que l’occupation tente d’exploiter les « fêtes juives » pour intensifier la profanation de la mosquée sacrée d’al-Aqsa, avec les incursions menées par les colons et les groupes de juifs, protégés par les forces sionistes.
La Fondation d’al-Aqsa a assuré que l’ensemble des fidèles d’al-Qods et des territoires palestiniens resteront les protecteurs de la mosquée d’al-Aqsa et une soupape de sécurité contre de telles attaques.
Elle a souligné que « l’occupation tente d’imposer un fait accompli, en particulier durant les fêtes juives, avec l’entrée de groupes importants de colons et de juifs sous la protection d’importantes forces de sécurité sionistes, en leur permettant d’accomplir leurs rites religieux juifs et talmudiques, rendant ces pratiques normales au sein de la mosquée sacrée d’al-Aqsa et empêchant toute réponse à de telles intrusions ».

L’occupation : Pas de négociations avec un gouvernement palestinien d’union nationale

[ 29/04/2011 - 11:39 ]
Al-Nasserah (Nazareth) – CPI
Le Conseil des ministres sioniste (le Cabinet) a décidé lors d’une réunion extraordinaire tenue jeudi soir, de ne pas négocier avec le gouvernement palestinien d’union nationale dont la formation est prévue après la cérémonie marquant la fin de la division palestinienne entre le mouvement du Hamas et celui du Fatah.
Le journal sioniste Yediot Aharonot rapporte que les membres du Cabinet dirigé par le Premier ministre de l’occupation, Benjamin Netanyahu, se sont abstenus de prendre de nouvelles décisions liées à la réconciliation palestinienne, se contentant de la décision de ne pas négocier.
Suite à une série de consultations sécuritaires en présence du ministre de la Défense, Ehud Barak, il a été décidé que le gouvernement de l’occupation continue de suivre l’évolution dans la rue palestinienne et mettre fin à tout effort pour les négociations avec l’Autorité palestinienne.
Les sources ont souligné que les négociations ont été suspendues avec l’Autorité palestinienne à partir de ce moment jusqu’à ce que la situation soit plus claire.
Netanyahu avait demandé au président sortant de l’Autorité, Mahmoud Abbas, de choisir entre la paix avec l’entité sioniste et la paix avec le Hamas.
Le ministre israélien des Affaires étrangères, Avigdor Lieberman a menacé jeudi de recourir à ce qu’il appelé « un vaste arsenal  de mesures de rétorsion contre l’Autorité palestinienne » suite à la conclusion d’un accord de réconciliation.
Lieberman a déclaré à la radio de l’armée sioniste : « Avec cet accord une ligne rouge a été franchie, nous disposons d'un vaste arsenal de mesures telles que la suppression du statut de VIP pour Abbas  et Fayyad, ce qui ne leur permettrait plus de circuler librement en Cisjordanie ».
Il a ajouté : « Nous pourrions également geler le transfert des impôts prélevés par Israël pour le compte de l'Autorité palestinienne ».
Lieberman a également estimé que les élections prévues par l'accord permettraient au Hamas de « prendre le contrôle » de la Cisjordanie.
En revanche Haïm Ramon, un des dirigeants de Kadima, le principal parti d'opposition centriste, a appelé le Premier ministre sioniste à présenter un plan de paix. Il a déclaré que « le statu quo est une catastrophe d'un point de vue politique et sécuritaire pour nous, si nous ne lançons pas une initiative politique, le Quartette finira par reconnaître le Hamas ».

La direction palestinienne condamne un projet d'élargissement d'une colonie à Jérusalem-est

28.04.2011
La direction palestinienne a condamné mercredi un projet israélien qui prévoit de construire de nouvelles maisons dans une colonie de Jérusalem-est.
Saëb Erekat, membre du comité exécutif de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), a appelé à une intervention internationale, notamment américaine, pour entraver la mise en oeuvre d'un projet visant à construire 386 nouvelles maisons à Jérusalem-est, la capitale voulue par les Palestiniens pour leur futur Etat indépendant.
"La poursuite de la construction de colonies à Jérusalem anéantit toutes les chances qui restent au processus de paix", a déploré M. Erekat à la radio "la Voix de la Palestine".

Selon des médias israéliens, ce projet sera soumis au gouvernement israélien pour approbation la semaine prochaine.
Les Palestiniens ont suspendu les négociations directes avec Israël en octobre dernier, un mois après leur relance par Washington. Cette décision a été prise après qu'Israël eut refusé de renouveler la prolongation d'un moratoire sur le gel des construction de colonies.
M. Erekat a fait savoir que l'Autorité nationale palestinienne avait rejeté les pressions américaines en vue de reprendre les négociations de paix, demandant à Israël d'arrêter toutes ses activités liées aux colonies.  

Civils blessés par un bombardement israélien sur Gaza

vendredi 29 avril 2011 - 07h:24
D’après Al Jazeera
Au moins quatre personnes, dont des enfants, ont été blessés par un tir de char israélien sur le centre de Gaza.
(JPG)
Quatre personnes, dont deux enfants, ont été blessés par un tank israélien au centre de la bande de Gaza
Selon des témoins, l’armée israélienne a tiré au moins trois obus sur une zone à l’est du camp de réfugiés Al-Bureij, blessant plusieurs Palestiniens.
Les responsables du Hamas ont déclaré que les forces israéliennes d’occupation ont tiré en direction d’une maison après la nuit soit tombée hier jeudi.
Le personnel médical a dit que quatre personnes blessées dont une femme et deux enfants avaient été emmenées dans un hôpital.
L’attaque de ce jeudi intervient quelques jours après que les mouvements rivaux du Hamas et du Fatah aient convenu de mettre fin à leur différend.
Israël a rejeté l’accord pour l’unité palestinienne en disant que cela pourrait faire dérailler le processus de paix [les Israéliens prennent vraiment le reste de la planète pour des imbéciles ... Ils n’ont jamais eu l’intention de négocier quoi que ce soit... ou alors les mots n’ont plus de sens - N.d.T].
L’attaque a brisé une trêve fragile obtenue après une recrudescence des attaques transfrontalières plus tôt ce mois-ci.
Dix-neuf Palestiniens ont été assassinés à Gaza ce mois-ci par des frappes israéliennes, le Hamas revendiquant la responsabilité de tirs de représailles qui ont touché un autobus scolaire israélien, blessant grièvement un adolescent israélien qui est mort plus tard de ses blessures.
Les affrontements ont diminué après que l’Organisation des Nations Unies ait obtenu une trêve officieuse il y a deux semaines.
29 avril 2011 - Al JAzeera - Vous pouvez consulter cet article à :
http://english.aljazeera.net/news/m...
Traduction : Info-Palestine.net
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