vendredi 14 mars 2014

Les occupants sionistes accusent les frères Zeghaïr d’aimer leur patrie et les emprisonnements !

Naplouse – CPI
Les occupants sionistes ont mis en prison les frères Zeghaïr, à savoir Achraf et Amir, les accusant de trop aimer leur patrie : la Palestine. Mais c’est leur père qu’il faut arrêter ; c’est lui qui leur avait appris cet amour, un amour qui irait jusqu’à s’y donner totalement.
Le père a raconté les histoires de l’arrestation de ses deux garçons au centre Ahrar pour les études des captifs et des droits de l’homme.
Les occupants sionistes ont interpellé son garçon aîné, 34 ans, le 16 octobre 2002, dans le quartier de Bir Nabala, dans la ville d'Al-Quds.
Achraf, dit son père, était un soldat inconnu au service de sa patrie et de sa sainte ville d’Al-Quds. Les occupants sionistes l’ont accusé de transporter des résistants palestiniens vers les territoires occupés en 1948. Ils l’ont condamné à six perpétuités, après quatre mois d’interrogation et de torture passés dans le centre d’Al-Mascoubia.
Achraf et sa famille sont désolés, mais fiers. Ils savent le prix à payer lorsqu’on veut travailler pour la libération de son pays.
La cause d’abord
Le père se rappelle qu’il demandait à son grand fils quand il se marierait, et il répondait : « Pas maintenant mon père ». Il pensait tout le temps à sa patrie, à sa cause, à la résistance contre l’occupation sioniste, avec une grande discrétion.
Le captif Achraf aidait ses frères résistants, surtout géographiquement, connaissant tous les lieux et les chemins de son pays.
Actuellement, Achraf est enfermé dans la prison de Rimoun. Il n’y reste pas inactif, dit son père. Il a déjà appris tout le saint Coran par cœur, et il a étudié la législation islamique. Il vient d’obtenir une maîtrise dans les sciences politiques et économiques. Actuellement, il donne des cours aux lycéens de la prison.
Accusé d’actes de bienfaisance
Le deuxième membre de la famille Achraf emprisonné par les occupants sionistes est Amir, 27 ans. Ils l’ont interpellé en 2012 sur un de leurs barrages militaires, souligne le père.
Amir est père de deux enfants Qaïs et Sarah. Il venait d’obtenir un diplôme dans les finances et faisait un stage dans la ville de Ramallah, lorsque les occupants sionistes l’ont arrêté. Ils l’ont accusé d’offrir son aide aux fidèles venant vers la sainte mosquée d’Al-Aqsa, pendant le mois béni de Ramadan, et de participer à l’organisation de rassemblements de fidèles pour la prière dans les cours de la grande mosquée.
Et ce n’est pas la première fois qu’Amir est emprisonné par les occupants sionistes, dit le père au centre Ahrar pour les études des captifs et des droits de l’homme. En 2001, ils l’ont arrêté et condamné à dix mois de prison. Ils l’ont arrêté, sept mois après sa libération, et condamné cette fois à cinq ans de prison.
Faouad Al-Khafach, directeur du centre Ahrar pour les études des captifs et des droits de l’homme, dit qu’Amir quittera normalement la prison de Rimoune Le grand frère y restera pour purger ses six perpétuités, sans perdre pour autant l’espoir de retrouver la lumière de la liberté.