GUPS (Union Générale des étudiants de Palestine)
Injustement arrêté et enfermé le 13 mars  2005, puis condamné en 2008 à 7 ans d’emprisonnement, Salah Hamouri, a  "fêté" ses 5 derniers anniversaires dans une cellule de prison  israélienne.
 Lors de son jugement par un  tribunal militaire de l’occupant, Salah fut soumis à un odieux  chantage : malgré un dossier vide, aucune preuve sur laquelle s’appuyer,  soit il plaidait coupable et passait 7 ans en prison, soit il  continuait à clamer son innocence et était condamné au double. Salah fut  ainsi accusé d’appartenir au Front Populaire de Libération de la  Palestine et d’avoir projeté d’assassiner le Rabin Ovadia Yossef, chef  spirituel du parti juif ultra-othodoxe Shass. Ces pratiques immorales  ont cours alors que cette juridiction coloniale est totalement illégale  au regard du droit international.
Lors de son jugement par un  tribunal militaire de l’occupant, Salah fut soumis à un odieux  chantage : malgré un dossier vide, aucune preuve sur laquelle s’appuyer,  soit il plaidait coupable et passait 7 ans en prison, soit il  continuait à clamer son innocence et était condamné au double. Salah fut  ainsi accusé d’appartenir au Front Populaire de Libération de la  Palestine et d’avoir projeté d’assassiner le Rabin Ovadia Yossef, chef  spirituel du parti juif ultra-othodoxe Shass. Ces pratiques immorales  ont cours alors que cette juridiction coloniale est totalement illégale  au regard du droit international.Mais Salah Hamouri est aussi français, né d’un père  palestinien et d’une mère française. Ainsi il dispose normalement de la  même protection diplomatique que ses concitoyens, que la France a le  devoir de lui accorder. Malheureusement, il n’en est rien et les  dirigeants français se sont totalement désinvestis de son avenir et de  sa situation. Aujourd’hui Salah n’est pas seulement victime de  l’occupation israélienne mais également de leur complicité qui confirme  une fois encore la totale impunité d’Israël face aux crimes qu’il  commet.
Comme Salah, 11000 Palestiniens sont détenus dans les  prisons de l’occupation, dont près de 400 enfants âgés de 12 à 18 ans.  La puissance occupante exerce une justice arbitraire faite de détentions  administratives et  préventives qui ont pour unique but de briser toute  volonté de résistance chez les Palestiniens : depuis 1967, plus d’un  million et demi de Palestiniens ont été détenus dans les geôles  israéliennes pour des motifs fallacieux et y ont subi des traitements  dégradants.
La question des prisonniers palestiniens reste  particulièrement méconnue en France. Pourtant près de 10 000 de nos  compatriotes enfermés dans les geôles de l’occupation ont mené ce  mois-ci deux grèves de la faim de 10 jours pour marquer la « journée  internationale des prisonniers palestiniens » et une grève de visite,  afin de protester contre leurs conditions de détention, les humiliations  faites à leurs familles, et l’interdiction de recevoir des livres ou  des vêtements ou encore de poursuivre leur études.
La GUPS tient, en cette triste journée d’anniversaire, à  réaffirmer son soutien à Salah Hamouri et à sa famille, ainsi qu’à ses  co-détenus et à leurs proches.
La GUPS – Union Générale des étudiants de Palestine –  réclame :
 la libération de tous les prisonniers  palestiniens ;
 la libération de tous les prisonniers  palestiniens ;  le respect du droit de Salah Hamouri à la  protection diplomatique et l’intervention des autorités françaises pour  obtenir sa libération.
 le respect du droit de Salah Hamouri à la  protection diplomatique et l’intervention des autorités françaises pour  obtenir sa libération.Dimanche 25 Avril 2010
communiqué GUPS.
titre modifié : C.Léostic, Afps
 
 
