04/05/2010
Obama converse au téléphone avec le Premier ministre israélien.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a évoqué hier avec le président égyptien Hosni Moubarak la relance du processus de paix au Proche-Orient, au moment où des pourparlers indirects entre Israéliens et Palestiniens semblent imminents. Le tête-à-tête entre les deux dirigeants, qui s'est déroulé dans la station balnéaire de Charm el-Cheikh, sur les rives de la mer Rouge, a duré près d'une heure et demie et s'est achevé sans déclarations de part et d'autre. MM. Moubarak et Netanyahu ont « examiné les derniers développements, ainsi que les efforts égyptiens et internationaux visant à préparer le terrain pour des pourparlers indirects entre Palestiniens et Israéliens en vue d'une solution à deux États », s'est bornée à indiquer l'agence de presse officielle égyptienne MENA. D'après une source officielle israélienne, M. Netanyahu devait demander à M. Moubarak, médiateur de longue date entre les deux parties et allié-clé des États-Unis dans la région, de presser le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas « d'aller de l'avant ». M. Netanyahu s'est dirigé vers l'aéroport de Charm el-Cheikh aussitôt l'entretien terminé.
Israéliens et Palestiniens se préparent à la reprise de leurs pourparlers après le feu vert samedi de la Ligue arabe à l'ouverture de négociations indirectes entre les deux parties sous l'égide des États-Unis, censées durer quatre mois. M. Abbas, qui est attendu demain en Égypte pour s'entretenir avec M. Moubarak, avait dit espérer « une réponse positive » de l'organisme panarabe basé au Caire à la proposition américaine d'engager ces pourparlers dits « de proximité ». Il reste encore au Comité exécutif de l'OLP, qui doit se réunir samedi, à entériner cette décision, selon le négociateur palestinien Saëb Erakat. Auparavant, M. Abbas se sera réuni avec l'émissaire américain pour le Proche-Orient, George Mitchell, vendredi à Ramallah.
De son côté, la Ligue arabe a tenu à préciser que les négociations indirectes ne mèneraient pas tout de suite à des pourparlers directs. Selon le quotidien israélien Yédiot Aharonot, ces pourparlers - sous forme de navettes de M. Mitchell entre Jérusalem, Ramallah et Washington - « devraient aboutir dans quelques semaines à des réunions triangulaires ».
En soirée, le président américain Barack Obama et M. Netanyahu ont discuté par téléphone du processus de paix, a annoncé la Maison-Blanche. La conversation, d'une durée de 20 minutes, a été centrée autour de la reprise du dialogue indirect « essentiel » et de la nécessité d'engager bientôt des discussions directes, a indiqué le porte-parole de la Maison-Blanche, Robert Gibbs.
Israéliens et Palestiniens se préparent à la reprise de leurs pourparlers après le feu vert samedi de la Ligue arabe à l'ouverture de négociations indirectes entre les deux parties sous l'égide des États-Unis, censées durer quatre mois. M. Abbas, qui est attendu demain en Égypte pour s'entretenir avec M. Moubarak, avait dit espérer « une réponse positive » de l'organisme panarabe basé au Caire à la proposition américaine d'engager ces pourparlers dits « de proximité ». Il reste encore au Comité exécutif de l'OLP, qui doit se réunir samedi, à entériner cette décision, selon le négociateur palestinien Saëb Erakat. Auparavant, M. Abbas se sera réuni avec l'émissaire américain pour le Proche-Orient, George Mitchell, vendredi à Ramallah.
De son côté, la Ligue arabe a tenu à préciser que les négociations indirectes ne mèneraient pas tout de suite à des pourparlers directs. Selon le quotidien israélien Yédiot Aharonot, ces pourparlers - sous forme de navettes de M. Mitchell entre Jérusalem, Ramallah et Washington - « devraient aboutir dans quelques semaines à des réunions triangulaires ».
En soirée, le président américain Barack Obama et M. Netanyahu ont discuté par téléphone du processus de paix, a annoncé la Maison-Blanche. La conversation, d'une durée de 20 minutes, a été centrée autour de la reprise du dialogue indirect « essentiel » et de la nécessité d'engager bientôt des discussions directes, a indiqué le porte-parole de la Maison-Blanche, Robert Gibbs.