24/04/2010
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a accusé l'Iran d'induire en erreur les dirigeants syriens en tentant de leur faire croire que leur pays risquait sous peu d'être attaqué par Israël. Ces propos ont pour but apparent de dissiper des rumeurs de guerre alimentées le 10 avril par un journal koweïtien selon lequel la Syrie aurait livré des missiles Scud au Hezbollah, que soutient l'Iran. L'article a été entériné par certains responsables israéliens mais démenti par Damas. « À mon sens, on assiste à une campagne d'agitation iranienne, à la fois directe et indirecte, via le Hezbollah. Par cette agitation, l'Iran cherche à persuader au premier chef la Syrie qu'Israël est sur le point de l'attaquer », a dit M. Netanyahu lors d'une interview à la télévision israélienne. « C'est un mensonge, a-t-il poursuivi. Et comme vous le savez, lorsqu'on répète suffisamment un mensonge, même les personnes de bonne foi et les bons dirigeants répètent l'erreur (...) Israël veut la paix. Israël ne veut pas la guerre. »
Le leader israélien n'a pas donné de précisions sur l'influence que l'Iran est censé exercer sur la Syrie. Mais ses propos semblent recouper les appels lancés par d'autres responsables, dont le ministre de la Défense Ehud Barak, en faveur d'efforts destinés à éloigner Damas de Téhéran. Le président israélien Shimon Peres ayant publiquement accusé Damas le 13 avril de fournir des Scud au Hezbollah, la Syrie et le Liban ont estimé qu'Israël cherchait un prétexte pour les attaquer. « Ce que je peux dire, c'est que des armes venant de Syrie ne cessent de circuler par la frontière libano-syrienne, des armes iraniennes et des armes syriennes », a dit M. Netanyahu jeudi. Il a refusé de répondre à la question de savoir si l'État hébreu considérerait comme un casus belli le fait que le Hezbollah soit en possession de Scud syriens. À Washington, des responsables américains ont déclaré jeudi que le Pentagone et les milieux du renseignement doutaient que des Scud syriens aient été livrés au Hezbollah. Même si la Syrie a pu se préparer à un transfert de cette nature, les renseignements américains n'ont pas confirmé que les missiles eux-mêmes avaient changé de mains, ont ajouté ces responsables.
Le leader israélien n'a pas donné de précisions sur l'influence que l'Iran est censé exercer sur la Syrie. Mais ses propos semblent recouper les appels lancés par d'autres responsables, dont le ministre de la Défense Ehud Barak, en faveur d'efforts destinés à éloigner Damas de Téhéran. Le président israélien Shimon Peres ayant publiquement accusé Damas le 13 avril de fournir des Scud au Hezbollah, la Syrie et le Liban ont estimé qu'Israël cherchait un prétexte pour les attaquer. « Ce que je peux dire, c'est que des armes venant de Syrie ne cessent de circuler par la frontière libano-syrienne, des armes iraniennes et des armes syriennes », a dit M. Netanyahu jeudi. Il a refusé de répondre à la question de savoir si l'État hébreu considérerait comme un casus belli le fait que le Hezbollah soit en possession de Scud syriens. À Washington, des responsables américains ont déclaré jeudi que le Pentagone et les milieux du renseignement doutaient que des Scud syriens aient été livrés au Hezbollah. Même si la Syrie a pu se préparer à un transfert de cette nature, les renseignements américains n'ont pas confirmé que les missiles eux-mêmes avaient changé de mains, ont ajouté ces responsables.