jeudi 24 septembre 2009

Déclaration de Principes et Objectifs

publié le mercredi 23 septembre 2009

Coalition pour mettre fin au siège illégal de Gaza
"les conséquences de l’état de siège « sont indéniablement une souffrance massive, créée en grande partie par Israël, mais avec la complicité active de la communauté internationale, en particulier des États-Unis et de l’Union européenne".

Human Rights Watch a appelé le blocus de Gaza une « violation grave du droit international. »

L’ancien président américain Jimmy Carter a dit que la population de Gaza est traitée « comme des animaux » et a réclamé la « fin du siège de Gaza — et de la privation d’un million et demie de personnes des nécessités de vie de base."

L’une des expertes mondiales sur la question de Gaza, Sara Roy de l’Université Harvard, a dit que les conséquences de l’état de siège « sont indéniablement une souffrance massive, créée en grande partie par Israël, mais avec la complicité active de la communauté internationale, en particulier des États-Unis et de l’Union européenne. »

La loi est claire. L’humanité en a lourd sur la conscience.

Pourtant, le siège de Gaza continue.

Il est temps d’agir !

La marche vers la Liberté

La Coalition pour mettre fin au siège illégal de Gaza va envoyer des milliers de personnes du monde entier à la bande de Gaza.

Le 1er janvier 2010, nous allons marcher jusqu’au poste de contrôle d’Erez, tout près de la population de Gaza, dans une manifestation non-violente, brisant le blocus illégal.

La marche est inspirée de Mahatma Gandhi.

Gandhi appelait son mouvement Satyagraha—la force de la vérité. La vérité est que le siège israélien de la bande de Gaza est illégal et inhumain.

Gandhi a dit que la non-violence exige plus de courage et est plus efficace que la violence. Nous voulons prouver, par nos actes, la véracité des idées de Gandhi.

Nous n’avons pas peur, nous ne reviendrons pas en arrière, nous ne laisserons pas mourir Gaza.

Gandhi a dit que le but de l’action non-violente est « d’accélérer » la conscience de l’humanité. Nous voulons amener l’humanité à ne pas se contenter de déplorer la brutalité israélienne, mais à activement y mettre fin.

Nous nous inspirons également de la lutte pour les droits civils aux États-Unis.

Si Israël dévalue la vie des Palestiniens, nous devons - tout comme les blancs du nord sont descendus au sud lors du l’Été de la Liberté - nous interposer et protéger les Palestiniens de la brutalité israélienne.

Si Israël défie le droit international, alors nous devons - tout comme des commissaires fédéraux ont été envoyés pour faire respecter la loi de la terre contre les shérifs racistes du sud - envoyer des commissaires non-violents de partout au monde pour faire respecter la loi de la communauté internationale dans la bande de Gaza.

Nous ne prenons pas parti dans la politique interne palestinienne. Nous sommes simplement du côté du droit international et du respect humain.

Nous organisons cette manifestation comme la première étape d’une longue campagne non-violente.

Le siège est illégal.

Le mur est illégal.

Les colonies sont illégales.

Les fermetures et les couvre-feux sont illégaux.

Les barrages routiers et postes de contrôle sont illégaux.

La détention et la torture sont illégales.

La vérité est que si le droit international était respecté, l’occupation ne pourrait avoir lieu.

La manifestation ne peut réussir que si nous éveillons la conscience de l’humanité.

Si nous conduisons des milliers de personnes à Gaza et si des millions d’autres dans le monde assistent à cette manifestation via internet, nous pouvons mettre fin au siège, sans qu’une goutte de sang ne soit versée.

Si le monde entier nous regarde, Israël ne peut pas faire feu.