vendredi 14 mars 2014

Leaders et Députés : L’alignement en faveur de l’occupation provoque l’intensification des frappes

Jérusalem occupée - CPI
Des leaders politiques ainsi que des députés du parlement suspendu ont pensé que l’occupation augmenterait la pression et les attaques contre les palestiniens en Cisjordanie et à Gaza afin de pousser l’Autorité palestinienne à présenter d’avantage de concessions après l’allongement de la durée des négociations et dans le contexte du nouvel alignement régional en faveur de l’occupation après le coup d’Etat sur les révolutions du printemps arabe.
Cela est venu en réponse aux appels des organisations du prétendu temple [de Salomon] afin de participer à une conférence qui aura lieu à l’ouest de Jérusalem. Elle aura pour titre « L’imposition de la souveraineté sur la mosquée Al Aqssa » en présence du président de la Knesset Mouchih Fijlan et de nombreux  rabbins juifs. Entre temps, les attaques sionistes contre les palestiniens se sont intensifiées et ont engendré le martyre de plusieurs palestiniens en Cisjordanie et à Gaza
Les fruits de l’aliénation contre la résistance
Le leader Nazih Abu Awn a assuré que l’occupation sioniste vit ses plus beaux jours depuis que ses pieds ont souillé le sol palestinien. Surtout après la nouvelle aliénation favorable à l’occupation et contre les peuples. Il déclare que l’occupation se sert de l’attaque des protecteurs des intérêts sioniste contre la volonté des peuples dans la zone arabe.
Abu Awn a souligné que l’occupation a changé sa politique d’intensification sur le plan du meurtre, de la colonisation, du piratage, et des assauts contre Al Aqsa que subissent la Cisjordanie et Gaza, voire la zone entière.
 Il explique que la situation palestinienne est à son pire niveau. Il y a un complot clair contre la résistance de la part des pays de la région, ainsi qu’un encouragement palestinien contre celle-ci. Il souligne que les organisations arabes soutenant l’entité de l’occupation sont maintenant incapables de concrétiser le moindre exploit politique qui réaliserait les ambitions de liberté ni même de ne pas mettre des bâtons dans les roues de la résistance.
Abu Awn déclare qu’il serait préférable que les négociateurs gardent leurs valeurs et qu’ils se retirent des négociations. Car le fait d’y rester est une trahison pour le sang des martyrs qui ont été élevés [au ciel], de plus l’occupation ne comprend pas le langage du dialogue et des négociations. Il appelle l’Autorité palestinienne à laisser le peuple opprimé choisir par lui-même.
Un rôle arabe exigé
D’un autre côté, un leader du parti de la résistance islamique Hamas ainsi que son porte-parole Houssam Badrane a déclaré qu’il est demandé aux pays arabes plus de concentration sur la cause palestinienne en la considérant la question de tous les arabes. Il appelle [ces pays] à présenter toute forme de soutien au peuple palestinien, à lui permettre d’acquérir ses droits légitimes, et à le libérer de l’occupation.
Badrane assure que le soutien de la Palestine est de l’intérêt général arabe, et que l’occupation cible tous les arabes et s’active à les affaiblir, les diviser et faire échouer tous les projets de développement qui pourraient participer à la renaissance et la modernité des arabes. L’occupation profite [de cette situation] pour poursuivre la judaïsation de Jérusalem depuis qu’elle l’a sous son contrôle, mais cette politique est intensifiée en fonction des conditions locales et régionales tout en profitant de la continuation des négociations avec les palestiniens d’un côté et de l’occupation des arabes de leur misères et leurs préoccupations internes d’un autre côté. Il appelle toutes les forces arabes à faire d’avantage attention aux dangers que leurs mouvements et querelles pourraient avoir sur Al Qods.
Il souligne qu’il est du droit de tous les arabes de se préoccuper de leurs problèmes internes et de trouver des solutions, mais cela ne veut pas dire qu’ils doivent oublier la cause palestinienne et ne plus participer à la résistance contre l’occupation sioniste et faire échouer leurs plans. Il assure que le fait de toujours tourner la boussole vers Al Qods est de l’intérêt général des arabes.
Badrane demande à l’Autorité et aux organisations de prendre une position claire pour mettre fin aux négociations absurdes qui ne font que frayer un chemin à [l’occupation] afin de concrétiser les plans de judaïsation et de colonisation. Il appelle l’Organisation de la libération de la Palestine à adopter le choix du peuple, le choix de la résistance pour se réapproprier les droits et à faire en sorte de créer un climat qui favoriserait une réelle réconciliation avec le Hamas et avec le peuple en général sans succomber aux pressions et obligations étrangères.
La main de fer
D’un côté, Ibrahim Dahbour, député du conseil législatif du gouvernorat de Jénine a déclaré que la pression qu’exerce le gouvernement de l’occupation sur la direction palestinienne a pour objectif de l’obliger de répondre aux conditions et aux obligations en utilisant une main de fer envers cette direction et son peuple.
Il ajoute que l’occupation tente d’intimider la direction palestinienne vis-à-vis de son peuple, en mettant en avant son incapacité à les défendre alors qu’elle dépense des millions pour les forces de l’ordre pour rien. En plus de son incapacité à se désengager des négociations dans lesquelleselle s’est engagée depuis près d’un quart de siècle sans avoir réalisé le moindre droit national ou garder ce qu’il en reste.
Dahbour note que le but de l’occupation dans l’intensification [des attaques] et de changer les priorités sur la table des négociations : au lieu de négocier sur les droits fondamentaux comme Jérusalem, les réfugiés, les prisonniers, la souveraineté et l’Etat, les priorités des négociateurs palestiniens seront maintenant l’arrêt des massacres et des meurtres (avec toute son importance et sa nécessité) 
Le député souligne que l’occupation a pour objectif de renforcer la situation de discorde et de dispersion intérieures, en brouillant la scène palestinienne avec d’avantage d’attaques qui empêcheraient les partis de communiquer et de concrétiser l’union, en s’occupant des blessés, en suivant les funérailles des martyrs et en recevant leurs corps purs.
Dahbour assure que le sang palestinien qui coule sur tout le territoire palestinien, de long en large, de Jéricho à Ramallah, de Tulkarem à Gaza prouve une chose : la question palestinienne est toujours présente et vivante dans le cœur du peuple palestinien et son histoire continue de s’écrire avec leur sang.