Des factions palestiniennes, comme le Hamas, le Jihad islamique, le FPLP et le FDLP ont rejeté ces négociations.Après le feu vert donné par la Ligue arabe, samedi, pour une reprise des négociations de paix entre Palestiniens et Israéliens, des pourparlers indirects entre les deux parties en conflit devraient débuter demain. L’émissaire américain, George Mitchell, doit rencontrer, aujourd’hui, le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou. Il aura également une entrevue avec le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, en cours de semaine. G. Mitchell multipliera les rencontres avec les deux parties pour tenter d’arriver à des accords sur des sujets sensibles, comme les frontières, la ville sainte d’El Qods, la colonisation et d’autres questions dans un délai de quatre mois, conformément à la résolution de la Ligue arabe.
Des sources palestiniennes ont souligné que le comité central de l’OLP, qui se réunit aujourd’hui, devrait ratifier la décision prise par le comité de suivi de la Ligue arabe concernant le lancement des négociations indirectes avec l’Etat hébreu, sous l’égide des Etats-Unis. Il faut noter que la Syrie et le Liban n’ont pas soutenu la décision prise samedi par le comité de suivi, selon l’ambassadeur de Syrie, qui souhaitait que des conditions « plus dures » soient imposées à Israël avant toute reprise des discussions. « Ce comité a outrepassé son autorité en donnant aux Palestiniens le feu vert pour entamer des discussions indirectes, sans que les Israéliens n’aient pris de mesures sur le terrain », a déclaré Youssef Al Ahmed.
Le quotidien israélien Haaretz a souligné, dans son édition d’hier, que le Premier ministre Netanyahou et le négociateur Itshac Molkho seront à la tête du groupe israélien qui mènera les négociations, alors que du côté palestinien, le président Mahmoud Abbas en personne, avec Saeb Erekat, le négociateur palestinien en chef, et Yasser Abd Rabo, membre du comité central de l’OLP, leur feront face.
L’Etat hébreu voudrait garder une certaine surveillance au niveau des points de passage frontaliers palestiniens, la liberté de survol de l’espace aérien palestinien, le contrôle du spectre électromagnétique ainsi que des stations d’alerte en Cisjordanie. Des conditions qui contredisent l’espoir des Palestiniens de créer un Etat indépendant et souverain, doté d’une continuité territoriale. Des points sur lesquels les Etats-Unis ont des positions proches. Saeb Erekat a refusé d’évoquer de probables garanties américaines comprenant un arrêt de la colonisation durant les négociations indirectes. « Nous ne divulguons pas ces garanties et laissons aux Américains le soin d’en parler », a dit le négociateur palestinien. Des factions palestiniennes telles que le mouvement Hamas, le Jihad islamique, deuxième grande force islamiste en Palestine, ainsi que le FPLP et le FDLP, faisant partie de l’OLP, ont rejeté toute reprise des négociations de paix avec l’Etat hébreu.
Elles estiment qu’à travers ces négociations et en l’absence de garanties américaines sérieuses, Israël les utilisera pour renforcer son occupation des terres palestiniennes. L’expérience de plus de 15 ans de négociations directes avec les Israéliens, alors que les Palestiniens parlaient d’une seule voix avant qu’ils ne deviennent deux entités distinctes – le Hamas à Ghaza et l’Autorité palestinienne présidée par Mahmoud Abbas en Cisjordanie occupée – fait craindre un nouvel échec.
Le quotidien israélien Haaretz a souligné, dans son édition d’hier, que le Premier ministre Netanyahou et le négociateur Itshac Molkho seront à la tête du groupe israélien qui mènera les négociations, alors que du côté palestinien, le président Mahmoud Abbas en personne, avec Saeb Erekat, le négociateur palestinien en chef, et Yasser Abd Rabo, membre du comité central de l’OLP, leur feront face.
Une reprise en rangs dispersés
Selon Haaretz, M. Netanyahou exigera, au cours de la première étape, la discussion des mesures sécuritaires et de la question des eaux. Israël insiste sur le fait que régler des questions fondamentales telles que les frontières, les réfugiés et le statut de la ville sainte d’El Qods doit se faire dans le cadre des pourparlers directs entre les deux parties. Le gouvernement israélien voudrait un Etat palestinien désarmé et placer son armée au niveau de sa frontière Est pour empêcher tout trafic d’armes dont pourraient bénéficier les Palestiniens à l’avenir. Le quotidien israélien souligne également que le volet sécuritaire reste le principal souci des Israéliens.L’Etat hébreu voudrait garder une certaine surveillance au niveau des points de passage frontaliers palestiniens, la liberté de survol de l’espace aérien palestinien, le contrôle du spectre électromagnétique ainsi que des stations d’alerte en Cisjordanie. Des conditions qui contredisent l’espoir des Palestiniens de créer un Etat indépendant et souverain, doté d’une continuité territoriale. Des points sur lesquels les Etats-Unis ont des positions proches. Saeb Erekat a refusé d’évoquer de probables garanties américaines comprenant un arrêt de la colonisation durant les négociations indirectes. « Nous ne divulguons pas ces garanties et laissons aux Américains le soin d’en parler », a dit le négociateur palestinien. Des factions palestiniennes telles que le mouvement Hamas, le Jihad islamique, deuxième grande force islamiste en Palestine, ainsi que le FPLP et le FDLP, faisant partie de l’OLP, ont rejeté toute reprise des négociations de paix avec l’Etat hébreu.
Elles estiment qu’à travers ces négociations et en l’absence de garanties américaines sérieuses, Israël les utilisera pour renforcer son occupation des terres palestiniennes. L’expérience de plus de 15 ans de négociations directes avec les Israéliens, alors que les Palestiniens parlaient d’une seule voix avant qu’ils ne deviennent deux entités distinctes – le Hamas à Ghaza et l’Autorité palestinienne présidée par Mahmoud Abbas en Cisjordanie occupée – fait craindre un nouvel échec.