[ 03/05/2010 - 23:22 ] |
Jordanie – CPI Est-il possible qu’un jour, on puisse vivre avec les Sionistes ? Cela est une question à poser. Il y a une autre question à poser : ceux qui nous arrachent la vie et la patrie au nom de la judaïsation, sont-ils vraiment des Juifs ? Ces questions sont posées à ceux qui croient au processus de paix, à ceux qui n’arrêtent de faire des concessions, à ceux qui laissent tomber le droit au retour des réfugiés palestiniens à leur patrie. Ceux-là, savent-il avec qui ils parlent et pourquoi font-ils des concessions ? Comment peuvent-ils répondre à de telles questions, au moment où en "Israël" même, on n’arrive à dire qui est un Juif ? Contre les Arabes et les Musulmans Les Juifs d’"Israël" n’ont qu’un but : faire tout pour se débarrasser des Arabes et des Musulmans, de leurs patrimoines et leur civilisation, au profit du mouvement sioniste. Ce dernier travaille pour ramasser les Juifs du monde entier en Palestine, une préparation pour construire l’Etat de Salomon : du Nil à l’Euphrate. Ils font tout pour arriver à leur dessein ; par conséquent, la société israélienne contient trente-sept groupes religieux qui posent toujours la question controversée : qui est un Juif ? Le paradis sur terre ! Beaucoup ont quitté "Israël" après la Première Intifada de 1987. Le président américain a consacré un budget de dix milliards de dollars pour attirer les Juifs de l’Union Soviétique et d’Ethiopie. Ceux-là souffraient de conditions sociales et économiques difficiles. Le président américain Bush père n’a pas payé de sa poche, mais de la poche d’un pays arabe. Mais quel en a été le résultat ? Les religieux juifs recommencent à crier : qui est ce Juif qui vient en "Israël" ? Ils posent cette question après avoir tout fait pour attirer les Juifs en leur promettant la lune. Dix-huit mille personnes ont été amenées d’Ethiopie en tant que Juifs : les Falashas. Après coup, on constate que la plupart d’entre eux n’ont aucun lien avec le Judaïsme, de près ou de loin. Isaq Chamir, le premier ministre israélien de l’époque, a mis tout son poids pour donner à ces immigrés l’appellation de Juifs Falashas pour ne pas dire que le mouvement sioniste n’a plus de sources et qu’"Israël" commence à donner l’identité juive à qui la voulait. Tout est bon pour considérer le droit au retour des Palestiniens à leur partie comme un crime. Tout simplement parce que ce droit empêche tous les Juifs du monde de se rassembler dans leur prétendu pays : "Israël". La nationalité juive ! En février 1993, le président américain Bush père et Gorbatchev ont signé l’accord de Malt destiné à faciliter le départ de trois millions de Juifs soviétiques vers "Israël". Ils arrivent en "Israël". Et bien que la plupart d’entre ne soient pas Juifs, ils s’imposent dans la société israélienne. Le journal hébreu Yadidih Sifel a fait exploser un scandale le jour où il a dévoilé comment ces prétendus Juifs soviétiques ont pu venir en "Israël". En fait, la synagogue de Moscou, contre une petite somme de quelques dollars, fournissait à des citoyens soviétiques, souffrant de conditions difficiles, d’attestations confirmant qu’ils étaient Juifs, sans aucune vérification. Disons enfin que David Ben Gourion, un des fondateurs d’"Israël", disait tout le temps qu’il faut toujours travailler contre les Arabes et les Musulmans. Cela aide l’unification de tous les Juifs du monde et permet de continuer à avoir le soutien des Etats-Unis, de la Grande-Bretagne et de tous les pays coloniaux. Ecrit par Arafat Hodjazi dans le journal jordanien Ad-Dostour, le 26 avril 2010 Traduit et résumé par les soins du Centre Palestinien d’Information (CPI) |