[ 23/04/2010 - 20:43 ] |
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Ramallah – CPI Taoufiq Abou Naïm est un des doyens des captifs palestiniens qui ont passé le clair de leur vie dans les prisons israéliennes. Il confirme que les captifs palestiniens continuent leur grève entamée pour attirer l’attention sur eux. En effet, le nombre de captifs malades qui perdent la vie à cause de cette politique de négligence médicale menée par les occupants israéliens est en augmentation, dit Taoufiq au Centre d’études des captifs palestiniens. L’administration de la prison ne permet pas aux équipes médicales de rendre visite aux captifs. Souvent, ce sont des médecins stagiaires qui le font, dit-il. Le captif Fahdi Al-Chaloudi a subi trois opérations, en vain. Idem pour le captif Raïd Drabiyya, souffrant d’un cancer. Théoriquement, les captifs malades peuvent recevoir des médecins de l’extérieur, mais dans la pratique, ils n’ont droit à rien, et cela depuis plus d’un an. Raafat Hamdouna, directeur du Centre, reçoit des dizaines de plaintes des familles de captifs malades, craignant pour leur vie. Cette politique de négligence médicale vient à l’encontre de toutes les conventions internationales qui assurent à tout captif le soin médical. La mort menace la vie des dizaines de captifs palestiniens malades qui ont besoin d’un traitement rapide. Hamdouna appelle à faire des pressions sur les occupants israéliens afin qu’ils laissent passer l’entrée de médecins spécialistes dans les prisons israéliennes. Enfin, il a appelé les institutions juridiques internationales et celles s’intéressant aux droits de l’homme, le ministère des captifs et de la santé et les médias à mettre sous la lumière du jour les préjudices faits par les occupants israéliens aux captifs palestiniens malades. |