Pour la 62ème année consécutive, les Palestiniens de la diaspora et des territoires palestiniens occupés ont commencé vendredi à marquer la "Nakba", mot qui signifie la catastrophe et désignant l’usurpation de la Palestinien par les Sionistes, par la proclamation de l’état « d’Israël » le 15 mai 1948.
Dans la bande de Gaza, des milliers de personnes ont manifesté pour le "droit au retour" des Palestiniens qui ont été contraints à l'exil.
Plus de 760.000 Palestiniens ont alors été poussés à l'exode par l'avancée des forces juives ou chassés de chez eux. Aujourd'hui, l'ONU estime à quelque 4,7 millions le nombre de ces réfugiés avec leurs descendants.
"Nous ne renoncerons jamais au droit au retour des réfugiés dans leurs villes et villages", a déclaré dans le camp de réfugiés de Jabaliyah (nord de Gaza) un dirigeant du Hamas, Mouïn Mderes, qui a appelé "à l'unité nationale dans la résistance" face à Israël.
Autour de lui, plus de 3.000 sympathisants se sont pressés en scandant des slogans nationalistes et en brandissant drapeaux palestiniens et bannières vertes du Hamas, le mouvement de résistance islamiste qui a remporté les élections législatives palestiniennes en 2006.
Symboliquement, des enfants empoignaient les grosses clefs des maisons perdues de leurs parents.
Dans un autre camp de réfugiés de Gaza, Nousseirat, devant une foule de quelque 3.000 manifestants un dirigeant du Jihad islamique, Mohammed al-Hindi, a appelé "tous les Palestiniens, tous les Arabes et musulmans à soutenir le jihad (Guerre sainte) et la résistance contre l'ennemi sioniste".
Dans les territoires palestiniens de 1948, répondant de son côté à l'appel du Mouvement islamiste et du Haut Comité des Arabes, la communauté arabe (1,3 million de personnes) devait également commencer vendredi à marquer la "Nakba" par des défilés dans les villes et villages de Galilée (nord).
Comme chaque vendredi, 200 manifestants se sont retrouvés dans le quartier arabe de Cheikh Jarrah, à l’est d’AlQuds Jérusalem (occupée par Israël en 1967). Des heurts avec la police ont fait quelques blessés légers, selon un journaliste de l'AFP.
Les manifestants protestaient contre la colonisation juive de la ville sainte, considérée par les résolutions onusiennes comme étant la capitale de l’état palestinien dans le cadre des frontières de 1967. Un engagement jamais tenu.
Samedi, pour le 62ème anniversaire de la "Nakba", une manifestation regroupant des sympathisants du Hamas et du Fatah, le parti du président palestinien Mahmoud Abbas, est prévue dans la ville de Gaza.
De nombreuses manifestations sont prévues à travers toute la Cisjordanie occupée, notamment un rassemblement à Ramallah sur la tombe de Yasser Arafat, leader historique du mouvement national palestinien.
Dans un communiqué publié à Ramallah, le principal négociateur palestinien Saëb Erakat a appelé vendredi à un règlement du problème des réfugiés.
"La catastrophe continue. Il faut trouver une solution au problème des réfugiés basée sur la résolution 194 des Nations unies", a indiqué ce texte en référence au "droit au retour".
Adopté le 11 décembre 1948, et renouvelé chaque année, ce texte stipule que "les réfugiés qui désirent rentrer dans leurs foyers et vivre en paix avec leurs voisins devraient y être autorisés le plus vite possible" et que "des dédommagements devraient être versés pour les propriétés de ceux qui ne veulent pas revenir".
Tous les gouvernements israéliens se sont opposés au droit au retour, et œuvrent afin que les Palestiniens signent de leurs propres mains leur renoncement à ce droit.
Dans la bande de Gaza, des milliers de personnes ont manifesté pour le "droit au retour" des Palestiniens qui ont été contraints à l'exil.
Plus de 760.000 Palestiniens ont alors été poussés à l'exode par l'avancée des forces juives ou chassés de chez eux. Aujourd'hui, l'ONU estime à quelque 4,7 millions le nombre de ces réfugiés avec leurs descendants.
"Nous ne renoncerons jamais au droit au retour des réfugiés dans leurs villes et villages", a déclaré dans le camp de réfugiés de Jabaliyah (nord de Gaza) un dirigeant du Hamas, Mouïn Mderes, qui a appelé "à l'unité nationale dans la résistance" face à Israël.
Autour de lui, plus de 3.000 sympathisants se sont pressés en scandant des slogans nationalistes et en brandissant drapeaux palestiniens et bannières vertes du Hamas, le mouvement de résistance islamiste qui a remporté les élections législatives palestiniennes en 2006.
Symboliquement, des enfants empoignaient les grosses clefs des maisons perdues de leurs parents.
Dans un autre camp de réfugiés de Gaza, Nousseirat, devant une foule de quelque 3.000 manifestants un dirigeant du Jihad islamique, Mohammed al-Hindi, a appelé "tous les Palestiniens, tous les Arabes et musulmans à soutenir le jihad (Guerre sainte) et la résistance contre l'ennemi sioniste".
Dans les territoires palestiniens de 1948, répondant de son côté à l'appel du Mouvement islamiste et du Haut Comité des Arabes, la communauté arabe (1,3 million de personnes) devait également commencer vendredi à marquer la "Nakba" par des défilés dans les villes et villages de Galilée (nord).
Comme chaque vendredi, 200 manifestants se sont retrouvés dans le quartier arabe de Cheikh Jarrah, à l’est d’AlQuds Jérusalem (occupée par Israël en 1967). Des heurts avec la police ont fait quelques blessés légers, selon un journaliste de l'AFP.
Les manifestants protestaient contre la colonisation juive de la ville sainte, considérée par les résolutions onusiennes comme étant la capitale de l’état palestinien dans le cadre des frontières de 1967. Un engagement jamais tenu.
Samedi, pour le 62ème anniversaire de la "Nakba", une manifestation regroupant des sympathisants du Hamas et du Fatah, le parti du président palestinien Mahmoud Abbas, est prévue dans la ville de Gaza.
De nombreuses manifestations sont prévues à travers toute la Cisjordanie occupée, notamment un rassemblement à Ramallah sur la tombe de Yasser Arafat, leader historique du mouvement national palestinien.
Dans un communiqué publié à Ramallah, le principal négociateur palestinien Saëb Erakat a appelé vendredi à un règlement du problème des réfugiés.
"La catastrophe continue. Il faut trouver une solution au problème des réfugiés basée sur la résolution 194 des Nations unies", a indiqué ce texte en référence au "droit au retour".
Adopté le 11 décembre 1948, et renouvelé chaque année, ce texte stipule que "les réfugiés qui désirent rentrer dans leurs foyers et vivre en paix avec leurs voisins devraient y être autorisés le plus vite possible" et que "des dédommagements devraient être versés pour les propriétés de ceux qui ne veulent pas revenir".
Tous les gouvernements israéliens se sont opposés au droit au retour, et œuvrent afin que les Palestiniens signent de leurs propres mains leur renoncement à ce droit.