mardi 23 novembre 2010

Khafash : Le jugement des 2 soldats sionistes est une comédie

[ 22/11/2010 - 14:10 ]
Gaza – CPI
Le directeur du Centre des études des prisonniers et libérés palestiniens, a condamné la comédie de la Cour sioniste qui a annoncé trois mois de prison avec sursis contre deux soldats sionistes qui ont reconnus avoir utilisé des enfants comme boucliers humains durant la guerre agressive contre la Bande de Gaza.
Khafash a dit lors d'une déclaration spéciale au "Centre palestinien d'information", le dimanche soir 21/11 : «L'entité sioniste cherche à travers ces peines banales à embellir son image odieuse, en essayant de montrer au monde qu’elle possède un système interne et des modalités pour punir les coupables», en ajoutant : «Cela est tout à fait contraire à la réalité sur le terrain, en soulignant qu’il est inconcevable qu’un officier sioniste qui a tué un palestinien soit sanctionné à une amende valant moins d’un shekel», en qualifiant ce jugement d’une offense à la loi et non une sanction qui égale la vie du citoyen palestinien.
Khafash a ajouté que ces jugements ne sont pas au niveau du crime perpétré par les soldats sionistes.
Le tribunal militaire israélien avait annoncé, hier dimanche matin, une peine  d'emprisonnement de 3 mois seulement avec sursis, et la dégradation de leur grade, après qu’ils ont reconnu avoir utilisé un enfant palestinien âgé de 9 ans comme un bouclier humain durant la guerre contre Gaza.
Les juges ont prétendu que les soldats sionistes travaillaient dans des situations difficiles et sous une forte pression, et n'avaient pas l'intention d'exposer l'enfant au danger, et que leur passé militaire est "très propre", tout en décidant de réduire leur grade et les condamner à une peine de prison de trois mois seulement sans exécution avec sursis.
Khafash a demandé aux organisations juridiques internationales concernées par les  droits de l'homme à intervenir immédiatement pour mettre un terme à ces violations flagrantes qui s’opposent aux chartes et lois internationales et aux droits de l’homme après ces crimes horribles pénétrés publiquement par les autorités occupantes sionistes.