jeudi 25 novembre 2010

Le Liban révèle que l'entité sioniste pirate son réseau de télécommunications

[ 24/11/2010 - 13:22 ]
Beyrouth – CPI
Le ministre libanais des Télécommunications, Cherbal nahas, a déclaré que le secteur des communications au Liban affronte une « agression » de l'entité sioniste, en l'accusant d'espionner contre son pays en piratant ses réseaux de communications.
Il a appelé à redoubler d’efforts pour garantir la sécurité de ces réseaux et empêcher leur piratage, sur la base d'un rapport détaillé sur le sujet préparé par son ministère.
Dans une conférence de presse le mardi 23/11, à Beyrouth, le ministre a ajouté qu'une équipe de son ministère a procédé à des mesures sur le terrain qui ont permis de rassembler des informations détaillées sur les piratages sionistes des réseaux de communications libanais.
Il a ajouté que cette équipe s'est basée sur des informations des opérateurs téléphoniques libanais, et qu’il a contacté le ministère libanais de l'Intérieur et celui de la Défense pour les informer sur le sujet et des résultats de l'enquête. Il a souligné que le ministère garde des informations supplémentaires qu’il préfère ne pas révéler.
Il a considéré que les piratages sionistes sont « indéniables, avérés et de grande ampleur », indiquant que le Liban « fait face à une agression » dans le secteur des télécommunications par l'entité sioniste qui est « l'un des pays les plus développés au monde » dans les technologies de l’information et des communications. Nahas a appelé à améliorer la sécurité des réseaux de télécommunications au Liban en coopération avec les sociétés du secteur privé.
De son côté, le président du bloc parlementaire de l’information et des télécommunications, le député, Hassan Fadlallah, a assuré que des recommandations et des mesures seront annoncées dans une conférence de presse ultérieure qui sera tenue par le Parlement en collaboration avec le ministre des Télécoms. Il a précisé qu’une demande a été adressée pour juger l'entité sioniste devant la justice internationale pour « piratage du réseau de télécommunications libanais ».