vendredi 22 octobre 2010

Slow death

Jeudi, 21 Octobre 2010 08:37 
IRIB - Progressivement, furtivement, c'est le processus d'une soi-disant paix au Moyen-Orient qui se trouve en passe de la mort à petit feu. Un constat que même reconnaissent les leaders du Fatah, ces mêmes leaders qui ont mené deux décennies de négociations avec le régime sioniste pour n'obtenir d'autres résultats que d'être de plus en plus resserré dans les tenailles israéliennes. Cette question lancinante voire obsédante s'annonce clairement lorsqu'elle est formulée par le porte-parole du Fatah, Ahmed Assaf qui ne mâche pas ses mots pour arguer que l'expansionnisme du cabinet Netanyahu a fait passer le nouveau round des négociations au stade de la mort à petit feu. Figées durant un an, les négociations ont enfin été reprises le 2 septembre. Cette relance n'a aussi pas été plus chanceuse que ses précédentes, qui, commencées en feux d'artifice en grand pompe et dans le bruit d'acclamation, s'éteignent dans le silence après quelques rounds. Ce dernier exploit s'est figé après trois petits tours, grâce à l'acharnement des autorités israéliennes à continuer la colonisation des territoires palestiniens. Pour le cabinet Netanyahu la colonisation n'est nullement une entrave aux négociations, tandis qu'aux yeux des Palestiniens c'est justement là que réside le point d'orgue de l'échec des pourparlers, puisque la colonisation vise les fondements mêmes des négociations. Les Palestiniens la colonisation est synonyme en premier lieu, à la confiscation de leurs terres et des maisons et en second lieu à l'impossibilité de bâtir leur Etat indépendant, entravant à jamais le retour des réfugiés à leur pays ancestral. Ce qui explique la hâte de Netanyahu à mener, à l'ombre des négociations de paix, dans un tempo endiablé la colonisation des territoires palestiniens; une véritable course à la montre…
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