jeudi 25 novembre 2010

L’occupation arrête la mère de 4 détenus à al-Khalil

[ 24/11/2010 - 12:40 ]
Al-Khalil – CPI
Le Club de l’Assir (prisonnier) Palestinien dans le département d’al-Khalil a porté le gouvernement de l’occupation sioniste responsable de la vie de la détenue al Hadja Chahira Hefed Barkane, âgée de 52 ans.   
Cette association a précisé que la prisonnière Barkane souffre de plusieurs maladies chroniques, et qu’elle a été enlevée sauvagement par les forces occupantes, le mardi à l’aube 23/11. Sa maison a été envahie par plus de 50 soldats sionistes armés jusqu’aux dents qui utilisaient des chiens policiers avant qu’elle soit enlevée et emmenée vers une direction inconnue.
Le Club du prisonnier a déclaré dans son communiqué que la Hadja Barkane est mère de quatre détenus dans les prisons sionistes qui sont : Moussa Saadi Barkane (30 ans), Haroun (25 ans), Alaa (27 ans), Mamoun (22 ans), qui se trouvent actuellement dans le centre d’enquête de Betah Tekva, et sont interdits de voir leur avocat sous des prétextes sécuritaires.
Les forces de l’occupation avaient fait exploser la maison des quatre frères détenus, dans le quartier de Rajbi, dans la ville d’Al-Khalil, la nuit de leur arrestation, sous prétexte qu’ils ont hébergé les deux martyrs Nachaat Al-Karmi et Mamoun Al-Nitcheh.
Le président du Club d’al-Assir dans le département d’Al Khalil, Amjad Al-Nadjar, a appelé la Croix Rouge à intervenir rapidement pour sauver et libérer la Hadja Chahira Barkane  qui souffre de plusieurs maladies et a besoin de soins médicaux, notamment après l’arrestation de ses quatre fils et la détérioration de son état de santé physique et psychique.
Le Club considère que l’arrestation de cette femme malade âgée de 52 ans vient dans le cadre de la politique sioniste pour faire pression sur ses enfants, et les obliger à donner certaines informations.  Il a souligné que cette politique est beaucoup pratiquée par l’occupation contre les proches et familles des détenus, en violant toutes les règles et chartes internationales dont la 3ème et 4ème Convention de Genève.