jeudi 24 septembre 2009

"Israël" se félicite d'avoir marqué un point face à l'administration américaine

23/09/2009 Le ministre israélien des Affaires étrangères Avigdor Lieberman s'est félicité, ce mercredi, d'une reprise du dialogue entre Israéliens et Palestiniens sans "conditions préalables".

Il réagissait au sommet tripartite mardi à New York entre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, le président palestinien Mahmoud Abbas et le président américain Barack Obama, qui n'a cependant pas permis de relancer les négociations gelées depuis fin 2008.

"L'important, c'est que ce gouvernement respecte ses engagements (auprès de ses électeurs) et ne cède pas aux pressions", a déclaré à la radio publique Lieberman, chef du parti d'extrême droite Israël Beiteinou.

Il a en outre rejeté toute demande de gel de la colonisation israélienne comme préalable à l'ouverture de négociations, affirmant que les Palestiniens "n'avaient jamais soulevé cette exigence en 16 ans de pourparlers".

"La négociation va être longue et complexe. Il ne faut pas en attendre des résultats un chronomètre à la main", a-t-il averti, interviewé depuis New York.

Il a aussi jugé de nouveau peu probable un accord de paix avec les Palestiniens dans les années à venir, estimant que, tout au plus, il serait possible de parvenir à un modus vivendi, soulignant que "des dizaines de conflits perdurent dans le monde sans accord pour les régler".

De son côté le responsable de l'information du Premier ministre a déclaré à la radio Nir Hefetz, que "Netanyahu est satisfait car son point de vue sur la reprise du dialogue sans condition préalable l'a emporté".

Il s'est félicité par ailleurs que Netanyahu n'ait pas évoqué explicitement un gel de la colonisation dans les territoires palestiniens occupés, "parlant uniquement d'une limitation" des activités de la colonisation.

"Limiter ou geler ce n'est pas la même chose", s'est félicité pour sa part Netanyahu, dans une interview au quotidien à grand tirage Yediot Aharonot.

Pour les médias israéliens, le gouvernement Netanyahu, a marqué un point face à l'administration américaine en lui faisant renoncer au préalable d'un gel de la colonisation.

Ils soulignaient par ailleurs la "froideur" de la rencontre et le fait qu'Obama ait "tancé" Israéliens et Palestiniens pour le blocage du processus de paix.

http://www.almanar.com.lb/NewsSite/NewsDetails.aspx?id=104206&language=fr