La succession pour le leadership au Parti travailliste est ouverte, bien que les élections internes ne soient prévues qu’en 2012
Les couteaux sont affûtés au Parti travailliste israélien pour la succession de son chef, Ehoud Barak. Les élections internes sont prévues pour 2012, mais un putsch n’est pas impossible qui provoquerait des élections anticipées.
Au rang des candidats à la succession, Avishay Braverman, 62 ans. Entré tardivement en politique, en 2006, il a effectué l’essentiel de sa carrière dans les milieux universitaires et les organisations internationales.
Les couteaux sont affûtés au Parti travailliste israélien pour la succession de son chef, Ehoud Barak. Les élections internes sont prévues pour 2012, mais un putsch n’est pas impossible qui provoquerait des élections anticipées.
Au rang des candidats à la succession, Avishay Braverman, 62 ans. Entré tardivement en politique, en 2006, il a effectué l’essentiel de sa carrière dans les milieux universitaires et les organisations internationales.
Avishay Braverman est un économiste très pragmatique, acquis aux théories libérales de la gauche britannique. Il a fait un passage de 1977 à 1990 à la Banque mondiale, avant d’occuper la présidence de l’université Ben Gourion, pendant seize ans. Il est aujourd’hui ministre des minorités, en charge des Arabes israéliens.
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Un parti forcé au compromis
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Pour Avishay Braverman, Ehoud Barak est responsable de la déconfiture du parti, en recul dans tous les sondages, et qui ne compte plus que 13 députés à la Knesset. Paradoxalement, il ne voit pas de problème à rester, lui-même, dans le gouvernement actuel – il se fixe le mois de janvier pour décider – qui s’oppose au gel des colonies, paralysant les négociations pour la reprise du processus de paix.
Un gouvernement qui vient d’approuver « le serment d’allégeance à l’État juif », prôné par l’extrême droite. Très pragmatique, il dit s’opposer à cette loi « stupide, et par ailleurs très populaire parmi l’opinion publique », mais pas au point de mettre en échec la coalition gouvernementale.
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Travaillistes et arabes israéliens : le désamour
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On comprend aujourd’hui pourquoi l’électorat arabe israélien, traditionnellement travailliste, se soit reporté massivement sur le parti centriste Kadima – dirigé par Tzipi Livni –, lors des législatives de 2009. Si Ehoud Barak est régulièrement accusé d’être le fossoyeur du Parti travailliste, on ne voit pas comment le positionnement d’Avi shay Braverman pourrait participer à son redressement.
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