mardi 7 décembre 2010

Rapport : l’occupation arrête 280 Palestiniens le mois dernier

[ 05/12/2010 - 11:40 ]
Gaza- CPI
Le haut comité national a affirmé qu’il a enregistré le mois dernier l’arrestation de 280 Palestiniens enlevés par l’occupation israélienne dans diverses régions de la Cisjordanie, d’Al Qods occupée, y compris l’enlèvement de 43 mineurs, 3 femmes, ainsi deux députés du conseil législatif palestinien .
Dans son rapport expliquant la situation des captifs dans les geôles sionistes, le comité a souligné que l’occupation a arrêté le mois dernier la dame Chahira Barakan, 55 ans, habitante à al-Khalil, qui est une mère de 4 détenus qui souffrent dans les prisons sionistes, afin de mettre la pression sur ses fils pour les obliger de donner de reconnaissance et elle est  jusqu’à maintenant en prison.
Un paralysé arrêté :
Les forces de l’occupation israélienne ont violé la loi internationale et humanitaire en arrêtant le citoyen paralysé qui est un détenu libéré, Abdel Kadder Msalmeh, 45 ans, qui habite à al-Khalil, qui se repose sur une chaise mobile, car a été touché par cette paralysie après avoir été torturé au cours de son premier emprisonnement dans les geôles de l’ennemi occupant.
En outre les autorités occupantes ont enlevé les deux députés, Naief Rajoub, et Mahmoud Al Romhi de leurs maisons simultanément à al-Khalil et à Ramallah, alors que le tribunal militaire sioniste a reporté le jugement du député Mohamed Abou Tayer menacé d’être expulsé de la ville sainte d’Al Qods pour la 3ème fois successive.
Des violations continuelles
Dans un contexte lié, les troupes spéciales sionistes pour le département des détenus malades, dans le prison de « Ramla » qui abrite 25 prisonniers malades, les ont attaqué sous prétexte de chercher des portables, en endommageant leurs biens, leurs contenus et leurs médicaments nécessaires.
De même, les soldats sionistes ont frappé la captive « Somoud Carajeh », en la causant de grandes douleurs et de diverses blessures dans son corps.
Dans la prison de « Shata », les prisonniers ont refusé toute visite, en contestation contre les pratiques oppressives et les restrictions des autorités occupantes (l’administration des prisons), en rattachant leurs mains et leurs pieds pendant le moment de la visite de leurs familles, en plus les troupes spéciales avaient agressé leurs familles dans la prison désertique de « Raymond », ce qui a conduit à la blessure de la femme du captif Alaa Kaficha, et la mère de Loaye Kaficha.
Grève de faim
 
Les prisonniers palestiniens dans la prison de Nafha ont organisé une grève de faim pour un seul jour, en protestation contre la politique de perquisition continuelle, des attaques exécutées par la direction de prison, alors que le détenu « Chadi Abou al-Hossayene » a annoncé la reprise de sa grève de faim jusqu’à ça libération, après avoir purgé sa peine de 7 ans. Les deux prisonniers dans l’isolement d’«Ayalon », le dirigeant au Hamas, Djamed al-Haïja et le dirigeant au front populaire « Ahed Ghalmeh » ont entamé une grève de faim ouverte en proclamant l’amélioration des circonstances de leur incarcération et la visite de leurs familles.
De leur part, les détenus ont effectué dans tous les départements de la prison de « Jalama »  une grève de faim générale en protestation contre leur isolement dans les cellules depuis 3 mois consécutifs, en dépit de finir d’enquêter avec eux.
La négligence face aux détenus malades.
Le rapport aborde ensuite la situation des prisonniers à des malades, qui ont continué à souffrir au cours du mois dernier, où la santé du prisonnier Dr Mohamed Solaiebi, 62 ans,  habitant de la ville de Naplouse, et détenu à la prison de Megiddo, s'est détériorée et a été transféré dans un hôpital à « Afula ».
Ainsi la santé du prisonnier Ymad al-Masri, du village d’« Akaba » à Jénine,  s'était détériorée, en dépit qu’il est entré dans sa vingtième années dans les prisons de l'occupation et qui souffre de problèmes rénaux, une grave douleur dans sa main droite, ainsi une douleur dans la colonne vertébrale et les dents.
En effet, l’occupation néglige de traiter des dizaines de prisonniers dans la prison d'« Ashkelon », malgré qu’ils souffrent de la propagation des maladies contagieuses de la peau qui est devenu une grande inquiétude pour eux, où la soi-disant direction de la prison rejette de fournir un médecin spécialisé dans les maladies de peau pour examiner les prisonniers.
En outre les autorités occupantes ont interdit l'entrée de la chimiothérapie pour soigner le détenu Souleymane Said al-Saedi, 44 ans, l’un des habitants de Jénine et qui souffre d'une maladie de peau laquelle se répand dans tout le corps et commença à se répandre à son visage, et les médecins dans l’hôpital militaire de « Beersheba » (Bir Sabaa) l’ont décrit ce traitement, mais la soi-disant "Gestion de l'administration pénitentiaire" lui a empêché de bénéficier de ce traitement.