mardi 12 octobre 2010

Qui finance Sammy Ghozlan et son BNVCA ? Ce financement est-il légal ?

Lundi 11 Octobre 2010
Sammy Ghozlan s’est vanté d’avoir déposé plus de 50 plaintes contres des citoyens français qui participent sur le terrain à la campagne BDS (Boycott Désinvestissement Sanctions) contre Israël.Qui finance le BNVCA? est-ce fait en toute légalité ? Ghozlan manipule l’antisémitisme devant les tribunaux pour défendre les intérêts des colons d'un état étranger, Israël, et pour se faire diffame des citoyens français y compris une sénatrice, il doit être poursuivi pour diffamation.
Selon le site du BNVCA celui-ci a été crée en avril 2002 par les CCJ (Centre Communautaires Juifs) de la région parisienne et est dirigé par Sammy Ghozlan, président du CCJ 93.
Dans sa page de présentation Ghozlan/BNVCA affirme que :  
"L’association Verbe et Lumiere constitue le soutien essentiel et exclusif du BNVCA depuis sa création. La subvention accordée par Verbe et Lumière permet au BNVCA de mener ses actions et maintenir sa vigilance de l’Antisémitisme. »
Qui est l’association Verbe et Lumière ?
Sur le site de cette association elle se définit ainsi :
« Association à but non-lucratif régie par la loi du 1er juillet 1901 et le décret du 16 août 1901, sous l'égide du Centre Simon Wiesenthal - Europe. «
Donc derrière les actions en justice menées par Ghozlan on retrouve le financement du Centre Simon Wiesenthal accusé récemment de vandaliser et profaner des sépultures musulmanes d'un très ancien cimetière de Jérusalem pour - comble de cynisme et d'immoralité - construire un Centre de la Tolérance.
Récemment également la presse israélienne a révélé que Simon Wiesenthal avait travaillé pour le Mossad moyennant finances. Mr Ghozlan ne cache pas lui-même qu’il a collaboré avec le Mossad.
L’association Verbe et Lumière qui sert d’écran au financement des activités pro israéliennes de Ghozlan sous couvert de lutte contre l’antisémitisme précise sur son site la raison de sa création ses objectifs et son mode de fonctionnement :
« Cette nouvelle association fut créée pour implémenter les objectifs de l'Accord avec la banque Barclays de 2000, i.e.:
« contribuer à la recherche concernant l'Holocauste en France et l'application de ses leçons;
« contribuer à la recherche qui pourrait aider les survivants de l'Holocauste en France et leurs héritiers
« L'Association a un Conseil d'Administration de six membres, parmi lesquels la moitié sont des requérants ayant déposé plaintes contre les banques françaises pour l'avoir de leurs biens datant de l'époque de l'holocauste.
« Selon la loi française, l'association est ouverte à l'adhésion, tiendra une assemblée annuelle et subira une vérification des comptes par un comptable public assermenté, dont l'engagement fut une condition préalable à l'enregistrement de l'Association, auprès de la Préfecture de Police de Paris. »
A la lecture de ces informations on peut se demander si la « subvention » accordée par l’association Verbe et Lumière à la BNVCA correspond bien à ses buts ?
En quoi le BNVCA y contribue t-il pour pouvoir prétendre recevoir de cette association une subvention ?
Quels sont les modalités d’attribution de cette subvention ?
Comment est-elle versée au BNVCA ? Sous quelle forme : chèque ou liquide ?
Plus généralement qui exactement finance l’association Verbe et Lumière ?
La vérification des comptes par un comptable public assermenté est-elle bien réalisée chaque année comme l’association Vérité et Lumière s’y est engagée, ceci étant « une condition préalable à l'enregistrement de l'Association, auprès de la Préfecture de Police de Paris ».
Nous demandons à ce qu’un Audit des comptes de cette association soit effectuée en même temps qu’une vérification pour voir si elle s’est bien conformée à son obligation telle que définie ci-dessus.
Comment Ghozlan manipule l’antisémitisme pour défendre un état étranger.
Dans sa page de présentation Ghozlan écrit que les objectifs du BNVCA sont :
« Faire face à toutes les formes d’agression et d’hostilité antijuives et anti-israéliennes ».
Il y a déjà là matière à contestation contre les actions en justice du BNVCA puisque ce dernier assimile ouvertement antisémitisme et anti sionisme. Si toutes les « « formes d’agression et d’hostilité antijuives » sont passible de poursuites légales en France à condition de prouver leur caractère antisémite, il n’en va pas de même en ce qui concerne les « formes d’agression et d’hostilité anti israéliennes » qui n’existent pas en droit français.
Mr Sammy Ghozlan manipule donc l’antisémitisme pour défendre l’état d’Israël devant la Justice française.
Depuis quand peut on défendre en justice en France un état étranger contre des actions menées pacifiquement contre cet état parce qu’il viole en permanence le Droit International, les Droits de l’Homme, pratique la torture, et a été accusé de commettre des crimes de guerre et crimes contre l’humanité par le rapport Goldstone ?
Depuis quand en France, est-il permis à la garde des sceaux, garante du respect et de l’indépendance de la Justice française, de faire pression sur les tribunaux pour que ces personnes poursuivies pour avoir mené des actions pacifiques contre cet état étranger soient condamnées pour des délits inexistants en droit français (« agression et hostilité anti israéliennes ») ?
Il est bien évident que tous ces citoyens français dont une sénatrice, sont victimes d’un chantage à l’antisémitisme visant à protéger les intérêts économiques d’un état étranger - Israël - en France et d’actes de diffamation menées publiquement dans les prétoires contre ces personnes.
Ils leurs incombent donc de saisir la Justice contre Mr Ghozlan et le BNVCA pour diffamation et atteinte à l’intégrité morale de leurs personnes.
Il est également nécessaire de créer un Bureau National De Vigilance Contre Le Chantage A L’Antisémitisme pour faire cesser toutes ces actions à caractère fasciste qui non seulement sont une atteinte flagrante à la liberté d’expression mais en plus une atteinte à l’indépendance et une manipulation de la Justice française par un agent au service d’une puissance étrangère car comme Ghozlan le montre lui-même sur son site il confond volontairement antisémitisme et antisionisme :
« Soulignons également que la lutte contre l’antisémitisme menée par les CCJ est accompagnée en amont, à titre préventif, de deux types d’action en vue d’attaquer le problème à la source :
« Israël : communication et «public relation» tous azimuts auprès des élus, des instances et des médias locaux et départementaux pour défendre l'image d'Israël – qui est la cible directe de nos adversaires….. »
Myriam Abraham
Lien