Naplouse – CPI
Les occupants sionistes ont mis en 
prison les frères Zeghaïr, à savoir Achraf et Amir, les accusant de trop
 aimer leur patrie : la Palestine. Mais c’est leur père qu’il faut 
arrêter ; c’est lui qui leur avait appris cet amour, un amour qui irait 
jusqu’à s’y donner totalement.
Le père a raconté les histoires de 
l’arrestation de ses deux garçons au centre Ahrar pour les études des 
captifs et des droits de l’homme.
Les occupants sionistes ont interpellé son 
garçon aîné, 34 ans, le 16 octobre 2002, dans le quartier de Bir Nabala,
 dans la ville d'Al-Quds.
Achraf, dit son père, était un soldat 
inconnu au service de sa patrie et de sa sainte ville d’Al-Quds. Les 
occupants sionistes l’ont accusé de transporter des résistants 
palestiniens vers les territoires occupés en 1948. Ils l’ont condamné à 
six perpétuités, après quatre mois d’interrogation et de torture passés 
dans le centre d’Al-Mascoubia.
Achraf et sa famille sont désolés, mais 
fiers. Ils savent le prix à payer lorsqu’on veut travailler pour la 
libération de son pays.
    
      La cause d’abord
    
  
Le père se rappelle qu’il demandait à son 
grand fils quand il se marierait, et il répondait : « Pas maintenant mon
 père ». Il pensait tout le temps à sa patrie, à sa cause, à la 
résistance contre l’occupation sioniste, avec une grande discrétion.
Le captif Achraf aidait ses frères résistants, surtout géographiquement, connaissant tous les lieux et les chemins de son pays.
Actuellement, Achraf est enfermé dans la 
prison de Rimoun. Il n’y reste pas inactif, dit son père. Il a déjà 
appris tout le saint Coran par cœur, et il a étudié la législation 
islamique. Il vient d’obtenir une maîtrise dans les sciences politiques 
et économiques. Actuellement, il donne des cours aux lycéens de la 
prison.
    Accusé d’actes de bienfaisance
  
Le deuxième membre de la famille Achraf 
emprisonné par les occupants sionistes est Amir, 27 ans. Ils l’ont 
interpellé en 2012 sur un de leurs barrages militaires, souligne le 
père.
Amir est père de deux enfants Qaïs et 
Sarah. Il venait d’obtenir un diplôme dans les finances et faisait un 
stage dans la ville de Ramallah, lorsque les occupants sionistes l’ont 
arrêté. Ils l’ont accusé d’offrir son aide aux fidèles venant vers la 
sainte mosquée d’Al-Aqsa, pendant le mois béni de Ramadan, et de 
participer à l’organisation de rassemblements de fidèles pour la prière 
dans les cours de la grande mosquée.
Et ce n’est pas la première fois qu’Amir 
est emprisonné par les occupants sionistes, dit le père au centre Ahrar 
pour les études des captifs et des droits de l’homme. En 2001, ils l’ont
 arrêté et condamné à dix mois de prison. Ils l’ont arrêté, sept mois 
après sa libération, et condamné cette fois à cinq ans de prison.
Faouad Al-Khafach, directeur du centre 
Ahrar pour les études des captifs et des droits de l’homme, dit qu’Amir 
quittera normalement la prison de Rimoune Le grand frère y restera pour 
purger ses six perpétuités, sans perdre pour autant l’espoir de 
retrouver la lumière de la liberté.
 
 
