lundi 6 juin 2011

L’occupation demande un nouveau permis de construire pour le musée de « la Tolérance »

[ 06/06/2011 - 15:03 ]
Al-Qods occupée – CPI
L’avocat Qays Youssouf Nasser, conseiller juridique du Conseil islamique suprême dans les territoires palestiniens occupés en 1948, a averti que la municipalité sioniste d’al-Qods occupée examine aujourd’hui la demande d’une nouvelle autorisation pour le prétendu musée dont la construction est prévue sur les terres du cimetière de Maman-Allah à al-Qods. Elle va également établir une recommandation au prétendu Comité de district de l’urbanisme et de la construction pour l’acceptation de la demande d’autorisation.
Dès que le Conseil a pris connaissance de la demande de licence, il a immédiatement présenté une objection à la municipalité de l’occupation, son ingénieur, et le Comité de district de l’urbanisme et de la construction à al-Qods. Le Conseil y a requis que les documents du permis de construire soient publiés et a demandé le rejet absolu de cette demande.
L’avocat Nasser a précisé dans un communiqué lundi concernant la demande de permis que « la société sioniste qui possède la zone du cimetière confisquée pour y construire le musée le 4 avril 2011, a déposé une demande supplémentaire de permis de construire autorisant le changement de l’apparence du musée qui devrait être construit sur le cimetière en modifiant les zones de construction autorisées sous et sur terre. La différence serait d’environ 6000 mètres carrés, et la demande de permis propose que deux étages du musée soit construits sous terre ».
Le Dr Mahmoud Mousalaha, président du Conseil islamique suprême, a commencé cet incident en disant : « Les changements demandés montrent l’incapacité de l’entreprise sioniste à mettre en œuvre le plan du musée qui a été approuvé en 2003, malgré des objections arabes et sionistes. C’est pourquoi, nous appelons toutes les parties arabes, les institutions des legs pieux (awqaf), et les mouvements musulmans à coopérer avec nous et profiter de cette nouvelle opportunité pour faire définitivement échouer ce projet avec les moyens dont nous disposons ».